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| Une question d'honneur | |
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+3Lycurge littéra54240 Armaklan 7 participants | Auteur | Message |
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Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Une question d'honneur Lun 2 Juil - 23:32 | |
| Le récit ci-dessous s'intègre dans l'univers de Mousquetaire de Sang où aura lieu la plupart de mes récits. Il s'agit d'un univers de cape et épée avec une dose de fantastique
Ce texte, sans aucun fantastique par contre, me sert à introduire le personnage d'Edouard qui sera le héros des autres histoires.
Sur ce, bonne lecture ! Je m'attend maintenant à être lapidé sur la place publique pour toutes mes erreurs
_ « Tu devrais t'arrêter là Édouard. » Jean, un gentilhomme de bonne famille, se tient devant Édouard, visiblement décidé à lui faire entendre raison. Ses habits sont fait d'un tissu plutôt riche, signe de sa bonne extraction, mais dénudé des froufrous habituels aux gens de sa condition. Un vent léger souffle et fait voler sa cape. Les deux hommes se tiennent dans la cour d'un couvent dans les faubourgs de Paris, une aire réputée pour les duels qui s'y livrent fréquemment. _ « Tu sais ce que tu risque... Je ne pense pas que son éminence te condamnera à mort, mais tu es sur de perdre ta place dans ses gardes... », rajouta-t-il. _ « Je sais mon ami, mais tu dois savoir aussi que je ne reculerai pas. Richard est allé trop loin cette fois-ci. Assiste moi et nous irons boire un verre quand tout sera terminé. » En disant cela, Édouard réajusta ses chausses et resserra les attaches de son fourreau. Contrairement à son compagnon, Édouard porte une tenu légèrement usé et visiblement prévu pour le combat. La rapière qu'il porte à ces cotés est une lame de famille peu ouvragé mais fait d'un acier solide et tranchant. Le bruit d'un carrosse se fait entendre. Au bout de quelques instants, la voiture apparaît à l'entrée de la place et s'arrête. Le cocher descend et ouvre la porte de la voiture. Un premier homme en descend, un jeune homme, tout juste adulte. Il s’agit de Richard, comte de Chalons et adversaire d’Édouard dans cette rencontre. Richement habillé, l'épée pendant négligemment à ses cotés, il semble parfaitement confiant. Il est suivi par un homme d'une cinquantaine d'année solidement bâti, un vétéran. Édouard reconnaît le maître d'arme et le salue d'un geste. Voyant cela, Richard grimace de dégoût, ce qui n'empêche pas le vieil homme de répondre : _ « Bonjour Messire de la Tour, c'est toujours un plaisir. » Jean s'approche d'eux et prend la parole d'une voix calme et sereine. _ « Maître Matthias, Comte de Chalons. Je suis désolé qu'un différend vous oppose à mon ami. Je vous propose toutefois de réglé ça comme des gens civilisé, au premier sang. » Richard éclate de rire et s'approche de Jean, il lui tapote sur l'épaule en regardant Édouard d'un air féroce. _ « Ne vous inquiétez pas messire, son premier sang sera également le dernier. » Édouard lève les yeux au ciel face à cette réaction. Le jeunot a tellement confiance en lui... Cette attitude ne fait qu'attiser la haine du Mousquetaire. Ce soir le sang coulera. Restant parfaitement calme, Édouard s'approche du centre de la cour. Il se retourne, dégaine sa rapière ainsi qu'une main gauche, et se met en garde. Richard dégaine à son tour. Sa lame est finement ouvragé. L'embout de la garde forme une tête de loup. Une arme davantage fait pour parader que pour combattre. Il a toutefois pris soin de l'aiguiser avant de venir. Son tranchant ne fait aucun doute. Il salut rapidement, n'accordant pas à ce geste une quelconque importance, et se jette sur son adversaire. Le fer se croise, le garde repousse assez aisément ses assauts. Plusieurs passes d'armes s'enchaîne. Richard semble avoir l'avantage mais un observateur aguerri se rend vite compte qu’Édouard repousse ses assauts avec une facilité déconcertante, il attend le moment propice. Tout à coup, Richard attaque particulièrement violemment. Édouard pare le coup de la dague, les deux corps sont proches. Édouard réunit sa force et le repousse de quelques mètres. Il jette alors un œil vers les deux témoins. Son regard croise celui du maître d'arme. Il comprend bien