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 Terreur nocturne

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MessageSujet: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 4:02

Voila mon premier texte depuis un bon petit moment. Le fait que Plume d'Ecrivain ait rouvert m'a redonné l'envie d'écrire. Je n'ai pas l'habitude de faire des trucs comme ça, mais il se trouve que j'ai fait cette nuit un cauchemar et qu'en me réveillant, j'avais envie d'en faire une histoire. Donc voici la première et la deuxième parties fraîchement écrites (elle sera découpée en au moins cinq). Je posterais la suite dans la journée. J'hésite à le mettre dans horreur, parce que bon, c'est vrai que l'histoire fait peur mais y'à pas de fantômes ni de zombies. C'est un mélange d'horreur, de policier et de quelque chose d'autre. Vous verrez bien Razz Bonne lecture I love you


Lundi : 1er cycle.

On était lundi. Je me réveillais avec le sentiment que quelque chose n’allait pas. Sensation fugace que je chassais bien vite en buvant un verre de lait chaud, en grignotant quelques madeleines et en prenant une bonne douche. Le lundi je commençais les cours à 10h30. J’étais censée prendre le bus à 9h40 pour pouvoir retrouver Cécile dans le tram en centre ville, à 10h. Je m’habillais rapidement d’un jeans large et d’un pull avant de donner à boire à Mousse, mon minuscule cactus posé sur l’étagère, si petit que comme je n’avais pas de coupelle j’avais réussi à faire tenir son pot dans un bouchon de bouteille de lait.
Puis je vérifiais l’heure et après avoir enfiler mon écharpe de laine noire et mon manteau en cuir, une paire d’écouteurs vissées dans les oreilles, je sortis dehors au son de Cocorosie. Il faisait frais, mais au mois d’octobre nous avions encore des températures tout à fait acceptable. J’étais en retard comme d’habitude. Je dus traverser la rue en courant pour réussir à attraper le bus de la ligne numéro 5, et ce dernier était tellement bondé que je restais debout tout au long du trajet. Cela faisait maintenant un mois que j’avais entamé ma première année à la fac. Lettres Modernes, pour moi qui était une passionnée de littérature, ça avait toujours été mon rêve. Mais j’avais vite déchanté. J’avais dut apprendre à lire quatre livres en même temps et à écrire 300 mots à la seconde pour réussir à suivre le cours. Les professeurs avaient été adorables dès le départ : « nous ne sommes pas ici pour nous amuser, à la fin de cette année, une personne sur deux présentes dans cette salle devra avoir abandonné. »
Charmant. Mais ils n’avaient pourtant pas torts. Quelques semaines seulement avaient passé et déjà cinq personnes avaient déserté. Mais j’avais bien l’intention de tenir jusqu’au bout. Je n’avais pas le choix, de toute manière.
Comme prévu, arrivée en centre ville Cécile m’envoya un texto pour me dire que son tram arrivait et je montais dedans, la retrouvant assise dans un coin. Elle m’avait même réservé une place à côté d’elle.
Destination : hôpital debre.
« -prête pour une nouvelle semaine ? Me demanda t’elle avec un sourire.
-Pas vraiment non. J’ai la flemme intergalactique.
-Moi aussi... en plus mon chat me fait des misères.
-Comme d’habitude. Ton chat est un taré psychopathe. »
Et nous continuâmes ainsi jusqu’à être arrivée au campus. Une marée d’étudiants se pressait en continu jusqu’aux grilles, quatre personnes habillées en bleu se chargeaient de distribuer le journal. Ils m’en donnèrent un alors que je passais prêt d’eux, à Cécile aussi et elle me lança :
« -Justement je n’avais plus de journal pour la litière de Wonder. »
Mais elle prit néanmoins la peine de l’ouvrir pour lire son horoscope alors que nous traversions le parc pour nous rendre vers le bâtiment 17, celui réservé aux langues.
Nous commencions la journée par un cours de phonétique. Au début, nous pensions que ce serait le cours le moins passionnant de toute l’année. En réalité c’était le plus intéressant et surtout le moins prise de tête. Il suffisait d’apprendre l’alphabet phonétique international pour retranscrire des textes. Ensuite il fallait rajouter les alphabets phonétiques régionaux, qui variait selon les accents. Pour chaque son, un symbole. Ainsi j’avais appris qu’il existait différents o, différents a, différents è et é. Bref, comme ça, ça n’avait rien de passionnant je vous l’accorde, mais au moins il n’y avait aucune dissertation à rendre et pas de bouquin de 300 pages à lire. Contrairement aux autres matières. Voila pourquoi j’aimais la phonétique. C’était simple. Il suffisait d’apprendre.
Mais alors que nous nous approchions des portes, je me rendis compte que des voitures, dont l’une appartenant à la police, étaient garées devant la porte et deux représentants de l’ordre empêchaient les étudiants de rentrer, les renvoyant dans la direction opposée après avoir échangé quelques paroles. Je me dirigeais vers eux, curieuse. Quelque chose de grave s’était-il passé ? Je ne vis rien d’anormal lorsque je m’approchais d’une fenêtre pour regarder à l’intérieur des lieux. Mais étrangement, je ne pus m’empêcher de frissonner.
« -Bonjour excusez moi, qu’est ce qui se passe ? Pourquoi ne pouvons-nous pas aller en cours ? Demandais-je poliment au premier garde.
-On a retrouvé quelqu’un de mort dans une des salles mademoiselle, les enquêteurs sont sur les lieux du crime et personne ne doit entrer. A moins que vous n’ayez des informations susceptibles de les aider. »
Ce qui n’était pas le cas.
Choquée, je retournais vers Cécile qui m’avait attendu un peu plus loin. Un meurtre ? Un suicide ? Bon sang. Je savais que le campus de la fac était dangereux le soir. Une de mes amies s’était faite braqué et volé son ordinateur portable en prenant le tram à 21h. Et une femme avait été retrouvé brûlée, l’an passé, entre deux voitures, à cause d’une querelle amoureuse. Il ne fallait pas s’attarder à l’université après 20h, tout le monde le savait. Et quelqu’un avait été tué.
« -Alors ?
-Ils ont... trouvé un cadavre. Alors personne ne peut rentrer. »
Elle écarquilla les yeux.
« -Qui ? C’est qui... qui est mort ? »
Elle tout comme moi espérions que ce n’était pas quelqu’un que nous connaissions. Je haussais les épaules pour lui montrer que j’ignorais l’identité de la victime. Peut-être en serions-nous plus au cours de la journée. La police ne pouvait pas nous laisser dans l’ignorance, après tout, ça s’était passé dans notre propre bâtiment. C’était peut-être quelqu’un que j’avais croisé chaque jour, en sortant de cours. Quelqu’un avec qui j’avais discuté, ou bien sympathisé. Cette idée était effrayante.
___

