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lastmelody
Nombre de messages : 8
| Sujet: Last melody Ven 24 Aoû - 7:06 | |
| Last Melody
2 novembre 2009 : 5h 00 : A la maison : Le jour est en train de se lever. Ou en train de se coucher, en fait, je n’en sais rien, pour moi c’est du pareil au même, de toute façon, c’est ici que tout va se terminer. Qu’une journée commence ou se termine, pour moi elles se ressemblent toutes, de toute façon je vais vivre les mêmes merdes alors ça ne change pas grand-chose. Cette lumière du soleil qui se meurs ou se lève, je ne veux plus la sentir, je veux refroidir en morte. Je veux partir, quelque part, loin d’ici, là où il n’y a pas de retour. Je ne suis pas croyante mais je crois qu’il y a un Dieu et un Diable qui existent quelque part dans ce monde pourri. Debout, sur le toit de l’immeuble où je vis avec ma famille, je regarde droit devant moi et murmure les yeux remplis de larmes : - Adieu… Le vent caresse mon visage, des larmes chargées de mon long fardeau coulent, je vole vers le sol, yeux fermés et c’est ici que tout se termine. J’ai toujours voulu me suicider sans jamais me décider mais le gouffre dans lequel je suis tombé, me pousse à mettre un terme à cette vie que je hais. Si j’avais un vœu, j’aimerais me retrouver au paradis mais je sais que c’est l’Enfer qui m’attend. Dernier extrait du journal d’Isabel SAMUEL, à Lyon…
« La vie est une épreuve avant le Paradis » By Priscilla KACI.
Chapitre I Rencontres, surprises et retrouvailles qui peuvent faire plaisir comme vous mettre au bout de votre vie…
Là-bas : « …seule la sensation de chute était ressentie par les cœurs d’anges tombés sur Terre… leurs regards perdus, seuls dans les ténèbres sans aucune échappatoire, leurs lumières furent envoyées pour sauver l’humanité mais… - On s’est éteint, murmura l’un d’eux, le plus beau qui brillait, exposant ses quatre magnifiques ailes blanches. - L’humanité est perdue, déclara une voix féminine, une autre d’elles avec deux ailes dorées, nous avons failli à notre plus grande mission… Envoyé par Dieu pour le dernier combat, pour sauver le sort de l’humanité, les anges et les archanges furent déchus du ciel pour vivre une mortalité de sacrifices jusqu’à l’apocalypse… »
« La perfection est un défaut… car elle apporte un excès qui déséquilibre mon âme » By Nicolas RODRIGUEZ SANCHEZ. Un réveil sonna. Pourquoi n’y a-t-il pas de brume ? Ni nuage ? D’habitude, les gens ne disent-ils pas qu’après la mort, nous voyons notre cadavre alors que notre esprit s’envole vers je ne sais où. C’est apparemment ce que toutes les religions racontent. Pour l’instant, tout est noir et je suis seule. Quelqu’un peut expliquer à ma pauvre personne ce qui se passe ? J’aimerais comprendre. J’ai rêvé cette histoire d’apocalypse ou était-ce la réalité ? Mes yeux s’ouvrirent enfin, la première chose que je vis, ce fut une jeune fille anxieuse de couleur ébène qui semblait plus perdue qu'autre chose : mon reflet. Un doux parfum de vanille flottait alors que mon corps se détendait dans un lit majestueux et moelleux, reposait sur moi, de précieux et légers draps de soie. Bon, je dois me calmer, je dois rester calme et réfléchir : j’étais en haut de mon immeuble, je voulais me suicider, j’ai sauté et donc, je devrais être morte, enfin quand on se jette du haut du 10ème étage, on ne peut que mourir, non ? Alors, quelqu’un pourrait m’expliquer ce que je fais ici ? Je n’étais pas allongé dans mon lit. Il faisait au moins le double de ma chambre, il n’y avait absolument aucune chance qu’il soit à moi. La chambre grise était richement décorée comme celles de personnes fortunées, chaque parcelle de cette pièce inspirait la richesse. Il n’y avait pas de photo et elle sentait la vanille. Je me levai intriguée quand une voix masculine douce m’informa froidement : - Cela serait bien si tu pouvais décamper de mon lit parce que moi je vais sortir et je ne suis pas Baby-Sitter ! Je restai bouche bée lorsque je me tournai vers lui, je me trouvai face à la perfection au masculin. - Lève-toi, je suis pressé ! répéta-t-il sur le même ton que la première fois. Traits fins, regard froid