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| Le guerrier qui n'aimait pas les oignons | |
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+5Mnémosyne Alfred Myrien Enora Iniourfeïss 9 participants | Auteur | Message |
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Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Dim 25 Déc - 20:02 | |
| Le guerrier qui n’aimait pas les oignons Lucien était un homme intelligent. Il était raffiné et courtois. Il avait le don de plaire à n’importe qui. Et pourtant, Lucien était frustré. Ce brave homme n’avait qu’un seul souhait. Celui de rencontrer un guerrier, car les guerriers possédaient du charisme. Lucien en était rempli, lui-aussi, mais il voulait rencontrer un autre type de charisme, celui du guerrier. L’image que donnaient ces aventuriers brutaux et téméraires était l’inverse de la sienne. Lui faisait tout pour plaire, alors que le guerrier ne faisait rien pour arriver à cette fin, et cela en dégageait une grande force sociale. Il se vêtait n’importe comment, avait les cheveux en pétard, les mains abîmées, les ongles noirs, les dents jaunes, la peau bronzée par la crasse et de la barbe mal taillée. En plus, il portait des objets de mort mal entretenus à sa ceinture. Et par-dessus tout, il fumait, et buvait continuellement de l’alcool nocif dans sa flasque. Ces hommes charmaient car ils ne se souciaient de rien, les rendant imposants, ténébreux et donc mystérieux.
Il y avait ce guerrier, nommé Albert. Ce barbare des terres du Nord avait la réputation d’être très fort dans le guerrisme – charisme du combattant. Il paraissait qu’il transmettait le froid de son pays juste en véhiculant l’air autour de lui. Après sa glaciale présence, il inspirait la terreur à travers son regard perçant et noir de son vécu solitaire. Quiconque pouvait le croiser ne résistait pas à l’envie de fuir en courant. Imaginer la puissance de sa voix après avoir goûté à sa froideur n’était même pas envisageable. Cependant, le plus cher souhait de Lucien était de le rencontrer. Juste voir son imposante personne passer devant lui dans la rue lui aurait provoqué des bouffées de chaleur pouvant rivaliser avec le froid importé par ce barbare. Il avait rêvé plusieurs fois d’une telle rencontre, mais au lieu de s’évanouir les veines glacées, il se réveillait en sueur. Sa frustration grandissait un peu plus chaque jour. Chaque matin, il prévoyait de sortir le soir en espérant croiser l’être tant charismatique. Mais chaque soir, il revenait bredouille. Sa femme souffrait aussi de cette frustration, car chaque nuit, dans son sommeil, ce n’était plus « Isabelle » qu’il prononçait mais « Albert ».
Puis vint enfin le jour où son rêve se réalisa…
Lucien était sorti, comme tous les soirs, quand le crépuscule se faisait. Il marchait sans sourire dans la rue, blasé de tout. Les gens ne le reconnaissaient pas, il avait presque l’air d’un de ces aventuriers qu’il vénérait tant. Il ignorait parfaitement le monde qui l’entourait. C’est alors qu’une femme déboula d’un tournant en hurlant. Elle tomba violemment et se releva comme si de rien n’était. Elle reprit sa course sans s’arrêter de bégayer : – A-al-bbbb-bert ! La panique était totale. Tout le monde se mit à courir, laissant paniers et sacs sur le sol. Ils s’enfermèrent chez eux, clôturèrent les volets et coupèrent leurs lampes à huile. La rumeur de la présence d’un homme avait provoqué une ville fantôme. Seul Albert avait ce pouvoir. Et seul un homme ne bougea pas devant cette nouvelle. Des larmes de joie et de peur coulaient sur ses joues. Il restait planté dans la ruelle, voyant le barbare du Nord s’avancer au bout de