Le midi, le bâtiment n’avait toujours pas réouvert ses portes et les rumeurs circulaient déjà à toute allure aux oreilles. L’hypothèse du suicide avait été écarté. On avait appris au cours de la matinée que le corps avait été retrouvé déchiqueté en plusieurs morceaux. C’était donc un meurtre. L’identité de la victime ? Jeremy Laung. Un étudiant d’anglais en deuxième année. C’était une vague connaissance, l’ami d’une amie, elle même amie d’une amie. J’avais dut le rencontrer à une soirée et nous avions discuté. Je le connaissais pourtant suffisamment pour savoir qu’il avait un petit frère nommé Maxime, dont l’existence serait à jamais bouleversé par cette disparition.
Une cellule de crise avait été ouverte, des journalistes s’étaient précipités devant le bâtiment 17 pour filmer les premières images du carnage. Le corps de Jeremy était éparpillé un peu partout dans les couloirs et les salles. Le sol recouvert de sang. L’atroce image qui s’empara de moi m’empêcha d’avaler quoique ce soit. Pâle comme un linge, je m’empressais de retourner en cours et essayais de me concentrer un maximum sur ce que disait le professeur. Ce dernier tentait tant bien que mal de garder un ton assuré et un air calme, mais son masque se fissurait et il laissait entrevoir son angoisse et sa peine. Jeremy Laung avait été l’un de ses étudiants. Jeremy Laung. Ce nom était à présent sur toutes les bouches...
Je fus soulagée en rentrant chez moi, à 17h. Enfin seule, je me fis un café et allumais mon ordinateur. Je n’allumerais pas la télé, je savais d’avance ce qui ferait la une des informations. Petite veinarde.
Je passais donc le reste de la soirée à geeker et à écouter de la musique, jouant à des jeux stupides sur internet pour ne plus penser à ce qui c’était produit le matin. Mais mon esprit ne pouvait se détourner bien longtemps de cet odieux et terrifiant crime. J’ouvris un logiciel de traitement de texte pour résumer en quelques lignes ce que j’avais appris, puis je regardais un film et allais me coucher...


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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 4:47

Mardi : Connexion.

