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 Le grand voyage de Robert Douglas Spedden

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Azraël

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MessageSujet: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyDim 13 Mai - 17:28

Comme je le disais en introduction du texte "Le petit garçon et la boîte à musique" publié dans "Romances", je me suis lancé pour défi d'écrire dans chaque partie de la section "Textes". Me voici donc dans la zone "Historique" !
J'espère avoir réussi à faire quelque chose de bien !
Bonne lecture !

_____

Les affaires des ateliers Steiff étaient florissantes. Spécialisés dans les jouets, ils faisaient le bonheur des enfants qui, partout dans le monde, raffolaient de leurs créations. Seulement, en ce jour de 1909, un employé des célèbres ateliers acheva la confection d'un ours en peluche bien particulier. Blanc, en laine de mohair, les pattes articulées et les yeux de verre noir, il était destiné à un enfant très probablement issu d'une famille aisée. Mais après tout, à ce stade de sa vie, cette peluche n'était rien d'autre qu'un objet et la personne qui lui apporta les dernières retouches ne se préoccupa sans doute pas du petit garçon ou de la petite fille qui le tiendrait un jour dans ses bras. Et pourtant... Si cette personne dont l'Histoire n'a pas retenu le nom s'était douté de l'aventure qui attendait cet ourson, le regard qu'il lui avait porté avant de l'envoyer sur l'étagère d'un magasin de jouets aurait été bien différent.

La peluche blanche prit place dans les rayons d'une grande boutique spécialisée de New-York, où elle patienta jusqu'à ce qu'une dame y entre, quelques temps plus tard et marque un changement dans la vie de deux petits êtres : l'ours blanc et un très jeune garçon qui n'était autre que son neveu.

Son nom était Robert Douglas Spedden. Lorsque sa tante lui offrit la peluche, il était âgé de quatre ans et s'apprêtait à partir en voyage avec ses parents, Frédéric et Margaretta, de riches New-Yorkais qui se plaisaient à parcourir le monde. Les deux amis s'adoptèrent l'un l'autre et devinrent très vite inséparables. Après l'atelier et l'attente dans les rayons du magasin de jouets, l'ours avait enfin une famille et un nom. Car Robert, aussitôt, le baptisa Polar.

Plus jamais Robert ne se déplaça sans son fidèle compagnon. A partir de cet instant, tous deux voyagèrent à travers le monde ensemble, en compagnie de Mr et Mrs Spedden, et se rendirent à chaque événement main dans la main. Polar avait beaucoup de chance d'avoir trouvé un ami si attentionné. Privilège que peu d'ours en peluche peuvent se targuer d'avoir, il disposait de son propre mobilier afin de vivre aussi correctement que l'enfant.

Oui, Robert et Polar étaient inséparables. C'est pourquoi il eut été inconcevable que l'ours ne soit pas du voyage lorsque la famille Spedden, après un long périple, décida de rentrer à New-York. Hors de question pour le petit garçon de ne pas partager la traversée du Titanic sans Polar.

Les Spedden, embarquèrent sur le paquebot le 10 avril 1912 alors que le soleil se couchait. Un soleil qui devait les accompagner tout au long de la croisière, jusqu'à ce que le navire ne sombre dans l'Atlantique Nord quelques jours plus tard. Mais cela, personne ne le savait encore.

Tout au long de leur voyage, y compris sur le Titanic, Frédéric, Margaretta, Robert et Polar étaient accompagnés par deux domestiques, dont Elizabeth Burns, nurse de l'enfant qui, éprouvant quelques difficultés à prononcer son nom, l'appelait « Muddie Boons ». La famille Spedden et ses domestiques prirent ainsi place en première classe, profitant au mieux de la majesté inégalée du paquebot sans se douter qu'au fil des heures, des jours et des nuits s'emboîtaient les éléments qui devaient conduire le navire vers son destin tragique quatre jours plus tard.

Le 11 avril, alors que le Titanic se dirigeait vers Queenstown, sa dernière escale avant de prendre le large vers New-York, Robert et son père décidèrent de sortir sur le pont, baigné par la lueur du soleil matinal. Profitant de l'espace à sa disposition, le petit garçon de six ans amena sa toupie et, sous le regard de son père, la lança sur le bois neuf du pont du paquebot. Une scène que le Révérend Franck Browne, qui lui aussi profitait de l'air frais de ce deuxième jour de croisière, ne put s'empêcher de prendre en photo, immortalisant un court instant de ce début de croisière, dernier jour avant que les premiers éléments qui auraient dû laisser présager de la catastrophe ne parviennent aux oreilles du Commandant Edward Smith.