celle-ci. Lucien était satisfait. Albert était encore plus grand que dans ses pensées, c’était un géant. Vêtu de sa grosse fourrure, on aurait dit qu’il avait tué dix ours blancs pour se confectionner ce manteau nonchalant. Il vacillait, comme si une blessure à la jambe l’empêchait de se tenir droit et d’avancer linéairement. Le mastodonte passa à côté du gringalet sans lui lancer un regard. Il piqua une pomme sur un étal, sans payer, car le vendeur n’était plus là, et la dévora en deux coups de mâchoires. Lucien imaginait cet homme broyer des membres avec ses mâchoires. Il souriait à cette image. Il voyait enfin son rêve se réaliser. Le guerrier quitta son champ de vision. Alors Lucien se précipita avant de le perdre totalement de vue. Il se rassurait en se disant qu’il n’avait qu’à suivre les cris. Au tournant, il vit l’homme qui cognait au lieu de toquer à la porte d’une auberge en hurlant qu’on lui ouvre. Ses coups faisaient trembler les gonds. Le patron se décida finalement à ouvrir. Le barbare le menaça d’un regard noir. Et ceci suffit à provoquer une mécanique répétitive dans la bouche de sa cible. Rayé comme un disque de phonographe, l’aubergiste bloquait sur le mot « Pardon ». – A boire ! s’exclama la brute en se laissant tomber sur un tabouret, grinçant sous le poids de la bête. – Que voulez-vous, monsieur ? Qu’est-ce-que je vous sers ? Que vous ferait-il plaisir ? Que… – De l’alcool à cent-vingt degrés. L’homme resta planté, le visage devenant pâle. Il y avait un problème, il n’avait pas d’alcool à cent-vingt degrés. – Je n’ai que du cent, monseigneur. J’en suis navré. – Ca ira ! conclut le client en frappant du poing sur le guéridon. Le patron satisfit sa demande au plus vite. Il ramena une bouteille d’un litre de cet alcool au degré imbuvable ainsi qu’un petit verre. Il posa le tout sur la table et remplit le verre du Nordiste qui fixait la porte d’entrée du bar. Il fixait toujours l’entrée des bâtiments qu’il fréquentait afin de ne jamais être surpris par un adversaire. Il saisit le minuscule verre. D’un coup, la porte se mit à grincer. Le barbare but le breuvage d’un trait, fracassa le verre par terre, saisit sa hache ébréchée à sa ceinture et la catapulta à travers la pièce. Au moment où l’arme se plantait dans l’encadrement de la porte, Lucien pénétrait dans la salle. L’aubergiste s’évanouit au moment du choc. Albert le lorgna d’un air hautain. Et Lucien resta figé devant l’accueil. – T’es qui, toi ? – Euh… Je m’app… – On s’en balance. Tu veux ma tête ou pas ? – Non… Bien sûr que non ! – Qu’est-ce que tu veux alors ? – Vous parler. – Ok. Récupère ma hache et prends un siège. Lucien, tout joyeux d’être encore en vie et d’avoir gagné une audience avec LA célébrité, tenta de décrocher l’objet de mort. Après avoir tiré de toutes ses forces, les deux pieds plaqués contre le mur, Albert, épris de pitié, se sentit clément. – Laisse tomber la hache, tu m’as saoulé. Prends un siège, déclara-t-il en saisissant la bouteille. Il siphonna la moitié en trois gorgées. Il posa la bouteille en en fissurant le bas. Aucun trait dans son visage ne s’était relâché, l’homme était toujours aussi sobre. Lucien tira timidement un tabouret et s’assit silencieusement. Il attendait l’autorisation de parler. – Va-s’y, accouche. – Je suis votre plus grand admirateur. Depuis toujours, je veux vous rencontrer. J’aimerais pourvoir discuter avec vous, de vos exploits, de votre vie… – J’t’arrête de suite. J’raconte pas ma vie. – Permettez-moi au moins de vous inviter à manger, monsieur Albert. – Si t’y tiens, accepta le guerrier en saisissant à nouveau la bouteille. Albert devait la finir, car à la seconde pose de