Le lendemain, mon moral allait mieux. Je commençais les cours à 8h, je me levais donc à 6h la tête encore un peu dans les vapes. Mes neurones se connectaient tellement lentement qu’irrémédiablement je finis par être en retard. Je faillis me rendormir au dessus de mon bol.
Je courus à nouveau pour attraper mon bus et cette fois, je pus m’assoir. Il y avait un homme au fond qui regardait dans le vide et insultait tous ceux qui avaient le malheur de passer devant lui. Je le voyais assez régulièrement et, m’étant moi-même faite engueuler à plusieurs reprises, je savais désormais que je ne devais pas passer devant lui. J’attendis quelques minutes le tram, ma respiration provoquait un nuage de buée dans l’air. Des collégiennes passèrent devant moi en criant et en riant. Un jeune homme habillé en bleu me donna le journal. Le meurtre de la veille était en première page. Je le fourrais dans mon sac sans m’attarder sur l’image. Je vis quelques personnes de ma promo arriver et attendre à mes côtés. J’hésitais à les rejoindre. Une des filles m’adressa un petit sourire et je finis donc par m’approcher, mise en confiance par cet échange discret. Tendant l’oreille, j’essayais de m’intéresser à la conversation.
« -Vous croyez qu’ils vont trouver le meurtrier ?
-Évidemment. Mais il a dut s’enfuir.
-Peut-être pas. Peut-être est-il justement rester pour tromper la police. Rester pile sous leur nez pour mieux leur échapper ! »
Ça papotait encore de Jeremy. Bon sang. Arg ! Même cette expression me renvoyait au meurtre ! Je dressais intérieurement une liste des mots auxquels je devais éviter de penser : sang, carnage, mauvais, horrible, étudiant, université. J’étais plutôt mal barrée. En passant tous les jours devant les lieux du crime je risquais d’avoir du mal à ne pas y penser. Heureusement nos cours avaient été déplacés dans le bâtiment d’à côté. Je m’imaginais mal me rendre dans la salle où, la veille, un bout du corps avait été retrouvé. Vive le malaise.
« -ça fait peur quand même. »
Sans blague.
Quand le tram arriva je m’empressais de monter dedans et de retrouver Cécile pour ne plus avoir à les entendre. Mais elle même n’avait pas de sujet plus passionnant à m’offrir. Passer les petites embûches de la vie étudiante et son chat toujours plus fou, elle voulut parler de Jeremy, mais je l’arrêtais d’un regard suppliant. Etais-je donc la seule à ne pas vouloir y penser ? Qu’est ce qu’ils avaient tous à s’intéresser à quelque chose d’aussi sordide ? On aurait dit la toute nouvelle attraction du siècle ! C’était un meurtre bordel, un m.e.u.r.t.r.e. Cela n’avait rien d’intéressant, c’était juste écoeurant, révoltant. Quelqu’un se baladait sur le campus et avait tué un garçon. C’était horrible, affreux, terrifiant. Et dire que ça aurait put être moi. Ou bien Cécile, ou bien cette fille qui m’avait sourit. Ma gorge se serra. Je devais vraiment arrêté d’y penser. L’idée que quelque chose n’allait pas... Je m’étais levée la veille avec un mauvais pressentiment. Une prémonition ? L’instinct ?
En descendant du tram une fille en bleue m’interpella. Je sortis le journal de mon sac et lui montrais : « Je l’ai déjà, désolée. » Elle se détourna aussitôt de moi pour tendre ses journaux aux autres qui affluaient.
Arrivée devant la salle d’informatique, nous attendîmes tous en silence. Le prof arriva avec quelques minutes de retard, ouvrit la salle, alluma la lumière et se poussa pour nous laisser entrer. Je fus la première. La salle informatique était configurée d’une très étrange façon. Au centre, il y avait une plate-forme surélevée en forme de cercle, où trônaient une dizaine ordinateurs. Je m’y dirigeais et m’installais à l'un d'eux, voyant arriver le reste de la classe. C’est alors que mon pied toucha quelque chose. Shoota, plus précisément, dans un objet plutôt lourd. Je sursautais. Quelqu’un avait oublié un sac ? Je me penchais doucement, posant une main sur la table pour ne pas tomber. Et mon coeur se souleva. La tête me tourna alors que brusquement, je lâchais un hurlement, me dégageant de la chaise, reculant d’un bond à l’autre bout du cercle. Un spasme de terreur me submergea, je n’en finissais plus de crier mon horreur grandissante. Parce que là, sous la table. Ce n’était pas un sac. C’était des têtes. Deux têtes. J’avais shooté dans l’une d’elles. Et une marre de sang s’était formée sous la table, j’en avais plein les baskets. Je me suis mise à trembler jusqu’à en avoir mal partout, mes dents claquaient alors que mes yeux ne pouvaient quitter mes chaussures tâchées. D’autres filles se mirent à hurler en se penchant à leurs tours sous la table. Le professeur nous fit alors tous sortir et appela l’administration, qui envoya quelqu’un dans le bâtiment 17 pour chercher un policier. Des larmes roulèrent le long de mes joues. Un nouveau meurtre. Et j’avais shooté dans une tête.
Monsieur Requier posa une main sur mon épaule et me secoua, et je sanglotais, horrifiée par ce que j’avais vu. Deux têtes. Appartenant à de vraies personnes. Des vraies personnes...
Rester pile sous leur nez pour mieux leur échapper.
Le meurtrier était toujours présent.
J’avais laissé des traces de sang au sol jusqu’à la sortie de la salle. Les autres me regardaient, les yeux tout aussi effarées que moi. Je tremblais toujours, incapable de me retenir, incapable d’effacer la brève vision sanglante. J’inspirais, expirais. Le souffle me manquait. Je finis par me laisser glisser au sol, posant ma tête contre le béton froid. Des points noirs défilaient.
« -Mademoiselle ressaisissez-vous. Souhaitez vous que nous appelions une ambulance ? »
Je secouais mollement la tête. Non, non pas d’ambulance pitié... Je voulais rentrer chez moi... Je fermais un instant les yeux, mais les rouvris aussitôt en revoyant les têtes. Où étaient passés les corps ? Quelqu’un... les avait décapité. Et les corps avaient disparus, disparus, disparus. Quelqu’un s’amusait à jouer aux devinettes. Qu’est ce qui est mort et qui n’a pas de corps ? Une tête décapitée. Et le meilleur : deux têtes décapitées.
Qui étaient les victimes cette fois ? J’essuyais mes larmes.
Une heure plus tard, je fus entendue par les enquêteurs ainsi que tout le reste de ma classe et le professeur. Après avoir vérifié avec un psychologue que ma santé mentale ne risquait pas de flancher, ils nous relâchèrent ensuite pour le reste de la journée en nous conseillant, à moi personnellement, d’aller parler à « quelqu’un ».
Je retournais aussitôt à mon appartement. Je vomis dans les toilettes et jetais mes chaussures dans la première poubelle, avant d’envoyer le sac poubelle dans une benne, et la benne dans la rue. Je vomis à nouveau puis allais me laisser tomber sur le lit pour m’endormir aussitôt...
Ce fut un sms qui me réveilla en sursaut, aux alentours de 16h. Un sms de Cécile :
« Alice Chapeaublanc et Benjamin Tourlier. »
Le nom des victimes. Elle était restée à la fac pour pouvoir continuer à suivre l’affaire.
En lisant le sms, la première pensée qui m’effleura fut : merde, on dirait que ça se rapproche.
J’avais raison. Si Jeremy n’était qu’une vague connaissance, Alice et Benjamin, eux, étaient des amis. Pas des amis proches, mais disons... des amis d’amis. Un rang avait sauté. Un rang... Je repoussais de toutes mes forces l’idée sinistre qui m’avait frôlé. J’étais stupide. J’étais vraiment nulle, il était évident que je n’étais pas la cible de ces meurtres, n’est-ce pas ? Même si toutes ces personnes étaient en connections directes ou indirectes avec moi, ça n’avait aucun rapport. Quelqu’un s’amusait à tuer et il choisissait ses victimes au hasard. Je n’étais pas concernée. Pas du tout.
Je me mis à nouveau à pleurer de toutes les larmes de mon corps. Alice. Ah ! Alice ! Ma belle Alice, qui me faisait tellement rire. Et Benjamin l’élève modèle. En couple. Tous les deux si gentils. Comment, comment ?!? Et pourquoi eux ? Je l'ignorais. Tout ce que je savais, c'est qu'il y avait un individu dehors qui faisait régner la terreur au sein de l'université...
Je dus me rendormir, car je rêvais que j'étais dans un avion en papier, volant au dessus de l'océan indien. Et l'avion prenait feu.