et sauvage, il soupira d’agacement en me scrutant d’un regard blasé et impassible. On aurait dit que chaque parcelle de sa peau avait été travaillée minutieusement par des artistes et même Apollon aurait eu l’air d’un être tout à effet anodin à côté de lui. - Tu m’écoutes ? me demanda-t-il d’une voix dont l’agacement se faisait fortement ressentir. Sa voix… mélodieuse mais d’une fermeté à glacer votre sang me fit sursauter, ses yeux croisèrent les miens, je croisai les bras en frissonnant, j’eus la sale impression d’être scanné par lui, comme s’il lisait en moi et pouvait attirer le mal sur moi. Mon corps agit instinctivement et quitta le lit avec des mouvements maladroits et tremblants, la crainte m’avait effectivement saisi, en plus de l’admiration et de la stupéfaction que je ressentais face à cet être hors du commun. - Qui es-tu ? bredouillai-je en évitant son regard et observant plutôt chaque centimètre de la pièce. - Je te signale que la logique veut que ce soit moi qui pose les questions puisque c’est moi qui t’as trouvé dans mon lit en pleine nuit lorsque je suis rentrée. - Je ne devrais pas être là ! Tu dois me renvoyer chez moi, suppliai-je d’une voix affolée en sentant la panique me gagner. Il regarda droit devant lui quelques secondes, pensif, je sentis un petit espoir naître en moi que ce beau jeune homme allait me porter secours et me renvoyer ou ne serait-ce que me dire comment je puis rentrer chez moi. - Je n’ai pas que ça à faire ! Je ne suis pas baby-sitter, je te l’ai déjà dit ! Son regard brisa mon espérance et me cloua sur place alors que ma gorge ravalait les protestations que j’allais sortir. - Ce qui peut t’arriver ne me fait ni chaud ni froid, poursuivit-il avec toute l’insensibilité du monde en ouvrant une des trois portes de la pièce, je vis un dressing énorme comme tout le reste où il prit une chemise. Son indifférence m’agaça soudainement, je fis un effort pour faire abstraction de son physique et rassemblai mes idées afin de créer un monologue sur les égoïstes et le sort que le destin leur réserve. - Tu es vraiment insensible, murmurai-je avec rage alors qu’une larme dévala ma joue gauche, je me mordillai la lèvre en l’essuyant avec rage, j’avais attiré de nouveau son regard mais malheureusement pour moi, son attention dispersait la mienne et m’empêchait de réfléchir correctement, j’oubliai donc tout ce que mon cerveau avait patiemment préparé. - Écoute, m’informa-t-il après un long et interminable soupir suivi d’un regard qui me fit avoir des sueurs froides, quoi que tu penses de moi, je m’en fiche ! Par contre, ce qui me gènes, c’est que je n’ai pas l’intention de me salir les mains à te virer donc sors toute seule ! - Tu es sérieux là ? l’interrogeai-je outrée qu’il soit vraiment sérieux. Pour toute réponse, il revint dans la pièce, pivota vers son lit en m’ignorant royalement et ordonna de contacter un certain En. Je n’eus pas à me préoccuper de savoir si c’était à moi qu’il s’adressait car j’entendis clairement une voix humaine masculine répondre : - À tes ordres ! Je virai vers le lit, baissai les yeux vers le portable qui était posé sur la couche à côté de moi, il me fallut quelques secondes pour refermer ma bouche qui était restée béate et la rouvrir pour crier : - TON TÉLÉPHONE…PARLE ! m’exclamai-je choquée (plus par son sale caractère mais à cause du portable qui parlait). - La cérémonie d’ouverture a-t-elle déjà commencé ? s’enquit l’ange en m’ignorant (je ne devrais pas l’appeler l’« ange », même s’il a leur beauté, c’est un vrai démon). - Oui, Angélique va bientôt commencer son discours, rétorqua encore le portable en clignotant. - Hé ! TON TÉLÉPHONE PARLE ? ! criai-je en regardant l’appareil qui lui répondait. - Arrête de crier, ordonna l’ange, si tu l’entends parler, c’est qu’il parle. Son portable parle ! Vous me direz qu’avec la nouvelle technologie, on peut faire des miracles et blablabla… mais ce portable n’a pas une voix mécanique comme les robots ou autres inventions révolutionnaires, j’ai dû mal à l’admettre mais ce robot a… comme une personnalité… il a une voix humaine, une voix comme la mienne. - Tu trouves normal