Les premiers signalements d'iceberg lui furent transmis dès le 12 avril. De la glace, de la brume épaisse... Le danger approchait. Un danger qui lui fut confirmé le lendemain à la réception de nouveaux avertissements. Pourtant, alors que les passagers profitaient des conditions idéales de cette croisière historique, une dame de première classe laissa traîner une oreille indiscrète vers une conversation qui se tenait derrière elle, entre le commandant et Bruce Ismay, directeur des chantiers qui avaient eu la lourde tâche de construire le navire, et Edward Smith. Signalement d'icebergs en tête, le commandant se laissa convaincre par Ismay d'accélérer la vitesse du Titanic, ajoutant une nouvelle pierre à la sépulture du paquebot dans l'ignorance générale.

Le soleil finit par se lever sur le 14 avril 1912. Une journée sans encombre, hormis pour le commandant qui, à nouveau, était averti du danger de la glace. Le petit Robert et l'ours Polar, quant à eux, continuaient à profiter des joies du Titanic jusqu'au coucher. Sous ses couvertures, Robert se laissa emporter par le sommeil, et c'était une bonne chose. Il lui faudrait être en forme pour supporter l'incroyable nuit qu'il était sur le point de vivre.

A l'approche de la collision fatale, les acteurs de la tragédie prirent place sur la scène flottante. A 22h, Frédérick Fleet et Reginald Lee montèrent dans le nid-de-pie afin de veiller sur les flots, et ainsi sur les passagers parmi lesquels Robert Spedden, profondément endormi. L'opérateur radio, quant à lui, entra en communication avec le cap Race, au Portugal. Détail sans importance ? Sûrement pas. Car moins d'une heure avant de heurter le bloc de glace de plein fouet, le Titanic reçut un dernier et inquiétant avertissement : le Calfornian, situé à une trentaine de kilomètres au Nord du Titanic, était prisonnier des glaces. Ce à quoi l'opérateur radio répondit : « Dégagez ! Taisez vous ! Je suis en communication avec le cap Race ! ». Et à 23h25, un quart d'heure avant le drame, le Californian coupa toute communication.

23h40

Son de cloche. Téléphone en passerelle pour avertir du danger. Panique. Les secondes parurent interminables pour l'équipage qui, malgré tous les efforts du monde pour éviter la catastrophe, observèrent la montagne de glace approcher inexorablement.
Puis le choc. Parmi les passagers, la stupéfaction fit place à l'interrogation. Parmi l'équipage, on attendit de connaître la marche à suivre jusqu'à ce que le Capitaine n'ordonne l'arrêt des machines. Malgré l'inquiétante situation, la peur se mêla à l'espoir que le choc ne soit pas assez important pour se mettre en travers du bon déroulement de la croisière. Pourtant, il ne fallut que peu de temps pour que le couperet tombe. L'architecte du paquebot, Thomas Andrews, fut catégorique : le Titanic était condamné. Aussitôt, l'ordre d'évacuer le paquebot fut lancé.

Le choc n'avait pas réveillé Robert Spedden, toujours profondément endormi auprès de Polar, qui l'avait probablement suivi dans de vastes contrées oniriques. Frédéric et Margaretta Spedden, eux, savaient. Ils savaient que le lit de l'enfant et l'ensemble du navire allaient reposer au fin fond de l'Atlantique Nord et qu'il fallait évacuer. Mais hors de question de brusquer le petit Robert. Muddie Boons se rendit donc auprès de lui et, après l'avoir doucement tiré des bras rassurants de Morphée, se pencha sur lui et déclara en guise d'explication :

- Viens, on va faire un voyage pour voir les étoiles.

Obéissant, l'enfant suivit sa nurse. La famille se prépara à sortir, Margaretta attrapa Polar qu'elle donna à son fils, puis tous sortirent sur le pont. Déjà, les canots de sauvetage se préparaient à partir tandis que la rumeur du naufrage imminent faisait monter la panique à bord. Il avait été décidé que les femmes et les enfants devaient évacuer en premier. Alors, au son de l'orchestre qui, sur le pont, accompagnait d'une douce mélodie la lente agonie du géant d'acier, les premières familles furent déchirées. On entendit les pleurs des enfants en apprenant que leur père devrait rester à bord, on vit des mères tenter de rester dignes en leur annonçant qu'il les rejoindrait bientôt, on vit des épouses serrer leur mari plus fort que jamais entre leurs bras en refoulant l'atroce mais évidente idée que plus jamais ils ne se reverraient. Plus bas, les passagers de deuxième et seconde classes étaient retenus par des officiers qui devaient leur apprendre que la vie avait un prix. Que la leur avait moins de valeur que celle des voyageurs qui avaient payé le prix fort pour embarquer et seraient donc les premiers à être assurés de survivre. Oui, c'était plus qu'un simple billet pour une croisière que les passagers avaient choisi. C'était un numéro de passage. Mais à ce stade du naufrage, peu de gens avaient conscience que tout le monde ne verrait pas son tour arriver. Peu de gens connaissaient la pièce finale ajoutée à la construction du paquebot : l'orgueil. Personne n'avait envisagé que le Titanic puisse sombrer. Personne n'avait songé à placer assez de canots de sauvetage sur le paquebot pour venir en aide à chaque passager, du plus fortuné au plus pauvre.