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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 8:51

Wouah 0.0
Quel cauchemar!!! Brrrr....

Très bien retranscrit, franchement. Deux trois fautes par ci, par là, mais pas catastrophiques...

Mais très bien décrit, détaillé, fouillé. Un bon texte. Tellement bien que j'ai des tas d'émotions dans la tête.... Bravo!
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 9:57

Ton texte m'a subjugué. On entre vraiment dans la tête de ton personnage. Et ces meurtres... Brrr j'en ai eu froid dans le dos.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire. La façon de penser de cette fille tu la décris si bien que ça passe avec légèreté ( moi je n'y arrive pas, mes textes sont toujours plutôt... retenue)

Tu vas faire une suite? Je l’appréhende déjà.
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 11:55

oh merci ! I love you ça fait hyper longtemps que je n'ai pas écrit, je ne pensais pas être capable d'écrire quelque chose de bonne qualité Embarassed
oui, il va y avoir une suite. En fait l'histoire dure jusqu'à vendredi, mais je n'ai pas posté la suite cette nuit parce que j'avais besoin de dormir Razz
Le jour suivant sera posté dans la journée, je suis vraiment contente que ça vous plaise, encore merci pour vos commentaires I love you
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 11:59

De rien, c'est normal.

Hâte de lire la suite, parce que je veux savoir comment cela finit ^^
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 12:51