celle-ci, il n’en resterait que des tessons. Et c’est ce qu’il fit. – Il me faudra à boire aussi. La même chose. – Très bien. Je connais un excellent plat. La pintade farcie aux oignons sur un lit d’oignons et arrosée d’une liqueur d’oignon. C’est typique de la région. Vous allez adorer, j’en suis certain ! Le baroudeur releva les yeux et les plongea dans ceux du citadin. Lucien s’inquiétait. Qu’avait-il dit de travers ? Son regard l’effrayait au plus haut point. Il voulait fermer ses yeux, mais n’y arrivait pas, comme envoûté, comme si ses paupières étaient congelées par la froideur projetée par les pupilles du barbare. Lucien avait l’impression qu’il lisait ses pensées, et par la même occasion, il croyait pouvoir lire les siennes. C’est alors qu’après deux grosses minutes le géant avoua : – J’aime pas les oignons. Ca donne mauvaise haleine. Mais là, ce fut la fin du rêve de Lucien. Il était terriblement déçu. Il plongea alors à son tour son regard plein de haine dans celui du barbare. Celui-ci était un peu surpris. Il n’avait pas l’habitude de tels défis visuels, surtout avec des demi-portions comme lui. Lucien se mit à respirer fort, évacuant son stress, sa déception et son incompréhension par le souffle. Il se leva d’un bloc en renversant le tabouret. Il arma sa main et flanqua une incroyable gifle au guerrier. L’aubergiste, qui s’était réveillé au moment de la chute du tabouret, et les trois têtes de sa petite famille, observant la discussion des deux hommes par la porte entrouverte de l’arrière-boutique, avaient tout vu. Un « oh ! » incontrôlable était même sorti de la bouche du plus jeune enfant. En quelques secondes, Lucien réalisa l’inconscience de son acte. Il prit ses jambes à son cou, une drôle de technique pour s’enfuir à toute vitesse, mais cela semblait très bien fonctionner. Albert, étonné par l’attaque du bourgeois, resta planté dans ses songes. Ce ne fut que lorsque Lucien claqua la porte d’entrée qu’il réagit. Il retourna le guéridon qui vola avant de s’écraser sur un autre guéridon plus loin. Après avoir récupéré sa hache, il balança son pied dans la porte, et celle-ci, loin d’avoir la carrure d’encaisser le coup du géant, se défit de ses gonds et s’effondra dehors. Là, l’homme sortit puis poussa un hurlement de yéti qui résonna dans toute la ville.
Durant la course effrénée du citadin dans la retrouvaille de son appartement, il ressassait les paroles du guerrier. « J’aime pas les oignons. Ca donne mauvaise haleine. », avait-il dit. Quel était ce guerrier qui n’aimait pas les oignons parce qu’ils donnaient mauvaise haleine ? Ce n’était pas logique ! L’homme sentait la bête sur un rayon de dix mètres et refusait de manger des oignons parce qu’il se souciait de son haleine ? Etait-ce une plaisanterie ? Les guerriers étaient censés ne rien craindre, tout affronter, accepter chaque épreuve, n’avoir aucune faiblesse. Mais Albert n’aimait pas les oignons ! – Saperlipopette ! Mais quelle… mais quelle pédale ! s’exclama Lucien en cognant dans un panier de fruits sur un étal. Il ne voyait plus Albert comme un gros dur faisant virevolter des têtes avec sa hache ou mangeant un sanglier en trois bouchées, mais un escroc jouant de son image qui venait de perdre son pantalon. Il imaginait des centaines de personnes en cercle autour de lui en train de se moquer de la situation embarrassante de ce grand guerrier. Mine de rien, Lucien avait des lancées de douleurs dans la main ayant giflé le monstre. Avait-il brisé ses phalanges ? Il avait eu l’impression de claquer un mur. Les joues du barbare étaient rudes, rudes à cause du vent et du froid qu’il avait affrontés durant ses longs voyages.