qu’un portable te fasse la conversation, toi ? Dis-moi que je rêve, tout ça ne peut pas être réel, je rêve n’est-ce pas ? - Je ne suis pas un portable, grogna l’appareil dont le timbre de voix avait changé, j’y perçus de la colère soudainement, je suis une intelligence artificielle. Qu’est-ce que je disais ? Il a grogné comme un être humain ! Si je ne le voyais pas faire, j’aurais tout de suite cru, dit et affirmé en jurant sur n’importe quoi que mon deuxième interlocuteur était aussi humain que moi, même plus humain que mon premier interlocuteur qui ressemblerait plus à un mur de glace vivant. - Tu es une sorte de robot ? - Non, je suis beaucoup plus intelligent que ces tas de ferraille ! - Ricky, ferme-la, ordonna l’ange/démon en mettant un blazer gris par-dessus sa chemise blanche où flottait une cravate semblable à la veste. - Parce qu’il a un prénom ? braillai-je de nouveau choquée. L’ange me lança un regard pas amical du tout, pire que le précédent, je préférai me taire quelques secondes et essayer d’encaisser cette histoire du portable qui parle. - Tu devrais vraiment l’aider, conseilla le téléphone. Qu’est-ce que je vous disais ? Même un téléphone portable, simple tas de ferraille a plus de compassion que cet égoïste. - Écoute, j’ai besoin de ton aide, de toute façon je te préviens que je te suivrais partout tant que tu ne m’auras pas trouvé une solution, de toute façon je n'ai pas vraiment d'autre choix, menaçai-je agacé en m’avançant prudemment vers lui, on ne sait jamais, souvent les gens comme lui sont très violents. - Tu le regretteras, répliqua-t-il toujours avec son calme froid et agaçant. - Qu’est-ce que tu en sais ? demandai-je en le suivant, mon regard fut attiré par une chevalière incrustée de rubis où il y avait inscrit « Eller » qu’il tournait de temps à temps, en fait chaque fois que je parlais. Il arrangea le col de sa chemise sur son joli cou où se trouvaient trois fines chaînes en or dont l'une était dissimulée par son vêtement, une autre avec un N en pendentif et le dernier avec un S. - Eh bien, je ne suis pas très aimable, tu n’es pas de ce monde et en plus tu es irritante, répondit-il en fermant sa porte et se dirigeant vers une des commodes où il ouvrit un tiroir. Pas très aimable ? Tu ne l’es carrément pas espèce d’égoïste, c’est à se demander si tu es humain. Je ne suis même pas sûre qu’il sache vraiment quelle est la signification de ce mot. - Tu ne me connais même pas, pourquoi tu me classes dans une… ? Ma voix disparut lorsque je le vis sortir un revolver gris avec une crosse en ivoire et le dissimuler à l'intérieur de sa veste. Sur son poignet, se trouvait un autre bracelet en or avec un cœur de la même matière qu’un chapelet qu'il portait autour du cou. Il ouvrit ce qui semblait être la porte d’entrée, des hommes habillés de noir l'attendaient sur le garde-à-vous. Ils firent une brève révérence comme pour le saluer alors que l'un d'eux qui tenait entre ses mains un casque de moto noir s’avança vers mon hôte et lui tendit une longue veste militaire de la même couleur. L'ange la prit, son regard s’attarda sur moi qui paralysé par autant de marque de respect envers cet être malpoli en avais oublié qu’il s’en allait. - Si tu as l’intention de me suivre, c’est maintenant ou jamais, et surtout ferme-la, ta voix m’insupporte, tes mots m’exaspèrent et ceux encore plus que ta pitoyable vue, ordonna-t-il en mettant un écouteur à son oreille. Dieu, si c’est une punition, même si je sais que je la mérite et qu’en général elles sont censées être de très mauvais goût, mais celle-là, elle me semble être la pire des toutes. Son téléphone éclata de rire et m’avertit : - Attention ! Tu vas enfin découvrir notre monde ! Je grimaçai en me demandant dans quelle galère je venais de me mettre. Mais bon, le bon côté, c’est que je vais être entouré de personnes que je n'ai pas côtoyées jusqu'à là, découvrir un monde qui n’est pas mien et que je ne connaîtrais jamais dans la réalité. Je restai quelques secondes à contempler la beauté de ce passage, qui ressemblait plus aux hôtels 5 étoiles qu’autre chose. - Détrompe-toi si tu penses qu’être dans un monde débordant