vite que celui-ci est navré que son élève soit aussi arrogant mais que malgré tout il s'est attaché à lui. Par amitié envers le vétéran, Édouard décide qu'il laissera la vie au gamin. Richard profite de l'inattention apparente du mousquetaire pour se jeter sur lui. Édouard réagit à l'instant, il dérive le fer avec sa gauche, et le fait glisser sur son coté. Jean se rapproche alors dangereusement. D'un geste rapide Édouard ramène sa lame et l'enfonça de quelques pouces dans la jambe du malheureux qui tombe au sol, hurlant de douleur. Sans un mot Édouard rengaine son épée, tourne le dos et se dirige vers la sortie du couvent. Il préfère ne pas rester sinon sa haine pour le gosse risque de prendre le dessus. Un cri de Jean retenti dans la place, visiblement pour le prévenir. S’ensuit une détonation. Édouard ferme les yeux, convaincus que sa dernière heure est arrivé. Ne ressentant aucune douleur il se retourne et constate alors que Richard est de nouveau au sol. Du sang coule abondamment de son torse. Un pistolet se trouve à un pas du corps. Matthias redescend son bras et range, sans même y penser, son pistolet. C'est lui qui a abattu son propre élève. Sans rien dire, il se tourne et s'en va. Édouard réalisant ce qui s'est passé dit à Jean d'une voix sans appel. _ « Suis le et vérifie qu'il ne lui arrive rien ou qu'il ne tente rien de regrettable. » Jean acquiesce et se met à la poursuite du vieil homme. Édouard s'approche du corps et pose la rapière à la garde d'ours dessus. Il chuchote : _ « Seigneur, prend pitié de son âme. C'est un imbécile mais il ne mérite pas l'enfer. » Il fait un signe de croix, se relève, et s'engouffre à son tour dans les rues de Paris. Le soir commence à tomber, il vaut mieux de pas traîner trop longtemps...
Dernière édition par Armaklan le Mar 3 Juil - 13:03, édité 1 fois | |
| | | littéra54240
Nombre de messages : 29 Age : 27 Localisation : JOEUF
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 10:25 | |
| Salut, je me suis pas trop fan des récits d'armes. Mais j'ai bein aimé celui-ci, il me semble pas y a voir des fautes de français majeur, je trouve que tu as un style d'écriture fluide, et léger qui peut nous faire apprécier différents genres de textes. | |
| | | Lycurge
Nombre de messages : 145 Age : 32
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 12:57 | |
| - Citation :
- Richard profite de inattention apparente du mousquetaire pour se jeter sur lui.
Il te manque quelques mots dans cette phrase. Quant au reste, cette bataille m'a laisse un peu de froid. Je crois que cela est du a mon inexperience de ton univers. Ce combat arrive comme la consequence d'actes que l'on ignore. J'ai l'impression qu'il manque un chapitre a lire juste avant celui-ci. Sinon, le contexte est bien decrit. On se situe tout de suite dans l'imagerie des mousquetaires. Je n'ai qu'une hate apres avoir lu ce texte : ce qui va arriver au vieux maitre d'arme. J'avoue que je ne me suis pas beaucoup attache aux autres. Pourquoi ? Je ne peux le dire. | |
| | | Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 13:02 | |
| - Lycurge a écrit:
- cette bataille m'a laisse un peu de froid. Je crois que cela est du a mon inexperience de ton univers.
En l'occurence, le but était plutôt de placer des personnages et non de décrire une bataille. Cela dit si tu ad des conseils sur ce sujet, je suis preneur => Je ne suis vraiment pas à l'aise avec la description des passes d'armes, du coup en général je ne fait que les survoler. Par contre, désolé, le reste des aventures va être centré sur Edouard Ce chapitre est là pour le mettre en scène et commencer à le poser, lui, et son caractère. Je n'arrive pas à me rendre compte si Edouard prend un peu de profondeur dans le récit ou reste, au contraire, plat. Merci en tout cas pour vos retours Ah, et je corrige la faute il manque un " l' " | |
| | | Lycurge
Nombre de messages : 145 Age : 32
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 13:10 | |
| Je ne pense pas qu'il faille changer la scene de combat. Les passes d'armes se melenet avec la psychologie et des personnages et l'avancement de l'histoire. Il y en assez pour ne pas se perdre dans une foule d'attaque, defense, estoc, parade, crochet, etc. etc. A plus developper, je crois qu'on ennuie le lecteur.