Mercredi : Tension

Le mercredi, Cécile m’envoya un sms pour me dire qu’elle ne viendrait pas en cours. Et comme j’avais séché vendredi dernier, elle me prêterait ses cours et prendrait les miens. Echange de bons procédés. Je ne lui demandais pas pourquoi, j’avais déjà ma petite idée. A mon avis, beaucoup d’élèves allaient se faire porter pâle durant quelques jours. Alors pourquoi, moi, y allais-je ? Bonne question. Pour m’occuper l’esprit, probablement. J’étais seule à l’appartement, avec ce qui s’était produit, rester isolée n’était pas la meilleure des solutions. Il fallait que je sois avec des gens sinon j’allais me mettre à psychoter comme une folle (aha mais oui ! quitte à psychoter autant le faire à plusieurs, histoire de se faire encore plus peur !). Un nouveau bâtiment de l’université avait été fermé au public. Si ça continuait comme ça, ça serait toute la fac qu’ils bloqueraient. Je priais pour que le tueur soit arrêté avant la fin de la semaine. Aujourd’hui même, si possible.
Pendant le trajet qui me menait à l’université, je me mis à réfléchir en essayant de garder un calme et une certaine distance vis à vis de tout ça. C’est ce que faisait les enquêteurs, non ? Et si j’étais la personne censée mourir à la fin, puisque indubitablement, les meurtres se... « rapprochaient » de moi, il fallait que je résolve l’énigme. Que je trouve qui était l’assassin, avant qu’il ne me tue. Il avait déjà tué trois personnes. La première était un garçon. Jeremy. Découpé en morceaux. Non, pas découpé. Arraché, comme s’il avait été écartelé. Le corps avait été trouvé lundi, il avait été tué dans la nuit. Benjamin et Alice... Je dus me retenir de ne pas à nouveau fondre en larmes et essayais de me détacher, je devais réussir à rester froide face aux faits... Rester de marbre... Benjamin et Alice donc... avaient été tués dans la nuit du lundi au mardi. On n’avait toujours pas retrouvé les corps, aux dernières nouvelles. Seulement les têtes, dans la salle informatique. Le tueur pouvait être n’importe qui, mais comment savoir ? Une personne des plus gentilles pouvait en fait mener une vie à la Docteur Jekyll et Mister Hyde, un étudiant le jour, tueur d’étudiantes le soir ; un professeur attentif qui assassine ses élèves la nuit ; une secrétaire vengeresse ; une femme de ménage... qui ? Il existait des gens qui n’étaient pas fous, mais qui tuaient pour le simple plaisir de prendre une vie... Et quelqu’un de ce genre se baladait en ce moment même ici...
Mais peut-être que je me trompais. Peut-être que tout ça n’avait aucun rapport avec moi. Après tout, il est normal de croire que lorsque quelque chose se produit, on en est la victime. C’est humain. Tout le monde maintenant avait peur d’être le prochain sur la liste, même les professeurs. Tout le monde.
Je me rendis compte que je tremblais un peu et que des sueurs froides me coulaient dans le dos. Je devais vraiment me calmer, j’allais claqué d’une crise cardiaque avant la fin de la journée.
Le menton posé au creux de ma paume je regardais défiler le paysage rural. Le campus croix rouge, là où se situait mon université, se trouvait en plein milieu d’une cité de HLM, de logements sociaux et de petites maisons miteuses. La banlieue quoi. La ligne de tram avait été créée cet été dans le but de rendre l’endroit plus dynamique, facile d’accès et agréable. Ce qui n’était pas franchement une réussite.
A la fac c’était l’effervescence. Les étudiants qui distribuaient les journaux n’avaient jamais été autant sollicités. L’affaire morbide qui faisait la une depuis le début de la semaine remportait un succès fou. Ils voulaient tous se tenir au courant des dernières actualités concernant Jeremy Laung, Benjamin Tourlier et Alice Chapeaublanc. Mais les enquêteurs n’avaient malheureusement pas beaucoup d’informations à nous offrir, si ce n’est qu’il s’agissait évidement d’une affaire de meurtre en série. Des personnes proches des victimes avaient été interrogées sans qu’aucun indice ne soit trouvé. Toutes avaient un alibi parfait. Le cercle des suspects allait donc être élargi. En ferais-je partie ?
Songeuse, je suivais de loin un groupe de filles de ma promo. Je ne me rappelais plus en quelle salle j’avais cours, j’aurais put le savoir en regardant dans mon agenda mais comme elles se rendaient au même endroit que moi, je n’avais finalement qu’à les suivre. Nous commencions par un cours magistrale de littérature comparée. L’après midi, j’avais histoire de la musique et travaux dirigés de littérature française jusqu’à 17h. J’allais devoir être bien attentive pour pouvoir ensuite donner mes notes à Cécile. Ne pas m’endormir allait être très difficile car à vrai dire, j’étais épuisée. J’avais fait un cauchemar, encore. J’en faisais environ deux par semaine, parfois plus. Souvent les mêmes, mais cette nuit ça avait été un inédit. Ma meilleure amie m’avait un jour conseillé d’aller voir un psychologue. Pour elle peut-être que mes rêves voulaient dire quelque chose. Mais cela faisait des années que mes terreurs nocturnes avaient commencé et je ne voyais pas ce que cela pouvait bien signifier. Et puis j’avais toujours été méfiante vis à vis des psychologues. Auparavant j’aurais aimé entrer en fac de psy, mais c’était une voix complètement bouchée et ma mère me l’avait interdit. J’étais à la fois fascinée et dubitative face à ces gens capables de déchiffrer les âmes. Charlatans ou compétences réelles ? Je suppose que beaucoup de personnes se posaient les mêmes questions que moi, et il n’y avait aucun moyen de savoir la vérité.