La famille Spedden et ses deux domestiques observaient avec effroi le terrible spectacle de l'évacuation sur le pont d'embarcation. Polar dans ses bras, le petit Robert n'avait probablement pas conscience de la peur qui s'insinuait peu à peu en chaque membre de son entourage. Les officiers répétaient cette phrase, toujours cette phrase qui marquerait peut être à jamais le destin de la famille.

Les femmes et les enfants d'abord !

Qu'adviendrait-il de Frédéric Spedden ? Parviendrait-il à les rejoindre plus tôt ? Lui-même avait conscience du danger qui le guettait, pour sûr. Mais il était temps pour sa famille de partir, de monter dans le troisième canot de sauvetage qui, peu à peu, se remplissait de passagers de première classe. Un à un, les membres du petit groupe embarquèrent. Le père observa sa femme et son fils saisir leur chance de survivre à la catastrophe, sans même savoir s'il pourrait à nouveau contempler le spectacle de ce petit garçon de six ans, une peluche blanche serrée dans ses bras.

Mais dans le malheur du paquebot, Frédéric trouva sa chance. Les officiers avaient pris quelques libertés avec les règles et si les canots avaient été testés avec le poids de soixante-dix hommes, les premiers partirent à moitié pleins, sacrifiant des vies en plus pour la sécurité et le confort de ceux qui auraient la chance de rentrer chez eux. C'est ainsi que, la place ne manquant pas, alors qu'il savourait pour ce qu'il croyait être la dernière fois le visage de son épouse et de son enfant, Frédéric Spedden reçut l'autorisation de l'officier chargé de l'embarquement du canot numéro trois de monter.

En toute innocence, sans probablement comprendre ce qui se passait vraiment, Robert Spedden se laissa bercer par les mouvements du canot de sauvetage qui s'éloignait lentement des cris déchirants et des fusées de détresse qui priaient vainement les bateaux alentours de venir porter secours. Tandis que l'enfant s'endormait paisiblement, Polar serré contre lui, les autres survivants ne purent détacher les yeux du spectacle apocalyptique de ce grand navire sombrant peu à peu dans les flots, de ces familles séparées de force, de ces enfants qui avaient eu la malchance de naître d'une mère trop peu fortunée pour se voir assurée leur survie, de ces membres d'équipage condamnés au même destin que ce navire, loin de leur famille, de leurs amis, sans avoir eu la possibilité de leur dire au revoir.

Robert Spedden ouvrit les yeux à l'aube, alors que le soleil se levait sur un océan endeuillé. Lorsque son regard se posa sur les icebergs qui parsemaient le paysage, l'enfant innocent se tourna vers sa nurse :

- Oh, Muddie ! Regarde le joli Pôle Nord sans Père Noël dessus !

Une réplique qui marqua son entourage et lui apporta ce brin de fraîcheur nécessaire après une nuit entière passée à tenter de calmer la douleur du traumatisme.
Le canot finit par s'approcher du Carpathia, le navire le plus proche du Titanic, qui accueillait les survivants. Les passagers furent transférés, un à un, sur le pont. Mais bientôt, on réalisa que l'un d'eux était resté dans le petit bateau : un ours blanc de peluche.
Robert se rendit très vite compte de la disparition de Polar. Inconsolable, il vit peu de temps après sa mère revenir de la boutique de souvenirs du Carpathia, un nouvel ours en peluche en mains. Mais qui aurait pu remplacer son ami ? Aucun ours en peluche au monde n'aurait pu prendre la place de celui qui l'avait accompagné autour du monde, de celui qui s'était tenu contre lui pour le rassurer au centre des cris et des pleurs des passagers du Titanic terrorisés par la mort. Non, Polar ne pouvait être remplacé et il comptait d'ailleurs bien le faire savoir. C'est pourquoi, toujours à l'abandon au fond du canot de bois, il s'arrangea pour attirer l'attention d'un marin, qui le ramassa. Le destin avait réuni les deux amis après l'atelier et le magasin de jouets, et il comptait bien s'arranger pour ne pas les séparer si vite. Alors, il se trouva que le marin qui avait trouvé Polar fut l'un de ceux qui, auparavant, avait déjà croisé l'ourson dans les bras de Robert. Il s'empressa donc de partir à la recherche du petit garçon, et permit aux deux compagnons de se retrouver et de devenir, après les épreuves traversées ensemble cette nuit là, plus inséparables que jamais.