(Ce qui me donne l'impression de me contredire avec ma reponse precedente. Desole...)
Je ne sais pas si Edouard est plat. Le texte est court et nous donne une image du heros. Je suis certain qu'il prendra de l'epaisseur tres rapidement ! | |
| | | Mnémosyne
Nombre de messages : 1123 Age : 123 Localisation : Les Enfers
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 18:08 | |
| Au troisième paragraphe, au mot "sur", y a un accent circonflexe sur le "u", sinon, ça veux rien dire littéralement. "sûr" donc. Le temps utilisé pour ce récit m'a un peu...rebuté. En fait, il m'a carrément éjectée de l'histoire. J'ai eu l'impression que c'était juste un type qui regardait tout ça se passer, à quelques mètres d'eux, et qui déballait ça, pour le trip. Et du coup, j'ai plus eu l'impression de participer à cette scène, loin en dehors...Si tu vois ce que je veux dire. Sinon, en général, j'adore les oeuvres de capes et d'épées, alors c'est avec plaisir que je relierai d'autres aventures d'Edouard, histoire de voir si c'est juste ce très court passage qui me donne cette impression..Sur un texte long, en toute honnêteté, je pense que je me serais ennuyé. Beaucoup. Donc, pas trop convaincu par ce p'tit passage, mais on ne peut vraiment juger toute un travail que sur un court extrait. Bref, bonne continuation . | |
| | | Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 18:22 | |
| Bonjour,
C'est l'utilisation du présent qui t'a rebuté ainsi ? Je suis étonnè de ton retour, le présent favorise en géneral l'immersion : on parle de l'instant présent et non de auelque chose de finit et acquis.
Quand tu parle d'ennuie, saurait tu pointer du doigt plus en détail ce qu'il te manque. Cela m'aiderait beaucoup. Merci d'avance. | |
| | | Mnémosyne
Nombre de messages : 1123 Age : 123 Localisation : Les Enfers
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mar 3 Juil - 18:57 | |
| Yosh ! En fait, justement, c'est le présent qui m'ennuie. Il est vrai que la logique voudrait que ça facilite l'immersion, car, en effet, c'est l'instant là tout de suite maintenant qui se passe...et pourtant, chez moi, ç'a toujours eu l'effet inverse. Je trouve qu'en général, l'utilisation de ce temps est "simpliste" (attention, je ne dis pas que ton texte l'est), et j'ai toujours du mal à vraiment me mettre dedans, ayant l'impression de...C'est assez compliqué à expliquer. Comprends-tu ce que je veux dire là, ou dois-je essayer de développer encore un peu? ^^' Sinon, au risque de m'auto-contre dire, en fait, c'est pas vraiment le fait que se soit ennuyeux, l'action me plaît assez...C'est juste le temps... Ensuite, ce n'est que mon avis hein, attends donc d'autres commentaires et tu seras fixé . | |
| | | Isil Admin
Nombre de messages : 2558
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mer 4 Juil - 19:06 | |
| Salut Armaklan ! Je viens enfin par ici pour te donner ma petite impression de lecture ! Je comprends pourquoi tu aimes le présent. J'ai toujours trouvé ça difficile, d'écrire un récit au présent, et un peu risqué aussi. Cependant, lire un récit au présent ne me rebute pas quand c'est bien écrit. Et on y arrive : tu écris très bien. Par contre, la ponctuation m'a laissé perplexe. Pourquoi faire un tiret puis ouvrir les guillemets ? Il faut choisir l'un ou l'autre, mais j'ai une préférence pour les tirets simples, sinon c'est un véritable casse-tête dans l'écriture - Citation :
- Je ne pense pas que son éminence te condamnera à mort, mais tu es sur de perdre ta place dans ses gardes...