« -OH MON DIEU !!!! »
Le cris me fit tressaillir et je sortis aussitôt de mes pensées. C’était l’une des filles qui avait hurlé. Elles avaient posé une main sur leurs bouches, les yeux grands ouverts, et fixaient quelque chose en répétant des mots que je ne comprenais pas. J’arrivais vers elle en courant. Un nouveau meurtre, j’en étais sur. La lumière était éteinte dans toutes les salles, les portes closes, sauf une. Mon coeur battait la chamade. Je remarquais que la fenêtre du couloir qui donnait sur la salle ouverte était teintée d’une manière différente par rapport aux autres. Plus sombre, comme les vitres de voiture. Je m’approchais, les lèvres entrouvertes, la respiration saccadée.
« -Non, non Marion ne t’approche pas. Me supplia une des étudiantes.
-C’est du sang. Murmurais-je, plus pour moi même que pour elle, alors que mes yeux parcouraient la surface vitrée qui brillait d’une lueur pourpre.
-Oui... oui putain, du sang. »
Je me détournais. Je savais déjà ce qu’on trouverait, en poussant la porte entrebâillée. Et je refusais d’être la première témoin de ce spectacle. La vision des têtes s’imposa à nouveau à moi et je fus prise de nausée. Non, non, je ne devais pas vomir... J’eux un haut le coeur et je me demandais où pouvaient bien se trouver les toilettes les plus proches.
« -On devrait... aller chercher quelqu’un... »
L’une des filles partit en courant.
Au bout du couloir, peut-être ? Il devait bien y avoir des toilettes dans le coin. Un nouveau spasme me parcourut et je m’agrippais au rebord de la fenêtre pour ne pas tomber, avant de retirer ma main tout aussi vite pour m’écarter du sang. Il était peut-être de l’autre côté de la vitre, mais rester juste à côté n’améliorait pas l’état déjà pitoyable dans lequel je me trouvais.
Des policiers, professeurs et étudiants accoururent. L’un des représentants de l’ordre donna un coup de pied dans la porte et alluma la lumière avant d’entrer. Nous retenions tous notre souffle... Tout ce que nous entendîmes, ce fut un hoquet de surprise, et un soupir désespéré : « mon dieu... »
__
L’université fut interdite d’accès dans l’après midi, pour une durée indéterminée. Les professeurs mettraient les cours sur internet. On ne nous dit pas qui était la nouvelle victime du tueur. J’envoyais un texto à Cécile pour lui parler des évènements. Je n’obtins aucune réponse.
Ma mère me téléphona vers 17h, morte d’inquiétude. Ça m’étonnait qu’elle n’ait pas appelé plus tôt, mais mes parents ne regardaient pas souvent les infos.
« -Chérie, comment te sens-tu ?
-Bien maman, ne t’en fais pas... (ce n'était en effet pas moi qu'on avait retrouvé décapité...)
-Fais attention à toi, je t’en supplie.
-Oui.
-Les enquêteurs ont des pistes ?
-Non, pour le moment aucune, les tueurs en série sont toujours difficiles à attraper... »
Elle me laissa une heure plus tard en me demandant à nouveau de faire attention, et je lui promis que de ne pas m’attirer d’ennuis. Du moins, j’allais essayer. Je me demandais un instant si, dans l’hypothèse où j’étais la personne visée, le tueur sautant un rang chaque jour, il allait finir par s’en prendre à ma famille. Je faillis me jeter sur le téléphone pour rappeler ma mère et lui faire part de mes pensées, mais je n’en fis rien. Je voulais croire que je me trompais. Ma famille était à des centaines de kilomètres de là, personne ne pouvait les atteindre.
A la place, j’appelais Cécile. Je n’avais pas eu de ses nouvelles de la journée, il fallait que je lui parle sinon j’allais devenir folle.
« - Oui ?
-C’est Marion, tu aurais put répondre à mes sms quand même... »
Il y eut un silence au bout du fil. J’entendis un bruit bizarre, aigu et un peu haché. Elle pleurait. Je me sentis soudain coupable de la sermonner et ma voix devint moins dur pour prendre des intonations douces et inquiètes :
« -Oh Cécile, qu’est ce qui se passe ma puce ? Dis le moi, tu sais que je suis là pour toi...
-Je... »
Elle fut prise d’une quinte de toux.
« -Marion... Sylvain est mort... »
Hin ?!?
Non attendez, je la refais.
Hin !!!!!?
Mon silence voulait tout dire. Sylvain était le petit ami de Cécile, ils sortaient ensemble depuis plus de trois ans. Je n’avais jamais été en très bon terme avec lui, disons que cela relevait plus d’une entente cordiale que d’une réelle amitié. Il était jaloux de la relation quasi fusionnelle que j’entretenais avec elle.
« -Oui tu sais... le tueur... ce matin... la victime c’est Sylvain. La police m’a appelé... »
___