De l’autre côté, Albert pénétra à nouveau dans la taverne et se précipita vers le patron, qui était toujours à moitié allongé. Il le souleva à un mètre du sol par le col. – C’était qui ce gars ? Il s’appelait… Non d’une succube fidèle ! Il m’a pas dit ! – Je… je… je… je… je… Le cinquième « je » fut de trop, Albert l’assomma en élevant brutalement le corps plus haut de manière à ce que son crâne percute le plafond. – Malheur ! La honte vient de s’abattre sur Albert ! cria-t-il lui-même. S’étant résigné à ne jamais trouver son agresseur, et ayant une quête à poursuivre, le barbare rangea sa hache, lâcha une pièce d’or pour le patron et quitta l’établissement. Une fois posté sur la porte étalée sur le sol comme sur le roc d’un loup alpha, il lâcha un hurlement semblable au précédent. Et comme son prédécesseur, il se propagea dans toutes les rues de la ville, tatouant chaque mur de son orgueil blessé.
Cette fois, Lucien l’entendit et ses poils vibrèrent sous l’intensité du cri. Tellement énervé, il pénétra dans son logement sans se demander si quelqu’un l’avait vu et dénoncé. Sa femme, rassurée de voir son homme en vie, se demandait pourquoi il était si rouge, comme s’il allait exploser. Son état justifiait le fait qu’elle ne lui pose aucune question. – Albert, c’est une daube ! tint à faire savoir Lucien. Isabelle, satisfaite par cette nouvelle vision de la brute, se retint de sourire, pensant à la susceptibilité qui devait sommeiller au fond de son mari. Sa jalousie s’atténuait enfin. Allait-il de nouveau prononcer son prénom dans ses rêves ? Elle l’espérait. Elle le prit dans ses bras et le consola du mieux qu’elle put.
Et c’est ainsi que se finit l’histoire d’Albert et Lucien, deux hommes profondément blessés. L’un par une forte déception dont le deuil serait long, et l’autre par une minable gifle ayant piqué son orgueil au plus haut point.
– ALBEEEEEEEEEEEERT ! Lucien ne s’apprêtait pas à susurrer de nouveau le prénom de sa femme dans ses rêves… FIN | |
| | | Enora Admin
Nombre de messages : 1018 Age : 38 Localisation : Là où mes rêves me conduisent...
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Lun 26 Déc - 16:04 | |
| x) Ce texte est comique ! Inattendu aussi... J'trouve ça chouette !
Ce qui est juste bizarre, c'est qu'il y a des éléments qui font assez contemporains et puis d'autres qui font histoires héroïque... Du coup ça perturbe. Genre le peye qui s'appelle Lucien et qui utilise du vocabulaire normal... Et puis Albert entre dans une auberge et est un guerrier. Enfin j'arrive pas à trouver mes mots pour expliquer ça mais t'as compris hein ? =D Je m'attendais à plus de vocabulaire spécifiques aux histoires fantasy...
You understand ? J'espère parce que je me comprend à peine... :')
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| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Lun 26 Déc - 17:19 | |
| Eh bien, merci encore ! ^^ Je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! En effet, ça se passe dans un milieu quelque peu fantastique. Et il est vrai que leur vocabulaire peut-être anachronismique (tiens, ce mot est un anachronisme, car il n'existe pas encore ~~). Par contre, Lucien, tu trouves que ça fait forcément contemporain ? Dans les dialogues, j'ai tendance à les jouer à notre époque, c'est pour ça que j'ai souvent du mal à les adapter. Ca peut donner du charme au texte, comme ça peut perturber, en effet. J'essaierai de faire attention. J'ai tendance à me plonger dans un univers à la Naheulbeuk.