Haha, je sais pas pourquoi, mais j'adore ce genre de phrases pompeuses qui te mettent dans le bain de l'époque. Et puis je sais pas pourquoi, mais j'imaginais ces deux premiers personnages se faisant face pour un duel. La suite m'a donc fait un très étrange effet, comme si je venais de louper une marche. Grumph. Je n'y étais pas vraiment non plus, pour être honnête. Et j'ai du me creuser la tête pour comprendre pourquoi parce que, comme je l'ai dit, c'est bien écrit. Ensuite, je me suis rendue compte que, pour moi qui n'ai AUCUNE mémoire, je me suis perdue dans les personnages. J'te jure, si, si. Au final, je ne sais toujours pas à quoi ressemble ton personnage principal et c'est peut-être à cause de ça que je me suis embrouillée. J'ai un aperçu de son caractère, mais pour le reste... Je trouve ça très dur de dire ce qui ne va pas dans un récit bien écrit. Alors j'y réfléchirai plus attentivement, mais pour le moment je resterais peut-être sur ça : on ne s'attache pas assez aux personnages. Maintenant, j'ai envie de connaitre la suite parce que ton récit m'intrigue. Je ne lis jamais des récits de cape et d'épée, et j'aime beaucoup l'ambiance malgré tout ! | |
| | | Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Re: Une question d'honneur Dim 15 Juil - 20:22 | |
| Merci pour vos retours. Je croit que je commence à saisir ce qui cloche. Il y a beaucoup de personnage pour un texte plutot court. Je pense que les différents perso manque de trait caractéristique qui permet de le différencier réèllement.
Durant la rédaction j'avais d'ailleurs eu des soucis car j'avais mélangé deux personnes au cours du récits.
En attendant que je retravaille ce texte, je vais vous livrer la suite histoire que vous ayez quelque chose de plus long à commenter. | |
| | | Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Re: Une question d'honneur Ven 27 Juil - 11:04 | |
| Hello, j'ai commencé à retravaillé le texte. J'ai essayé de prendre un point de vue différent et de rédiger à l'imparfait (pour voir). Au final, j'ai l'impression d'avoir des tournures de phrases étranges. Je m'interrompt donc à la moitié du récit pour vous demander votre avis, et corriger de suite ce qui cloque.
Bon, vous remarquerez par contre que je n'ai pas su m'empêcher de détailler davantages :p
Je me nomme Edouard De la Tour, je fus le premier Mousquetaire de Sang et j’espère être le dernier. Je prie pour que cette folie cesse avec moi. Je vais ici vous livrer ma vie, mon histoire. Sachez que je n’écrit pas pour vous, j’écris avant tout pour me libérer, pour me confesser. Sachez apprécier les propos de celui qui a perdu son âme.
Tout a commencé au printemps de l’année 1638. J’étais alors garde au service de la France et de son éminence le Cardinal de Richelieu. Nous, les gardes à la casaque rouge étions alors tous convaincu que l’homme d’Eglise était un grand homme, qu’il menait la France vers sa grandeur. Il n’était pas tendre avec ces ennemis, sa main de fer réglait la plupart des situations par la force, mais c’était un homme habile et intelligent.
Mais ce matin là, j’étais prêt à mettre une croix sur cette honorable vie. Je patientais dans la cour d’un couvent des Faubourgs de Paris, attendant que mon adversaire ne daigne se présenter. L’endroit était particulièrement réputé pour les duels qui s’y livraient fréquemment.
A coté de moi se trouvait alors Jean, l’un des rares hommes à qui j’aurai confié ma vie. Il se tenait droit, me regardant droit dans les yeux. Son habit était fait d’un tissu plutôt riche, signe de sa bonne extraction. Toutefois il ne portait pas les froufrous habituels aux gens de sa condition. Je sentais dans son regard toute sa désapprobation vis-à-vis de ce que je m’apprêtais à faire.
_ Tu sais ce que tu risque... Je ne pense pas que son éminence te condamnera à mort, mais tu es sur de perdre ta place dans ses gardes... Son éminence a fait interdire les duels, ce n’est pas pour les tolérer au sein de sa propre garde !