L'histoire étonnante de ces deux petits personnages courageux toucha profondément leur entourage. C'est ainsi que Margaretta Spedden, l'année suivante, décida d'écrire l'aventure de cet ourson, de sa rencontre avec son ami, et de son extraordinaire voyage sur le Titanic.

Retrouvée bien des années plus tard, cette histoire fut proposée à un éditeur par un membre de la famille Spedden, et l'aventure de Robert et Polar parcourut le monde sous le nom de « Polar, l'Ours du Titanic ».

A la fin de ce livre, Polar lui même prononçait cette dernière phrase : « Il a été un bon maître et j'espère qu'il aura le bonheur d'avoir une vie longue et heureuse. Bien que je me rende compte que, les années passant, je le verrai de moins en moins, je serai convaincu, quoiqu'il arrive, que j'occupe une grande place dans son coeur sincère et tendre et qu'il sera loyal envers moi jusqu'à la fin ».

Jusqu'à la fin, Robert Spedden aura donné tout l'amour qui l'habitait à cette petite peluche. Mais comme son ami après son embarcation sur le Carpathia, l'ourson fut confrontée à la peur de perdre à jamais cet enfant qui, un jour d'été de 1915, fut fauché par un camion en allant chercher une balle de tennis perdue sur la route.

Pourtant, contrairement à Robert le matin du 15 avril 1912, personne ne ramena son ami à Polar.

Aujourd'hui, il est dit que le petit ourson repose dans le caveau de la famille Spedden, endormi pour toujours et séparé des bras de celui qui l'avait protégé le temps de quelques années. Mais vous qui désormais connaissez cette histoire n'aurez pas de mal à croire qu'à l'heure à laquelle vous parcourez ces lignes, l'un des plus beaux navires du monde, invisible de tous, traverse les mers du monde avec, à son bord, un ourson de laine blanche et son plus fidèle ami, le garçon à la toupie.

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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyLun 14 Mai - 20:48

Ouééééééééééé Very Happy

Bon alors déjà :

Première chose ! J'avais mis ma Pizza au four !
Et j'ai commençé à lire et quand j'ai vu que ça parlait du Titanic, j'étais à fond dedans. J'ai relu plusieurs passages plusieurs fois ... Et j'ai oublié ma Pizza ... Elle est complètement cramée ... MERCI !

La deuxième chose :

Citation :
Comme je le disais en introduction du texte "Le petit garçon et la boîte à musique" publié dans "Romances", je me suis lancé pour défi d'écrire dans chaque partie de la section "Textes". Me voici donc dans la zone "Historique" !

Et là je me dis que tu dois être bien content qu'il n'y ai pas une rubrique "érotique" hein Very Happy

Plus serieusement.

J'ai bien aimé cette histoire ! C'est chouette ! C'est impec ! Champagne !
C'est drôle d'avoir appréhendé un texte sur le Titanic par cette histoire là : "Polar, the Titanic Bear". J'avais déjà entendu parlé, mais j'y avais pas vraiment fait attention.

Je commence par un point négatif.
Encore une fois, comme pour Myrien, j'ai pas eu l'impression d'y être. J'y étais pas. J'étais pas sur le bateau. Tu te rattrappes un peu sur la scène du naufrage où là, oui, y a eu deux trois passages où j'avais l'impression d'y être.

J'adore ça :

Citation :
Robert Spedden se laissa bercer par les mouvements du canot de sauvetage qui s'éloignait lentement des cris déchirants et des fusées de détresse qui priaient vainement les bateaux alentours de venir porter secours.

J'adore cette association d'idée. Se laisser bercer par les vagues et au loin les cris des passagers.
On a peut être du mal à se rendre compte à quel point ça devait être bruyant.
Je sais pas si vous êtes déjà passé à côté d'un chantier, et qu'une plaque d'acier tombe par terre. Le bruit assourdissant que ça fait.
Alors j'imagine le Titanic, plusieurs tonnes d'acier qui se contracte, travaille, se déchire , les cris des gens, ça devait être apocalyptique.

Y a une image que j'aime bien dans le film, c'est cette scène ou justement on voit les canneaux s'éloigner. Et ce brouaha de cris, de hurlements, l'acier qui travaille, la masse imposante du paquebot qui s'enfonce dans l'eau. Et au plan suivant, une vue aérienne complètement silencieuse ... Le bateau comme une maquette. Miniature au milieu de l'Océan. Le silence. En prenant un peu de hauteur on se rend compte de l'insignifiance du drame à l'echelle ... Terrestre. Naturelle. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire.


Enfin voilà, j'ai bien aimé quoi ! Very Happy

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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMar 15 Mai - 1:02

Merci bien Tata Françoise !

