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 Mon Picasso.

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Maître Kong
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Myrien
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Myrien
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Myrien


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MessageSujet: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyJeu 1 Mar - 17:36

MON PICASSO.

Henri Hernandez posa ses mains à plat sur la table qui le séparait du juge. Il avait reçu la parole. Les journalistes étaient présents. Enfin, il pourrait expliquer son génie. Enfin, on le reconnaitrait comme tel, et non comme ce que la loi voulait faire de lui, un délinquant chômeur désabusé animé par la vengeance.
Lorsqu’il se leva, droit et fier, il prit le temps de laisser aller son regard sur le représentant de l’autorité qui lui faisait face, à quelques mètres de là, et qui déciderait de son sort devant caméras et blocs-notes. Mais pour Henri, qu’importait la décision du juge. Son message parviendrait aux média, il serait entendu, compris, retransmis, et même si le procès finirait en sa défaveur, on reconnaitrait son génie. Oui !
Inspirant amplement à deux reprises, il prit la mesure de cet évènement historique.
La naissance d’un grand artiste. Plus que cela, un visionnaire dont on parlerait encore dans les siècles à venir, on le comparerait à un Vincent Van Gogh ou un Salvator Dali !

Le juge, qui manifestement s’impatientait, frappa du marteau à trois reprises et le son s’amplifia en résonnant dans la grande salle ouverte au public. Ce fut le silence.
- Monsieur Hernandez, commença-t-il avec un ton fatigué et légèrement impatient en feuilletant négligemment dans un dossier. Puisque vous ne semblez pas prêt à prendre la parole, je vais en profiter pour résumer certains de vos délits. Arrêté il y a trois mois environ, le 27 décembre 2011, enfin, si je puis me permettre, vous avez reconnu la totalité des crimes dont vous avez été soupçonné, vous défendant néanmoins en affirmant agir en vue de révolutionner l’art moderne. Est-ce que nous sommes d’accord pour le moment ?

Posant sa question, le juge ne daigna pas lever plus d’un regard à l’accusé. Celui-ci, toujours debout et fier comme un militant de Greenpeace en chaloupe faisant face à un pétrolier Valdez – et surtout devant les caméras – répondit aussitôt, empressé qu’il semblait de prendre la parole.

- Oui, monsieur le juge. Je reconnais tous les faits dont j’ai été accusé. Je les reconnais, les affirme, et les revendique. Ils représentent mon œuvre hommage à un grand artiste du nom de…
- Picasso, le coupa le juge. Merci, nous savons cela. Mais puisque vous semblez enfin prêt à parler, je vous en prie…
- Oui, à cette époque là j’œuvrais encore dans l’anonymat. C’est d’ailleurs le propre de la plupart des artistes engagés. Nous pourrions citer par exemple le fameux groupe…
- Ne vous embarrassez pas des détails, monsieur Hernandez. Votre public attend la suite avec impatience… Dites-nous donc, rappelez-nous s’il-vous-plait, comment vous appelait-on alors ?
- On m’appelait le brise-pot.
- Qu’en déduisez-vous ? continua le juge, que l’échange, d’abord agaçant, commença à amuser au point qu’il se prit à usurper le rôle du contre-avocat.
- Que ma réputation n’avait pas encore été assise, bien entendu. Il y a toujours des méprises quand l’art est tâtonnant.
- Et c’est la raison pour laquelle vous avez poursuivi votre… œuvre.
- Mon œuvre, c’est exact. Comme tout artiste, je devais me perfectionner.
- Avant de poursuivre ce récit, pourriez-vous nous expliquer en quoi consistaient ces tâtonnements.
- Et bien, oui. Je suppose que face à un public ignare, il faut bien finir par s’expliquer, après tout. Le surnom peu flatteur et ô combien décalé avec mon véritable ouvrage vient d’une méprise affligeante.
- Affligeante, oui, c’est le mot.
- Tout à fait, renchérit Henri, qui se sentait enfin compris par un intellectuel.