Je le regardais alors, convaincu du bien fondé de ses paroles. Mais nous savions tous deux que je ne ferai pas demi tour. J’étais capable de tolérer de nombreux écarts, mais il y a une chose que je ne pouvais souffrir : quel l’on salisse l’honneur de mon défunt père.
_ Je sais mon ami… Mais Richard est allé trop loin, cette fois-ci. Assiste-moi, cette fois encore, et nous irons ensuite boire un verre pour oublier cette fâcheuse situation.
Ce n’était pas mon premier affrontement, et toujours Jean m’avait servi de témoin. Mais pour la première fois, j’affrontais un membre éminent de la noblesse et je devais craindre davantage les conséquences de cette escarmouche que le duel en lui-même. J’espérais alors que mon ami aurait encore d’autre occasion de me rendre ce service…
Le bruit d’un carrosse s’est alors fait entendre. La voiture apparue quelques instants plus tard à l’entrée de la place. Richard pointait enfin le bout de son nez. Il descendit du véhicule en premier. Richement habillé, un grand sourire sur son visage, l’épée pendant à une ceinture qu’il n’avait pas prit la peine d’ajuster correctement. A en croire son attitude, il pensait être sur de remporter la victoire. Même aujourd’hui, je ne peux empêcher une grimace de dégout en repensant à cette scène. Son arrogance dépassait les limites du raisonnable
A sa suite descendit le maître d’arme du nobliau, Matthias. C’était un brave homme d’une cinquantaine d’année, un vétéran de nombreuses batailles, un homme d’honneur. Je savais qu’il était le maître d’arme de la famille depuis maintenant deux ans. C’était du gâchis, le vétéran valait largement mieux…
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| | | Isil Admin
Nombre de messages : 2558
| Sujet: Re: Une question d'honneur Sam 28 Juil - 21:01 | |
| Salut Armaklan ! Tout d'abord, rien à faire, mais je préfère en effet le récit mis au passé. Je visualise bien plus clairement la situation que la première fois, et les personnages aussi sont plus démarqué. Non, franchement, ça passe bien mieux. Il y a tout de même des détails qui m'ont gêné : il y a trop de : "Alors", "Toutefois", qui coupe un peu la lecture. Par exemple ici : "Le bruit d’un carrosse s’est alors fait entendre.", personnellement ce serait plus : "Le bruit d'un carrosse se fit entendre", tout simplement. Et ici : - Citation :
- Même aujourd’hui, je ne peux empêcher une grimace de dégout en repensant à cette scène.
J'ai mis un peu de temps à comprendre que tu revenais à celui qui raconte son histoire, et cela coupe un peu, selon moi, le récit au passé. On s'y perd. Il faudrait peut-être reformuler cette phrase... Bref, points forts selon moi : - Récit plus fluide - On s'y retrouve vraiment dans les personnages Et points faibles : - Des formulations à revoir - Perdre cet aspect un peu "liste" dans ton récit en retirant certains mots comme "Alors", "Mais", etc. Voilà pour moi ! | |
| | | Laaw
Nombre de messages : 24 Localisation : Derrière toi
| Sujet: Re: Une question d'honneur Sam 28 Juil - 21:26 | |
| Bon. Le texte au passé est mieux dans le sens où tu décris beaucoup l'action. Cependant il reste encore des subjonctifs au présent, c'est voulu ? Ensuite la présentation que tu as faite de ton texte (une ligne d'espace entre chaque paragraphe) est bizarre je trouve. Enfin après ça fait moins effet "bloc" tu me diras ... Sinon on connait bien les sentiments du héros et le cadre est bien installé est ça, c'est agréable Laaw | |
| | | Armaklan
Nombre de messages : 30 Age : 38 Localisation : Campagne Lyonnaise
| Sujet: Re: Une question d'honneur Sam 28 Juil - 21:51 | |
| Je me range donc à votre avis et tenter de rester au passé. J'avais bien prit l'habitude du présent donc je vais avoir du mal au début (le temps de me réhabituer). C'est nottament pour ça qu'il doit encore y avoir des problèmes de temporalité. Rhaaa, les "alors", "toutefois", ... Un gros travers dont j'ai bien du mal à me débarasser. Je prend note et je vais essayer de revoir tout ça Bon, nouvelle version en complète d'ici quelques jours. Merci beaucoup | |