Nous décidâmes de passer la soirée ensemble. J’arrivais chez elle une dizaine de minutes après avoir raccrocher et je la pris dans mes bras, ridicule barrière face à la perte de l’être qu’elle aimait le plus au monde. Elle avait passé la journée à pleurer. Son maquillage barbouillait son visage. Nous nous endormîmes collées l’une contre l’autre, terrifiées et persuadées plus que jamais d’être les prochaines sur le tableau de chasse...


Dernière édition par Bulletproof le Jeu 13 Oct - 19:48, édité 1 fois
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Isil
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyJeu 13 Oct - 16:53

C'est vraiment... vraiment bon.
Je me suis laissée emporter par le récit. Que le personnage principal soit une étudiante nous fait entrer plus facilement dans le récit, comme si tout cela était réel. Les réactions aussi (envie de vomir, tremblements...) sont crédibles. Pas de super héroïne qui regarde les choses froidement (même si elle tente, comme on essayerait tous de le faire!), non, juste une fille qui, comme nous, n'a jamais été confronté à ce genre d'événement et qui prend peur en constatant que tout cela se rapproche d'elle.
Sa façon de s'exprimer, aussi, naturelle. Pas de "puis-je vous questionner, n'est-il paaas"... J'ai aimé le premier dialogue entre les deux étudiantes pour ça.
Bref, j'attends la suite avec impatience !
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyDim 16 Oct - 14:13

J'ai commencé à lire en me disant "bon, je vais lire le premier post, puis je verrai.". Et Finalement, j'ai lu le deuxième, et finalement finalement j'ai vu qu'il y avait eu un troisième post, et je l'ai lu aussi !

Que dire ?
Des fautes des rares (que j'ai oublié de noter. Je me souviens de connections ou lieu de connexions dans le chap' éponyme, et voix au lieu de voie, dans le chapitre deux ou trois. Et c'est tout, donc ne perdons pas de temps avec ces détails).