Oui, son destin allait changer dans quelques instants. Enfin, il avait droit à la parole. Commençant à sentir l’excitation le gagner, la fièvre de l’artiste, il poursuivit, un peu plus vite qu’il ne l’aurait voulu.
- Le brise-pot est le résultat d’esprits inférieurs aux déductions limitées. Mes premières actions consistaient à briser des pots, mais pas n’importe lesquels ! Il faut comprendre le mot dans son sens large, comprenez. J’ai tout d’abord frappé des objets.
Le juge le coupa tout net.
- Monsieur Hernandez. Ne nous épargnez pas les détails qui révèleraient votre génie. Comment brisiez-vous des objets, et lesquels.
- Il s’agissait, dans un premier temps, de pots à fleurs en terre cuite.
- Pas les vôtres.
- Non, bien sûr. Comment faire connaître, comment… comment sensibiliser le public à mon travail ? Bien sûr, je devais travailler sur un matériau qui a une mémoire, travailler hors les murs, en dehors des musées ou des salles d’expositions, je devais travailler sur des objets qui toucheraient les gens. J’ai bien sûr choisi les pots de quidams, sur les balcons et les terrasses, les places publiques et les grands magasins. Si mon travail avait été confiné dans un espace clos, qui s’y serait intéressé ?
- Et bien on peut dire que vous avez fini par « intéresser » le grand public. Là, on peut dire que vous avez eu un réel… impact, dirai-je.
- Mais oui ! Mais oui ! fit Henri, de plus en plus excité par cet échange.
- Comment avez-vous dit que vous brisez des pots, déjà ?
- Avec un pic, bien entendu ! Sinon rien n’aurait eu de sens. Avec un pic !
- C’est exact. Avec un pic. Un pic à glace de 37 centimètres de long, pour être exact.
- Bien sûr !
- Poursuivez.
- J’ai été incompris, comme beaucoup d’artistes dans notre époque d’obscurantisme profond où la mode et la publicité ont plus de succès que l’art, que l’art vrai, au delà de Tokyo Hôtel, au-delà de Justin Bieber. Mais je sais me remettre en question, malgré les capacités limitées de tous ces êtres stupides qui parsèment nos rues. Alors j’ai décidé d’agir de manière plus explicite et de changer de ville.
- Bien sûr, cela n’avait rien à voir avec ça. Un simple concours de circonstances.
- Mais oui ! Vous, vous êtes pas comme eux, vous, vous me comprenez !
- Poursuivez.
- Je suis descendu à Bandol, dans le Sud de la France, et c’est là que j’ai commencé à préciser mon travail de création, bien que travailler sur des enfants m’ait grandement gêné dans les premiers moments. Chaque jour, je me rendais sur les plages, où je perçais des sceaux. Le pic à sceaux, vous comprenez ?
- Un véritable hommage à l’artiste.
- Mais oui ! Mais ces foutus vacanciers imbéciles ne comprenaient pas mon travail, ils ne comprenaient pas ! Je voulais sensibiliser les enfants, toucher le cœur des parents, mais ce sont tous des bêtes, des idiots, des êtres stupides et inférieurs eux aussi, comme à Paris et comme partout ailleurs !

Cette fois, Henri parlait avec un débit rapide, parfois saccadé, de la sueur commençait à s’extraire de ses pores et marquait son visage du reflet des éclairages de la salle d’audience. L’œil du juge se mit à briller. Ca avait commencé.
Henri continuait, lancé qu’il était dans sa tirade. Lui n’avait pas vu la lueur.
- Alors qu’est-ce que j’ai fait ? Ben j’ai changé de ville, encore et encore. Mais ça marchait toujours pas ! Toujours pas, je vous dis ! Alors après le briseur de pot, ç’a été le casse sceaux, puis l’éventreur des gobelets… Mais j’ai compris ! Mais compris que la gloire ne se trouverait pas dans les petites villes minables remplies de bouseux décérébrés. C’était pas là qu’elle était ma voie. Vous comprenez, vous… Vous comprenez, hein ? Alors qu’est-ce que j’ai fait ? Vous savez c’que j’ai fait ? Ben j’ai fait ce qu’on fait tous nous les artistes, j’suis parti, r’monté à Paris j’ai cherché à m’améliorer mais tous ces… Tous ces cons qui s’baladent dans les rues… Mais merde y méritaient pas d’partager mon travail, comprenez ? c’tait mon travail, mon, à moi ! Mon… Mon travail à moi et ils le comprenaient pas, ça, eux ! Le Picasso, le PIC-A-SSO ! C’est pourtant pas compliqué, bordel de merde ! Pourquoi qu’ils galéraient comme ça ? Bordel d’ignares j’vous dis ! Tous des baltringues déguisés endimanchés en connards de richards et pas un seul gramme de putain d’poids dans la cervelle j’vous dis ! La culture y savent plus y repsectent plus ! Y savent plus c’qu’c’est ! Et m-m-moi ben comment tu veux qu’fais hein ? Qu’est-ce que je fais ?
- Et donc monsieur Hernandez, interrompit rapidement le juge, qui observait l’accusé avec une méfiance accrue et une conviction à peine voilée. A-t-on compris votre œuvre ?