| | | Isil Admin
Nombre de messages : 2558
| Sujet: Re: Une question d'honneur Sam 28 Juil - 22:38 | |
| - Armaklan a écrit:
- Rhaaa, les "alors", "toutefois", ... Un gros travers dont j'ai bien du mal à me débarasser. Je prend note et je vais essayer de revoir tout ça
Oh ça va, ça pourrait être pire, moi j'avais tendance à mettre des "ravis" et des "étranges" absolument partout. Même un arbre était content avec moi. | |
| | | Iniourfeïss
Nombre de messages : 863 Age : 35 Localisation : L'Ouest lointain
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mer 1 Aoû - 12:50 | |
| Salut, Armaklan ! Moi, j'ai bien aimé la version au présent. Car quand on utilise des phrases dites "pompeuses", au présent, donc à l'époque, ça passe mieux. Car au passé, c'est un narrateur du présent actuel, et ça passe moins. Mais bon, ça passe quand même, hein ! ^^ C'était bien écrit, mais le texte est rapide !! La fin, j'ai bloqué. Je me suis dit, c'est pas une fin, ça ! Puis j'ai réalisé que c'était une suite de textes sur laquelle tu te lançais. Je lirai donc la suite. J'ai repéré quelques fautes : - Spoiler:
_ « Tu sais ce que tu risque (risques)... Je ne pense pas que son éminence te condamnera à mort, mais tu es sur (sûr) de perdre ta place dans ses gardes... », rajouta-t-il.
D'un geste rapide Édouard ramène sa lame et l'enfonça (l'enfonce) de quelques pouces dans la jambe du malheureux qui tombe au sol, hurlant de douleur.
Édouard ferme les yeux, convaincus (convaincu) que sa dernière heure est arrivé.
_ « Seigneur, prend (prends) pitié de son âme. C'est un imbécile mais il ne mérite pas l'enfer. »
J'ai probablement pas tout relevé, mais j'ai noté ce que j'ai vu sur le coup. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une question d'honneur Mer 31 Oct - 1:27 | |
| Un texte dans un cadre historique, très bien ! Mais il faut impérativement lire le mode de vie de l'époque. Parler de froufrous n'est pas un mot d'époque, et n'est juste pas concevable, car c'était naturel à l'époque de porter des dentelles, même les mousquetaires. Un duel dans un couvent ? Je doute que l'abbé puisse autoriser cela. On ne rentre pas dans un couvent comme dans un moulin. C'est fermé et il est hors de question de s'y battre ! Pour être crédible, citer un endroit de Paris ayant réellement existé. Peu importe s'il n'y avait pas de duels, mais cela fera plus vrai. D'ailleurs, les duels étaient interdits et punis de mort. Alors, si, le cardinal punira de mort les duellistes.
Le texte est bien mieux écrit au passé, mais il faut corriger les fautes. Le combat mérite plus de détails pour être palpitant. Décrire les assauts, l'angoisse, la sueur qui coule, la crispation, la peur plus ou moins cachée, la colère... D'où sort la dague qui sert à parer ? D'ailleurs, on ne dit pas une dague, mais une Main Gauche et je ne suis pas sûr qu'elle soit de mise chez les mousquetaires français, ce serait plutôt l'école italienne, mais je peux me tromper.
Attention aussi à l'utilisation d'une arme à feu à l'époque. C'est très compliqué. On ne peut pas garder une arme chargée, donc il faut mettre la poudre en déchirant pour cela une cartouche de papier ou la verser depuis un poudrier, mettre la bourre, la balle, puis verser encore de la poudre à l'extérieur, dans le bassinet. Puis on presse la détente et le chien s'abat, provoquant une étincelle qui met le feu à la poudre et fait partir la balle... C'est très long. |
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| Sujet: Re: Une question d'honneur | |
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| | | | Une question d'honneur | |
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