Suite au conseil d'Alfred, j'ai commencé à lire les chapitres de ton histoire. C'est sympa, mais tous ces mystères m'ont frustré, car c'était Noël, et que je n'avais pas forcément le temps de continuer. ^^
PS : Je verrai pour réadapter les dialogues, si vous jugez ça nécessaire. Car j'hésite fortement. | |
| | | Enora Admin
Nombre de messages : 1018 Age : 38 Localisation : Là où mes rêves me conduisent...
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 27 Déc - 10:09 | |
| Lucien ça fait peut être vieux genre début du 20ème siècle (encore que je n'ai pas épluché la liste des prénoms masculins donnés au 20ème et encore moins avant ou après) mais pas assez vieux (à mon avis) pour ce genre d'histoire ^^
PS : Attendons l'avis d'autres lecteurs pour voir s'il est nécessaire de changer les dialogues de ton texte... ! | |
| | | Myrien Admin
Nombre de messages : 1695 Age : 38 Localisation : Sur une route
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 5 Jan - 14:20 | |
| Avis d'un autre lecteur :
Merci ! J'ai adoré.
Contrairement à Enora, le décalage - parallélisme entre fantasy et monde moderne est très bien passé pour moi. Il donnait à voir des images nouvelles et je me voyais autant dans une ville avec des appartement quand dans un monde fantasy avec des villes perdues dans le froid et des auberges un peu miteuses.
Le vocabulaire est particulièrement riche, je crois n'avoir jamais lu aussi peu de répétitions dans un texte. A tel point que j'en viens à en parler ici et maintenant, ce qui est une première pour moi. Pas une phrase sans un mot spécifique. J'ai même relu tant ça m'avait fait bizarre. J'ai du mal à mettre un mot sur cette sensation mais j'espère que tu comprendras Iniourfeïss.
J'ai bien ri intérieurement durant ma lecture. Je retrouvais un peu de cette folie ambiante qu'on retrouve dans l'écriture de cet auteur anonyme du Livre sans Nom. Ça sent un peu le Tarantino (histoire de donner l'exemple des libraires concernant ce bouquin). Ça ne s'attarde pas sur certains détails, ça va droit au but, et pourtant ça ne manque pas de panache.
Une très bonne première lecture sur ce forum après mon absence bien trop longue.
PS : Oui, lire les premiers chapitres du lire d'Enora : c'est bien !! | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 5 Jan - 16:19 | |
| Que dire... ? Wow ! Putain ! (désolé, c'est une injure, je sais, c'est proscrit !) Eh bien, je ne sais vraiment pas quoi dire. Je comprends ce que tu veux dire et je te remercie pour un tel commentaire. Ca m'a fait un bien fou, je suis resté baba. Un pur choc émotionnel. THE compliment, quoi !
MERCI !
Dire que j'l'ai envoyé à une amie qui m'a dit que le vocabulaire était pauvre, et que ça faisait enfantin. ~~ Je me dois de lui envoyer ton commentaire ! Ai-je le droit ? (Même si tu refuses, j'le ferais. ^^)
Trop merci encore ! | |
| | | Myrien Admin
Nombre de messages : 1695 Age : 38 Localisation : Sur une route
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 5 Jan - 16:33 | |
| Je trouve paaaaas du tout ton vocabulaire pauvre ni enfantin. Du tout. Le ton est léger. C'est pas du sérieux lourd type polar noir, et c'est ce léger décalage qui le rend si sympa à lire. Et pour le pauvre... j'avoue que je ne comprends pas en quoi. Du tout. Nada. Niet.
Donc oui, tu as ma bénédiction pour transmettre mon commentaire à ton amie, et même que tu peux l'argumenter et l'expliquer à ta sauce ! =D Mais il est copyright, alors t'es gentil, tu cites "Myrien", à la fin. | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 5 Jan - 16:49 | |
| Mince, je ne t'ai pas cité. J'y vais. ~~ | |
| | | Enora Admin
Nombre de messages : 1018 Age : 38 Localisation : Là où mes rêves me conduisent...