Il fallait en finir vite. L’accusé perdait son calme et commençait à se révéler enfin en public. Six agents de police étaient en train de se positionner pour intervenir. Le malade n’était plus véritablement ici. Il éructait des propos de plus en plus incompréhensibles, son avocat s’était déjà retiré et les deux premiers rangs derrière lui avec. Mais lui… lui… Cet Henri Hernandez. Il ne voyait déjà plus rien. Il était dans son monde. Triste monde.

- Alors j’ai proursuivi ! J’ai changé d’plublique ! J’ai réfléchi à c’qui marchait mieux et j’ai trouvé et...
Le juge frappa violemment du marteau et tonna de la voix pour surpasser les cris presque hystériques et continus du fou furieux qui écrasait maintenant son poing sur la table à chacune de ses phrases.
- Qu’elle était ce nouveau matériau, Henri ?
Coupé instantanément dans son élan, le criminel retrouva un peu de sa lucidité et de clarté dans ses propos, personne ne raterait le moindre de ses mots.
Henri observa cet homme qui osait lui demander de révéler l’évidence. Alors il explosa.
- MAIS LES SOTS ! MAIS LES SOTS ! J’étais le Picasso, bordel ! Le nouveau Picasso ! Le PI-CA-SSO ! J’ai signé à chaque fois putain de merde ! A CHAQUE FOIS DEPUIS DEUX PUTAINS D’ANNEES DE MERDE ! Les matériaux ? C’est quoi les matériaux ? MAIS C’EST LES SOTS !
Silence dans la salle.
Silence conscience.
Silence aveu.
Silence.
Seul Henri émettait encore un son, un son qui se répercutait dans la grande salle d’audience et qui resterait longtemps gravé dans les mémoires des familles en deuil, le son rauque de son souffle saccadé et essoufflé par sa folie.
Les agents encerclèrent Henri et l’attrapèrent par dessous les bras pour l’emmener là où était sa place.
- LE PICASSO ! JE SUIS LE NOUVEAU PICASSOOO !!
Et sa voix s’éraillait dans les aiguës d'un fou. Déjà, on l’emportait loin de là.

Le pic à sots.


Dernière édition par Myrien le Dim 4 Mar - 18:57, édité 3 fois
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adrienf

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyJeu 1 Mar - 19:19

Bonsoir,

Ton texte est assez plaisant. Je trouve qu'on apprend vraiment bien à connaître Henri tout long du récit. Tout au long du récit, on s'aperçoit que Henri perd la Boule. Le texte est vraiment bien écrit. Je me suis vraiment bien attaché à ton héros.
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Myrien
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyJeu 1 Mar - 20:08

Il y avait tant de fautes que j'ai eu honte. Il est corrigé maintenant.

Merci de ton commentaire adrienf.
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Azraël

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 0:17

Très bien joué. Malgré un changement d'humeur un peu trop rapide à mon goût (le langage passe du tout au tout un peu trop rapidement peut être), j'ai apprécié ce que tu as fait de ce personnage, son évolution tout au long du texte.
On se questionne, et s'interroge sur la vraie nature de son crime. Je me suis personnellement demandé s'il y avait vraiment crime, ou s'il n'était là que pour une succession de petits délits, tout en sachant au fond qu'un tel procès impliquait quelque chose de plus grave.
Ce qui se confirme d'ailleurs à la fin. La référence à Picasso tout au long du texte, qui n'apparaît que comme un modèle, prend toute son importance grâce à l'excellent jeu de mot. En une phrase, tu donnes un sens à tout le texte, c'est très fort.
Je n'ai pas encore lu tout ce que tu avais posté ici, ou pas encore entièrement, mais ce texte est peut être l'un de mes favoris. Bravo.
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 1:22