En effet, je reconnais que le lecteur peut difficilement se projeter sur le navire. Mais c'est un choix. Se concentrer sur l'histoire de Robert, qui ne devient vraiment intéressante qu'au moment du naufrage, et ne pas tourner la nouvelle en documentaire. Ce qui aurait été le cas si, avant le naufrage, j'avais comblé avec des choses très banales et de longues explications sur la vie pendant la croisière.

En tout cas, très content que cette nouvelle ait été appréciée par une connaisseuse !
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMar 15 Mai - 2:44

Haaaa, ben alors si c'est un choix, c'est réussi ! Very Happy

Mais c'est vrai ce que tu dis, y a une barrière subtile pour ne pas tomber dans le reportage. Ce qui serait dommage pour ce genre d'histoire.
Ca m'amuse de me dire que sur ces 4 jours, on peut écrire une infinité d'histoires différentes.

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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 16 Mai - 1:52

Oui il y a une infinité d'histoire à exploiter avec cette croisière. En se renseignant, on réalise que beaucoup de passagers ont vécu ce moment d'une manière assez singulière. Puis évidemment, il y a toutes les légendes qui tournent autour d'une naufrage.
Beaucoup de choses à dire et à raconter, donc. Je risque de m'y essayer à nouveau dans le futur.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 16 Mai - 11:48

Azraël a écrit:
Je risque de m'y essayer à nouveau dans le futur.


CHAMPAAAAGNE !!!
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 8:06

Salut Azraël,

Je vais commencer par les commentaires et remarques à chaud, pendant la lecture, avec des citations.

Citation :
Et pourtant... Si cette personne dont l'Histoire n'a pas retenu le nom s'était douté de l'aventure qui attendait cet ourson, le regard qu'il lui avait porté avant de l'envoyer sur l'étagère d'un magasin de jouets aurait été bien différent.
"s'était doutée", il me semble.

Citation :
[...]Le petit Robert et l'ours Polar, quant à eux, continuaient à profiter des joies du Titanic jusqu'au coucher.[...]

A l'approche de la collision fatale, les acteurs de la tragédie prirent place sur la scène flottante. A 22h, Frédérick Fleet et Reginald Lee montèrent dans le nid-de-pie afin de veiller sur les flots, et ainsi sur les passagers parmi lesquels Robert Spedden, profondément endormi.
Bon, là, je me dis "ok, on a compris que le petit Robert Spedden est sur le bateau." car son nom revient beaucoup trop à mon goût, même si c'est son histoire.

Citation :
On entendit les pleurs des enfants en apprenant que leur père devrait rester à bord, on vit des mères tenter de rester dignes en leur annonçant qu'il les rejoindrait bientôt,
Dans ce passage, je comprends que les mères restent dignes en annonçant quelque chose. Donc soit je lis mal (c'est bien possible), soit ce sont les pères qui parlent, soit il faudrait mettre "qu'elles" en référence à "des mères".

Citation :
Plus bas, les passagers de deuxième et seconde classes étaient retenus par des officiers qui devaient leur apprendre que la vie avait un prix. Que la leur avait moins de valeur que celle des voyageurs qui avaient payé le prix fort pour embarquer et seraient donc les premiers à être assurés de survivre. Oui, c'était plus qu'un simple billet pour une croisière que les passagers avaient choisi. C'était un numéro de passage.

Le constat du numéro de passage est très fort à la lecture.
"deuxième et seconde classe", c'est pas la même chose ?

Citation :
Le père observa sa femme et son fils saisir leur chance de survivre à la catastrophe, sans même savoir s'il pourrait à nouveau contempler le spectacle de ce petit garçon de six ans, une peluche blanche serrée dans ses bras.
Oui oui ok il a six ans, c'est un petit garçon et il s'appelle ROBERT XD


Citation :
Robert Spedden ouvrit les yeux à l'aube, alors que le soleil se levait sur un océan endeuillé. Lorsque son regard se posa sur les icebergs qui parsemaient le paysage, l'enfant innocent se tourna vers sa nurse :
- Oh, Muddie ! Regarde le joli Pôle Nord sans Père Noël dessus !
Une réplique qui marqua son entourage et lui apporta ce brin de fraîcheur nécessaire après une nuit entière passée à tenter de calmer la douleur du traumatisme.
Bon passage qui te permet d’éviter la description de la nuit qu’ont passé les adultes, tout en respectant celle, très différente, qu’a passé l’enfant. Le décalage entre l'horreur du vécu des adultes (non décrit, donc) et le doux sommeil de l'enfant inconscient du drame, c'est chouette.

Citation :
Le canot finit par s'approcher du Carpathia, le navire le plus proche du Titanic, qui accueillait les survivants. Les passagers furent transférés, un à un, sur le pont. Mais bientôt, on réalisa que l'un d'eux était resté dans le petit bateau : un ours blanc de peluche.
Robert se rendit très vite compte de la disparition de Polar. Inconsolable, il vit peu de temps après sa mère revenir de la boutique de souvenirs du Carpathia, un nouvel ours en peluche en mains. Mais qui aurait pu remplacer son ami ? Aucun ours en peluche au monde n'aurait pu prendre la place de celui qui l'avait accompagné autour du monde, de celui qui s'était tenu contre lui pour le rassurer au centre des cris et des pleurs des passagers du Titanic terrorisés par la mort.