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 5 Jan - 21:05 | |
| Hahaha Aller Iniourrr' J'suis avec toi... Myrien le retouuuur.. I'm so Happy ! | |
| | | Alfred
Nombre de messages : 362 Age : 74 Localisation : Gotham City
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Ven 6 Jan - 10:09 | |
| Bonjour,
J'ai envie de dire "Alfred, le retour" également. Pomp it up ? (accent british-o-français très prononcé)
Monsieur Iniour' (permettez-moi cette simplification), Votre titre était tout à fait intrigant. Le texte qui a suivit tout à fait... étrange. Il faut croire que je ne suis pas encore tout à fait habitué à la fantasy et au mélange des univers. Mais mes rares lectures dans ce domaine m'ont permis d'en retenir une maxime. Dans la fantasy, tout est possible. C'est donc en en rappelant cela à l'esprit que j'ai continué ma lecture avec un homme commun issu, semble-t-il, de notre monde moderne et un "barbare nordique". Et bien l'effet est saisissant. Cela déroute, il faut se le dire. Cela comporte certains désagrément durant la lecture, comme l'a très justement souligné mademoiselle Enora, mais cela comporte aussi une juste dose de légèreté.
Je me pose donc entre l'avis d'Enora et de Myrien, reconnaissant la critique et les qualités. Bien que, je vous le dis, les qualités ne sont venus qu'après cette petite réflexion que j'ai eu. C'est donc un bon texte, qui aurait peut-être gagné a être travailler davantage. Mais contrairement au dernier que j'ai réalisé, le votre, au moins, était corrigé d'avance, et ça c'est appréciable également.
Cordialement, | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Ven 6 Jan - 11:06 | |
| Merci pour votre commentaire, cher Alfred (et non Albert, comme je vous ai nommé sur Facebook plus tôt, quelle honte !). Je ne pense pas que je le retravaillerai, suite au commentaire de Myrien. Car, même si je ne l'avais pas vu comme ça à la base, l'interprétation d'un mélange actuel/fantasy me plaît. Mais, je comprends les désagréments qu'il a pu vous causer. Si vous avez trouvé ce texte bon, alors je suis satisfait. | |
| | | Mnémosyne
Nombre de messages : 1123 Age : 123 Localisation : Les Enfers
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mer 18 Jan - 22:33 | |
| J'ai beaucoup aimé aussi !! J'avoue avoir sourit souvent, et être à la limite de rigoler plusieurs fois. Je penses que, si j'habitais dans ce monde, moi aussi je rêverais de rencontrer en vrai des guerriers...Mais euh...Pas comme ça. Et j'avoue que cet Albert a un peu tué le mythe au final UxU".
Bref tout ce que j'aurais put dire à déjà été dit, et comme j'ai horreur des répétitions...D'ailleurs en parlant de ça, de temps en temps, il y en avait quand même pas mal dans tes phrases. Mais ce n'est qu'un avis personnel, qui me vient de mon grand-père. Cette haine se transmet on dirait. Bref UxU".
Ah et un tout petit bémol aussi : de temps en temps, je trouve que le style est un peu..."brutal". Tu m'diras, ça va bien avec le thème (uhuh) mais...Arf je ne sais pas trop comment m'exprimer. Il est quelque peu...Boom. Niuh...Est-ce que tu comprends ce que je veux dire? Si non...Bah zut alors x_x. | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mer 18 Jan - 23:10 | |
| Les répétitions sont pas mal présentes au début, c'est vrai. Mais après, je ne pense pas trop que ce soit le cas. A ma relecture, elles m'ont dérangé, j'ai un peu arrangé le texte. Après, mon style, brutal ? ^^ D'un côté, si c'est le cas, sache que je ne le vois pas comme un bémol. Car la brutalité a tendance à surprendre et mettre du piment. Et parfois, je peux lancer certaines phrases de façon rapide, mais je n'irais pas jusqu'à brutal. Du moins, je pense. En tout cas, merci. | |
| | | Mnémosyne
Nombre de messages : 1123 Age : 123 Localisation : Les Enfers
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Jeu 19 Jan - 0:05 | |
| Je parlais en effet du début ;-). De toute manière, on arrange presque toujours nos textes...pendant longtemps...très longtemps...Enfin, de mon point de vue. Le texte original est souvent bien différent de la version finale.