Voila, j'ai tenté quelques modifications à tête reposée. J'attends les prochains commentaires pour voir si la progression est plus fluide.
Merci de ton commentaire !
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 1:30

De mon point de vue, ça l'est. A voir ce que les autres en penseront !
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 16:38

Texte intriguant ! Captivant ! Un vrai thriller !
J'étais là à me dire, mais qu'est-ce qu'il a fait ? Est-il réellement fou ou incompris ? Pourquoi le juge est-il si patient ? Etc...
Vraiment bon au niveau suspens.
J'ai vraiment ri sur cette phrase : "Et m moi ben comment tu veux qu’fais hein ?" Par contre, c'est quoi le "m" ?
Le "pic-à-sots". Bonne histoire de fou serial killer. J'aime la déformation du mot.
Texte vraiment sympathique. J'voudrais presque être pote avec Henri. =)
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 17:57

le "m" est un bégaiement du "moi" qui suit. Mais pour gagner en rapidité de lecture, j'ai essayé de le faire passer en retirant les traditionnels "..." qui suivent.

Content que ça t'ai plu Wink
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Maître Kong

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 18:12

Muhahahahahahahahahahahahahaha ^^'
Very Happy

Mais Mk il se doutait dès le début que ce Henri il avait fourré un coup de pic dans quelques cervelets :p
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 2 Mar - 18:23

Ca fait quand même bizarre ton "m" comme ça. ^^
Pour le bégaiement, je pense qu'un tiret fonctionne bien. Genre : "C'est pas m-m-moi !"
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Myrien
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyDim 4 Mar - 18:55

Bien vu maître Kong Wink

Tu as pas tort Iniourfeïss, je vais faire la modification, ce sera plus clair. Merci.
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gabby la barde

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyJeu 22 Mar - 23:28

bon travail j'ai vraiment aimé le personnage d'hanri est vraiment intriguant même si je ne suis pas adepte de ce genre de perso. j'avoue que le moment ou son humeur change est assez rapide mais on le comprend bien ton jeu de mot avec picasso est franchement géant fallais y penser. enfin j'espère que tu va nous refaire d'autre écrit car j'ai vraiment aimé ton style d'écriture qui est assez fluide et facile à lire.
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Azraël

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyJeu 22 Mar - 23:46

Ce n'est pas le seul texte de Myrien ici, la plupart des membres ont déjà plusieurs écrits à leur actif. Pour trouver les textes par auteur, tu peux jeter un oeil dans le sommaire. Tout le monde n'a pas complété le sien mais quelques uns l'ont déjà fait.
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 23 Mar - 0:37

Merci Gabby et merci Azraël pour ta petite précision. Effectivement Gabby, il y a une partie Sommaire, et ceux qui ont le leur ont mis le lien dans leur signature Wink
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Aleyna

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyDim 15 Avr - 1:37

Hahaha, j'ai bien ri ! Bon, je ne sais pas si c'était censé être drôle mais Henri était si énervé que cela en est drôle Smile J'ai trouvé ça bien écrit et fluide. Au début, je ne comprenais pas ce qu'il faisait là pour quelques pots, voire des seaux. Et quand j'ai lu le passage de la lueur dans les yeux du juge, j'ai compris qu'il était passé à briser les cervelles ! Le jeu de mots avec Picasso est vraiment bien trouvé, bravo !
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyDim 15 Avr - 1:39

Merci beaucoup Aleyna =]
Je suis content si le personnage t'a fait rire !
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Françoise_Moisie

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 18 Mai - 13:15

Mais elle est chouette cette histoire !! J'ai bien aimé ! Bravo !!
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Myrien
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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyVen 18 Mai - 13:27

Oh ben merci tata.
Ca fait plaisir de voir que mes textes sont redécouverts par certain(e)s Smile
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Jean-Paul

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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyLun 13 Aoû - 18:47

Contre-avocat : procureur sans doute
le pic à sceaux : le pic à seaux

Les 3 premières lignes sont à assouplir sans doute (l'entrée en matière, la mise en situation).
Globalement, le texte est bien, le sujet intéressant et bien mené... pour moi.
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Myrien
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Myrien


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MessageSujet: Re: Mon Picasso.   Mon Picasso. EmptyLun 13 Aoû - 20:13

Merci de tes précisions et de ton commentaire =)
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