C'est un passage étrange puisque tu donnes ici à l’enfant et à l’ours un vécu qu’ils n’ont pas, puisque pour eux, il n’y a pas eu de cris déchirants et tout le reste, ou bien j'ai zappé ce passage. Je me souviens plutôt que pour eux ça s'était passé différemment que pour les adultes.

Citation :
Non, Polar ne pouvait être remplacé et il comptait d'ailleurs bien le faire savoir. C'est pourquoi, toujours à l'abandon au fond du canot de bois, il s'arrangea pour attirer l'attention d'un marin, qui le ramassa.
Ici, j’avais cru que tu parlais du garçon et non de l’ours, du coup j’ai du relire le passage.

Citation :
[…]permit aux deux compagnons de se retrouver et de devenir, après les épreuves traversées ensemble cette nuit là, plus inséparables que jamais.
Là aussi ça me turlupine. Tu as décris le naufrage avec un enfant pas vraiment conscient de la chose, du coup ça crée un petit décalage pour moi. Ce qui est une épreuve pour les uns (adultes) ne l'est pas forcément pour d'autres (l'enfant).

Citation :
Mais comme son ami après son embarcation sur le Carpathia, l'ourson fut confrontée à la peur de perdre à jamais cet enfant qui,
"confronté"

___

Voilà pour les remarques "pendant lecture"

Même si c'est un texte historique, j'avoue qu'il y a eu plein de noms, et du coup je n'en est retenu aucun. J'ai quand même appris certaines choses intéressantes, des petits moments d'histoire comme le navire coincé dans la glace à quelques kilomètres seulement, les avertissements etc.

Par rapport à l'enfant et son innocence préservée, ça m'a pas mal gêné comme tu as pu le voir dans les commentaires. Peut-être que je vais contre la réalité historique et que l'enfant a vraiment dormi dans les canots, mais en fait... j'imagine mal quelqu'un dormir dans le froid et le bruit, ballotté par la houle. Si c'est le cas, ok j'ai rien dit. En tout cas, pendant ma lecture j'ai accepté ta vision de l'évènement perçu par l'enfant et du coup j'ai senti plusieurs décalages dans le texte, selon moi (comme écrit dans la première partie).

J'ai lu ce texte avec beaucoup de plaisir, je dois dire. Mais je ne me suis pas vraiment senti "dedans", plutôt l'impression d'être un regard extérieur omniscient qui se concentrait davantage sur un gamin. C'est une façon de faire intéressante, mais je n'ai pas vécu son histoire (je ne sis pas si je m'exprime bien, là).

En fait, je ne sais pas trop quoi dire. Ce texte est bon, je le reconnais, et le pont entre la fiction (la subjectivité apportée par l'auteur) et l'histoire (nombre d'éléments réels, références, etc) sont bien menés. Pourtant, mis à parts quelques passages, je n'ai pas été touché par l'histoire de ce petit duo, ni même par le naufrage du coup, puisqu'il est avant tout vu du point de vue de l'enfant. Ça m'a semblé froid. Difficile de m'exprimer clairement ce matin.

Bon, voilà. Je te dis bravo pour le courage dont tu as fait preuve en te lançant dans le genre historique, pour ce texte qui est ambitieux, je trouve, et dans l'ensemble bien mené. Mais je reste mitigé sur ma lecture.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 12:30

Merci pour les petites corrections ! En effet, des détails étaient passés entre les mailles du filet.

Concernant les remarques, tu dis d'abord que l'ours et l'enfant n'ont pas vécu les cris déchirants, les pleurs... Mais lorsque je décris les premières scènes d'horreur sur le pont, ils sont là, tous les deux. Ils ont donc assisté à tout cela. Il n'y a que dans le canot que Robert s'est endormi. D'ailleurs au passage, c'est un détail que je n'ai pas inventé, le petit garçon s'est bel et bien endormi.
En réalité, tout ici est vrai. Aucun détail rajouté, même les quelques répliques. Je me suis mis des barrières en ne voulant rien ajouter de plus que la stricte vérités histoire de donner au texte un impact particulier. D'où cet aspect froid dont tu parles et que je reconnais sans peine. Je regrette qu'il n'y ait pas eu d'attachement à cette histoire, mais je peux le comprendre. Après c'est peut être totalement subjectif puisque j'ai lu cette histoire sur internet, il n'y avait aucune mise en scène, c'était expliqué en quelques lignes purement documentaires et ça m'a touché. Peut être une question de sensibilité, je ne sais pas.

