L'examen

Nombre de messages : 13

Je n'ai, jusqu'à présent, pas beaucoup participé à la vie du forum. Je viens vous lire quelque fois, cela dit, les textes sont bien souvent suffisamment commenté pour que j'ajoute quoi que ce sois.
Je me permet pour la première fois de publier un petit texte. Juste le temps de vous mettre dans la tête d'un gamin...

L'examen

Me voilà face à cette feuille de papier qui me terrifie. Allongée devant moi, un texte d'anglais et une liste de question. Je déteste ce moment là, pire encore je ME déteste à ce moment là. Chaque mots sont tant de vieux amis que je ne reconnais pas. Ce qui devrait avoir un sens sous mon nez , sombre dans une immense brume d’incompréhension. Moi qui était libre et heureux, je me retrouve comme un animal abandonné et attaché dont on aurait positionner sa gamelle trop loin.

Je voudrai plus que tout au monde me souvenir, comprendre ce qui est écrit, mais rien. Tout ce que je crois toucher du doigt disparaît l'instant d'après. Je suis dans une brume épaisse, une sorte de supplice de Tental à chaque pensé. Pourquoi moi ? Pourquoi ne suis je pas aussi clairvoyant et serin que mes voisins devant cette misérable feuille.
J'ai envie de demander pardon. Pardon de n’être pas à la hauteur. Pardon de ne pas savoir faire ce que vous me demandez. J'aurai tellement aimer voir un sourire satisfait sur votre visage professeur. Mais je ne gouterai qu'au regard amer d'une profonde déception.

Admin Nombre de messages : 2558

J'ai beaucoup aimé l'idée de cette phrase : Chaque mots sont tant de vieux amis que je ne reconnais pas. . Je l'aurais peut-être écrit "Chaque mot est un vieil ami que je ne reconnais pas". Simple impression. ^^

Petit texte sympa, assez bien écrit, je crois qu'on a tous ressenti ça au moins une fois dans nos vies ! Mais tu aurais pu pousser l'idée du "supplice de la feuille" beaucoup plus loin, ne pas hésiter à utiliser les comparaisons (la feuille se transforme en dragon, etc). Même si j'ai beaucoup aimé la "brume d'incompréhension" et la comparaison avec l'animal abandonné.

En gros, je suis sûre que tu gagnerais à oser aller plus loin ! :-)

Chapeau l'artiste.
"serin" ne 'e*écrit pas comme ça (je le dis avant de l'oublier).
Je salue tes tournures et figures de style, qui donnent à voir une très juste image, ou qui ravive des souvenirs toujours bien ancrés.

Ton textre m'a bien parlé. Court, trop court, mais je le prends comme un petit morceau de vie que tu as voulu partager.
Ce moment terrible, face à la feuille, où on est gagner par une lucidité terrible, y compris dans la dernière phrase (dans mon cas).

Court, mais bien réalisé. Je t'encourage à nous resservir de tes textes. Tente la nouvelle un peu plus longue, passe à une ou deux pages pour voir =)

Et merci de ce partage, j'ai apprécié Wink

Nombre de messages : 13

Un grand merci pour vos mots, remarques et conseils. Je tenterai de pousser plus loin mes écrits dans le futur, cela viendra avec le temps. Prenez soin de vous.

Très joli texte même si un peu court.

Les images que tu utilises sont très bien choisies. J'ai été transportée par tes idées. Bien joué !

N'hésite pas à te lancer à nouveau !

Nombre de messages : 88 Age : 29 Localisation : Belgique

Bonjour,

Très bel écrit sur le ressentiment de la feuille de l'examen qui reste blanche. Tes figures de styles sont merveilleusement choisie.

Chapeau.

Nombre de messages : 1277 Age : 35

Bien que pas assez développé à mon goût, ce texte reste agréable à lire. Tes métaphores sont jolies, même si à nouveau, je crois que tu aurais pu aller un peu plus loin. Même sur un texte aussi court, tu aurais pu transmettre mieux encore le sentiment de ton personnage. Mais tu es sur une bonne voie !

Concernant la forme, je te laisse la correction des fautes trouvées en parcourant ton texte !

L'examen

Me voilà face à cette feuille de papier qui me terrifie. Allongée (Allongés) devant moi, un texte d'anglais et une liste de question(s). Je déteste ce moment là, pire encore je ME déteste à ce moment là. Chaque mots sont tant de vieux amis que je ne reconnais pas (Voir correction d'Isil). Ce qui devrait avoir un sens sous mon nez , sombre dans une immense brume d’incompréhension. Moi qui était (étais) libre et heureux, je me retrouve comme un animal abandonné et attaché dont on aurait positionner (positionné) sa (la - Le "sa" répète l'idée de possession) gamelle trop loin.

Je voudrai(s) plus que tout au monde me souvenir, comprendre ce qui est écrit, mais rien. Tout ce que je crois toucher du doigt disparaît l'instant d'après. Je suis dans une brume épaisse, une sorte de supplice de Tental à chaque pensé(e). Pourquoi moi ? Pourquoi ne suis je pas aussi clairvoyant et seri(e)n que mes voisins devant cette misérable feuille (?)
J'ai envie de demander pardon. Pardon de n’être pas à la hauteur. Pardon de ne pas savoir faire ce que vous me demandez. J'aurai(s) tellement aimer (aimé) voir un sourire satisfait sur votre visage professeur. Mais je ne go(û)terai qu'au regard amer d'une profonde déception.

Nombre de messages : 106 Age : 72 Localisation : Fessenheim

supplice de Tantale affraid

Les Dieux inventèrent un supplice terrible pour Tantale. Il fut pendu à un arbre (ou immergé jusqu'à la poitrine) pour l'éternité dans le Tartare et affligé d'une soif et d'une faim inextinguibles. Chaque fois qu'il se penchait pour boire de l'eau, elle se retirait et l'arbre regorgeait de fruits, mais quand il voulait en saisir un, le vent en écartait les branches.

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