Que dire d'autre ?
J'ai lu tout ça d'un seul coup. C'est très bien dosé, entre la pensée de l'héroïne, l'avancée de l'histoire, le rapprochement des meurtre (j'ai trouvé ça super). Je sais pas comment le dire : ton histoire a un très bon rythme. Et ça c'est très bien pour moi.
J'aime être dans la tête de l'héroïne, ses doutes, ses réflexions...
Le phénomène d'habitude est sympa aussi. Chaque jour est une journée comme celle de la veille, et pourtant il y a une véritable progression.

Bah, je m'embrouille dans ma têt : j'ai vraiment aimé te lire et vais continuer cette histoire ! =)

Citation :
« Alice Chapeaublanc et Benjamin Tourlier. »
Le nom des victimes. Elle était restée à la fac pour pouvoir continuer à suivre l’affaire.
En lisant le sms, la première pensée qui m’effleura fut : merde, on dirait que ça se rapproche.
J’avais raison. Si Jeremy n’était qu’une vague connaissance, Alice et Benjamin, eux, étaient des amis. Pas des amis proches, mais disons... des amis d’amis. Un rang avait sauté. Un rang... Je repoussais de toutes mes forces l’idée sinistre qui m’avait frôlé. J’étais stupide. J’étais vraiment nulle, il était évident que je n’étais pas la cible de ces meurtres, n’est-ce pas ? Même si toutes ces personnes étaient en connections directes ou indirectes avec moi, ça n’avait aucun rapport. Quelqu’un s’amusait à tuer et il choisissait ses victimes au hasard. Je n’étais pas concernée. Pas du tout.
Je me mis à nouveau à pleurer de toutes les larmes de mon corps. Alice. Ah ! Alice ! Ma belle Alice, qui me faisait tellement rire. Et Benjamin l’élève modèle. En couple. Tous les deux si gentils. Comment, comment ?!? Et pourquoi eux ? Je l'ignorais. Tout ce que je savais, c'est qu'il y avait un individu dehors qui faisait régner la terreur au sein de l'université...
Je dus me rendormir, car je rêvais que j'étais dans un avion en papier, volant au dessus de l'océan indien. Et l'avion prenait feu.

Elle croit devenir folle et en même temps elle en est persuadée. C'est très bien écrit.

Voila voila ! Merci et garde cette qualité d'écriture ! =)
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BlutEngel

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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyDim 16 Oct - 16:56

Très bonne suite, je me suis laissée embarquer dans cette histoire, décidément j'adore!
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyLun 17 Oct - 15:01

merci beaucoup ! I love you merci Myriem pour ce commentaire qui m'a vraiment touché... (c'est marrant que tu aies tilté sur connection, parce que j'ai moi aussi je ne me rappelais plus de la bonne orthographe et mon correcteur orthographique acceptait les deux @_@) en fait tous vos commentaires me touchent, je suis vraiment... hm... touchée ? *out*

la suite (et fin) aurait du être postée ce weekend mais mon pc portable a eu un maudit bug et je n'arrive plus à ouvrir le fichier =_= alors je posterais du coup dans la semaine I love you
encore merci pour tout ces commentaires encourageants Embarassed Embarassed
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyMer 26 Oct - 17:38

Tout comme Myrien j'ai lut le premier post me disant, j'verrai ensuite, puis le deuxième...et sans m'en rendre compte j'avais fini le troisième !!

Être dans la tête de l'héroïne nous donne presque l'impression qu'elle est en fait nous, ou que nous sommes elle comme tu préfères. Je m'suis surprise à regarder autour de moi, pas forcément très rassurée :-).

J'aime le réalisme de ses réactions, j'en ai soupé de ces héros qui sont les plus fort et qui peuvent supporter des situations de ce genre sans ciller >.< ...

En fait, j'aime tout. Je trouves très peu à redire...

J'attend la fin avec une grande impatience :-).
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Isil
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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyMer 26 Oct - 21:22

Mnémosyne a écrit:

Être dans la tête de l'héroïne nous donne presque l'impression qu'elle est en fait nous, ou que nous sommes elle comme tu préfères. Je m'suis surprise à regarder autour de moi, pas forcément très rassurée :-).

J'aime le réalisme de ses réactions, j'en ai soupé de ces héros qui sont les plus fort et qui peuvent supporter des situations de ce genre sans ciller >.< ...

J'attend la fin avec une grande impatience :-).


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Laélia

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MessageSujet: Re: Terreur nocturne   Terreur nocturne EmptyLun 7 Nov - 0:58

Tout a été dit plus haut.
Moi j'ai aimée l'histoire et j'attend la fin avec impatience. J'ai une petite idée de la direction de ton histoire... Mais peux-être que tu vas me surprendre en nous donnant une finale inattendue!
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