En tout cas merci pour tes remarques et petites corrections !
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 12:51

Oui, je me suis douté que les répliques (comme celle du Pôle Nord sans Père Noël) étaient historiques. C'est pour ça aussi que, malgré mes doutes, j'ai accepté l'idée qu'il se soit endormi.
Mon souci était plutôt que toute cette terreur ne se ressente pas chez lui, à aucun moment, ce qui fait que les passages que je t'ai cité m'ont gêné. Probablement un truc bien subjectif aussi mais je pense que c'est là l'une des causes de mon manque d'immersion.

Les barrières que tu t'ai mises sont audacieuses et je te félicite de les avoir respectées Wink
J'espère que d'autres passeront par ici car le texte mérite d'être découvert.
cheers
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 17:33

Oui malheureusement le fait de vouloir respecter à la lettre la vérité historique m'a empêché de prendre des risques avec le ressenti des personnages. Je l'ai juste fait sur l'inquiétude de la famille sur le sort du père, mais c'est tout. Je voulais avant tout raconter l'histoire de Robert, la transmettre, et j'avais peur de lui faire ressentir des choses contraires à la vérité. Alors je me suis abstenu. Du coup le texte perd en "humanité".

Merci à toi en tout cas !
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 17:49

Bon, j'ai une petite réflexion qui me vient là tout de suite, mais je me demande si ça ne risquerait pas d'alourdir un texte historique.
L'idée serait de s'autoriser à donner des sentiments à un ou plusieurs personnages en mettant l'accent sur la supposition. Genre "on pourrait pense que Attila se demanda à ce moment précis si..." ; "il serait naturelle de croire que la chute de la montgolfière était impossible. Et sans doute notre grand aventurier a-t-il penser cela" tu vois.
Mais bon... gros risque de lourdeur, donc à prendre avec des pincettes.
En tout cas, la vraie fiction historique me semble bien plus aisé que ce que tu as fait, qui se rapproche davantage du documentaire finalement, sans pour autant n'être "que" cela.
Bref, au final je te salue quand même pour ce travail et je laisse la place à d'autres pour commenter comme il se doit :]
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 18:52

Oui, ce serait trop lourd, vu que je devrais l'introduire de la sorte à chaque pensée.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 21:00

J'ai bien aimé cette histoire ! C'est chouette ! C'est impec ! Champagne !

C'est drôle d'avoir appréhendé un texte sur le Titanic par cette histoire là : "Polar, the Tita...

Heu ...


Ha mais j'ai déjà commenté j'suis bête !!

Pffff
Rholalalalala
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyJeu 17 Mai - 21:10

Pendant un instant, mon coeur s'est emballé. J'ai cru que nous avions perdu Françoise. J'ai eu si peur.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptySam 26 Mai - 16:10

Bon alors, que dire .... J'ai lu.

Et j'suis un peu déçue de ton histoire mon lapin.
C'est pas mauvais si tu veux, mais ... C'est du déjà vu.

Franchement, j'ai l'impression d'avoir déjà lu ça plusieurs fois , de toi. C'est du lu et relu.

En plus , au fil de ma lecture, j'avais presque la sensation de déjà connaître l'histoire.

Donc non, vraiment, tu peux mieux faire.

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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptySam 26 Mai - 17:15

Françoise va commencer à tuer des petits chatons avec ce genre de commentaire. Tout ça à cause d'alzheimer. C'est triste.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptySam 26 Mai - 18:47

J'ai vu un commentaire d'Isil, j'ai eu espoir. Mais c'eut été trop beau.

Françoise je comprends votre déception, je tâcherai de faire mieux la prochaine fois.
(Ne pas brusquer et contredire les vieilles personnes. Elles peuvent devenir mauvaises.)
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMar 12 Juin - 14:04

Je viens de lire ton texte et je l'ai trouve bien ecrit.

J'ai beaucoup aime le fil directeur de l'histoire. Meme si au debut je pensais que ce serait l'histoire de l'engouement de l'ours en peluche ! Wink Et oui, effectivement, je ne connaissais pas cette histoire d'ours et du Titanic. Dois-je avoir honte ?

Par contre, j'ai eu du mal avec un fait mais cela est normal au vu de mes lectures. Comment peut-on ecrire un texte historique ? Qu'est-ce que l'on peut appeler historique ? Parce que pour moi, un auteur qui ecrit un texte, base sur des faits reels, ne peut donner qu'une version magnifiee. Sa version et non ce qui s'est reellement passee. A l'inverse, s'il s'est inspire de faits reels qui viennent d'un autre livre, je me demande ou se trouve l'interet a ecrire ? Ou se trouve la marge de creativite du nouvel auteur ?

Je suis desole. Je ne fais pas vraiment un commentaire sur un texte mais sur le genre en general.