En fait ce n'était pas vraiment un bémol...Considère cela plus comme...Une remarque. Tout simplement. Et comme tu dis, c'est assez étonnant à certains moments, donc je supposes que ce style te convient bien :-).
Bref, keep going comme on dit. | |
| | | Azraël
Nombre de messages : 1277 Age : 35
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 28 Fév - 14:15 | |
| Mes yeux étaient tombés sur le premier commentaire d'Enora avant de commencer le texte. J'ai donc porté une attention particulière au vocabulaire employé dans les dialogues, et aux prénoms. Sauf que, pour ma part, c'est très bien passé. Je suis soulagé de t'avoir vu citer "un univers à la Naheulbeuk" puisque c'est absolument comme cela que j'ai ressenti ton texte. Un monde fantasy, mais totalement décalé. J'ai eu peur de mal saisir ton univers en te lisant, peur que mon impression soit fausse et que ce décalage ne soit que le fruit d'une erreur. J'aurais été frustré. Mais me voilà rassuré !
L'histoire, quant à elle, ne paye pas de mine, mais est si bien racontée que je l'ai appréhendée comme le récit d'une anecdote d'un monde lointain conté autour d'un feu de camp. C'est très agréable, j'ai beaucoup apprécié. Tu comprendras aussi par là que la forme, le style et l'orthographe ne seront pas commentés outre mesure puisque très bons. Pas la peine de chipoter, je ne me souviens même plus des quelques erreurs que j'avais pu croiser. Mais cela ne t'échappera pas si tu te penches à nouveau sur ton texte pour une correction.
Petite critique pas bien poussée, je l'admets, mais tout y est. Bravo ! | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 28 Fév - 15:24 | |
| Eh, bah ! Merci pour ce commentaire ! =) C'est parfait si ton interprétation a été de la sorte ! | |
| | | Maître Kong
Nombre de messages : 181 Age : 124 Localisation : Edgecombe
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 28 Fév - 18:21 | |
| muhahahahahaha Maître Kong aime les récits décalés de ce genre! Les noms ne m'ont point dérangé. On peut se trouver dans un univers Fantasy sans s'appeler Fyürk fils de Yochlisul. Justement, ça simplifie les choses. | |
| | | Tord
Nombre de messages : 273
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 28 Fév - 18:41 | |
| Ah oui, il est chouette ce texte !
C'est d'ailleurs assez marrant parce que je trouve que l'histoire en elle-même n'est pas exceptionnelle, mais que t'arrives à la rendre vachement intéressante. C'est peut-être le style (que je trouve très bon) ou alors l'ambiance que t'arrives à mettre autour de l'histoire mais en tout cas, c'est vachement plaisant à lire. | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Mar 28 Fév - 19:13 | |
| Waouw ! Tous ces commentaires me comblent de bonheur. Je vous remercie. J'avais pensé à créer une suite, mais je verrais. | |
| | | BlutEngel
Nombre de messages : 1087 Age : 34 Localisation : Turku, Varsinais-Suomi, Suomi
| Sujet: Re: Le guerrier qui n'aimait pas les oignons Lun 25 Juin - 16:53 | |
| Quel comique! Quel retournement de situation! Et cette fin là, à mourir de rire (ouais la dernière phrase).
Cela me fait penser à Donjon de Naheulbeuk, du moins le principe de tordre le cou au genre. | |
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