Si, un commentaire, pas sur le texte en lui meme mais sur la presentation. J'aurais eu tendance a inclure la photographie au moment de l'histoire ou l'enfant joue avec sa toupie. Pour illustre directement. Mais il est vrai que sa place a la fin est justifiee. Elle donne une impression de melancolie. D'un triste souvenirs base sur un petit evenement ridicule joyeux.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 13 Juin - 15:24

Je ne connaissais point cette histoire non plus et je dois dire que j'ai vraiment été touché par celle-ci. Les informations que tu nous donnes rend la chose beaucoup plus réelle et c'était un plaisir à lire. Tu nous donnes des informations sans nous ennuyer, et pour ça, chapeau.

Par contre, tout comme Myrien, j'ai été gêné par le passage juste avant que l'enfant ne prenne le canot de sauvetage. La panique du Titanic juste avant ce moment, même pour le petit garçon, m'a semblé le laisser tellement froid que, même en me plaçant d'un point de vu extérieur, j'en reste chiffonnée. Le choix de donner le moins de choses "exagérées" pour ne donner que du concret se ressent, et rien ne m'a gêné (tout le reste m'a vraiment touché) sauf ce point. A la lecture, on imagine l'enfant profondément indifférent dans toute cette panique et c'est un contraste très étrange.

Par contre, le fait qu'il s'endorme par la suite, épuisé par toutes ces émotions, ainsi que sa réplique, m'ont fait sourire et soupirer à la fois. La photo mise à la fin est un choix judicieux aussi, je trouve.

Pour la première fois j'ai pris du bon temps en lisant un texte qui relate des faits réels, un vrai plaisir, malgré le seul point négatif qui m'a gêné, selon moi. C'est un miracle de noël ! Un grand bravo chef.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyVen 22 Juin - 16:30

Merci pour cet avis Isil. En effet, j'ai moi-même été frustré de ne pas développer les sentiments du petit garçon par rapport au naufrage. Mais j'ai été pris à mon propre piège en voulant respecter l'histoire telle qu'elle s'est passée à la lettre. J'ai eu trop peur de la modifier, de la dénaturer... Du coup le rendu n'est pas celui que j'aurais voulu.

Lycurge... L'auteur peut faire un peu ce qu'il veut à partir d'un évènement historique. Respecter à la lettre ou non, peu importe. Sa marge de créativité ne dépend que des limites qu'il se pose, rien de plus.
Sinon pour la photo, je tenais à la mettre à la fin pour figer une dernière fois l'histoire dans le temps. Une touche finale et qui assurerait à ceux qui en doutaient pendant la lecture de la véracité de ce récit.
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 5 Sep - 21:13

Bonsoir,

J'ai apprécié le style, cela se lit bien et j'ai commencé à déguster avec gourmandise jusqu'à la mention du Titanic. Cela vient de moi, désolé, j'ai une forte réticence avec les naufrages c'est viscérale pale , donc rien à voir avec la qualité de l'écriture que j'ai appréciée. Il y a une bonne base au niveau du style, ce n'est pas toujours évident d'avoir déjà son "caractère" dans l'écriture et donc il y a là une base à travailler et développer. Après, forcément je ne peux pas me prononcer sur le déroulement de l'histoire en elle-même.

Voilà, pour mon premier commentaire, il est pour Azraël, et cela fut pur harzard, si si Very Happy

Bonne soirée à tous.

Camille
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 5 Sep - 21:43

Merci Camille !

Si tu éprouves un tel rejet à propos des naufrages, le hasard ne t'a pas fait de cadeau ! Me concernant, je dois avouer qu'en relisant ce texte, je crois que j'aurais pu faire nettement mieux et tu n'as pas choisi le plus représentatif de ce que je fais en général. Je me suis essayé à la section "historique" et, étant très attaché à l'histoire du Titanic, je n'ai pas souhaité enjoliver ou ajouter des éléments qui n'auraient pas eu lieu. Le rendu est donc un peu plat à mon goût.
Mais bon, ce n'était qu'une petite précision sur moi-même et sur le texte qui est un peu à part de ceux que j'ai pu écrire ici.

Merci pour ta lecture et ton commentaire, en espérant ne pas t'avoir traumatisée avec ce naufrage !


Dernière édition par Azraël le Mar 18 Déc - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le grand voyage de Robert Douglas Spedden   Le grand voyage de Robert Douglas Spedden EmptyMer 5 Sep - 22:23

Non pas traumatisée, d'ailleurs j'habite au bord de la mer (la Manche) et j'adore... que les bateaux voguent en surface et la mer démontée avec d'énormes vagues et des creux. Bon promis j'irai voir un autre de tes textes qui soit moins humide et moins "pénible" pour mon p'ti coeur lol!

Et maintenant dodo Sleep bonne nuit à tous !
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