de richesse sera un plus pour toi, jugea l’ange froidement après m’avoir lancé un bref regard, vous autres pauvres pensez toujours que nous autres riches avons une vie de rêve mais il y a richesse et Richesse, et tu vas voir que l’excès ne mène à rien sinon à la perte. Je décidai donc de l'ignorer et le suivis. À l’extérieur du voilier, un vent froid me glaça les entrailles alors que le temps gris autour de nous faisait grandir mon angoisse. Je ne prêtai pas attention au paysage qui nous entourait mais mon regard fut plutôt attiré par un homme blond tout de bleu vêtu avec à ses côtés une belle jeune femme en longue robe de chez Lagerfeld, qui donna des clés à l'ange alors que la belle demoiselle lui demandait : - Avez-vous passé un bon séjour jeune maître ? - Quentin, ôte donc cette hideuse déséquilibrée de mon chemin, décréta l'ange sans accorder la moindre importance à la pauvre femme qui rougit violemment alors qu’un des hommes en costume noir qui semblaient être ses gardes du corps, saisit le bras de la demoiselle et l’éloigna d’eux. Il descendit pour se diriger vers une longue limousine sombre parquée près du voilier où un chauffeur patientait à proximité d'une moto aux couleurs ténébreuses. - Monte dans la limousine ! - Dois-je suivre monsieur ? demanda le chauffeur en s'approchant du nouvel Apollon. - Oui, répondit l’ange/démon en soupirant, ramène-la à la Pension ! - De qui parlez-vous ? murmura le chauffeur en regardant autour de lui. - De moi, répliquai-je en souriant mais il m’ignora complètement. - Ne la vois-tu donc pas ? demanda l’ange. - De qui parlez-vous ? répéta le chauffeur complètement paniqué. - Elle se trouve vis-à-vis de toi, tu ne vois pas la jeune fille devant toi ? s'enquit l’ange en froissant les sourcils. Le chauffeur se mordilla la lèvre en hésitant comme si sa vie dépendait de ce qu’il allait répondre, je me tournai vers l’ange et bredouillai d’une voix tremblante : - C’est quoi cette histoire ? Pourquoi ne me voit-il pas ? Il ne répondit pas, plongé dans ses pensées. Le chauffeur se tourna vers lui en baissant les yeux avant de bafouiller : - Euh… je suis vraiment désolé… jeune maître… ne le prenez surtout pas… mal… mais je… ne vois personne… - Bon, laisse tomber, j’ai dû trop boire, suis-moi quand même jusqu’à la Pension, somma l’ange en sortant des clés de sa poche. - Hé ! Ça ne te semble pas bizarre qu’il ne me voie pas ? Tu m’écoutes ? m’exclamai-je furieuse. - Cesse tes jérémiades et monte dans la limousine, m’ordonna-t-il dans un murmure glacial en montant sur une Bugatti, il démarra et s’en alla. Cet être a une classe inhumaine, non mais bien qu’il m’agace sérieusement, il a vraiment l’air parfait côté beauté ! Je soupirai en m’adossant au siège, je sentis mes yeux s’alourdir avant de se fermer…
« Le jour a été créé pour que nous nous rencontrions et la nuit pour que nous nous aimions…» By Isis.
Pour la première fois, je suis monté dans une limousine et je peux vous dire que c’est une expérience que chacun de nous doit vivre au moins une fois dans sa vie. C’est comme fumer ou l’alcool, ce sont des choses qu’on finit tous par essayer un jour ou l’autre. Je regardai le paysage à l’extérieur en essayant de le reconnaître mais rien à faire, ce lieu m’était complètement inconnue. Je soupirai en m’adossant au siège, je sentis mes yeux s’alourdir avant de se fermer…
« Mes yeux s’ouvrirent alors que j’entendais des voitures klaxonner, je regardai autour de moi, je n’étais plus dans la limousine de l’ange mais dans un taxi. Je lançai un bref coup d’œil à l’extérieur alors qu’un sourire se dessinait sur mes lèvres : je connaissais cet endroit, c’est la gare Part-dieu de Lyon, la ville où je vis. Je soupirai de soulagement, ça fait du bien de reconnaître quelque chose. La portière avant côté conducteur s’ouvrit, un homme blond entra, très séduisant, ayant la trentaine, il referma derrière lui avant de démarrer le taxi sans que je puisse réagir. Il se tourna vers moi, je retins mon souffle en ayant peur qu’il ne me demande ce que je faisais dans son véhicule mais il posa seulement un sac sur mes genoux sans faire attention à moi, je lui fis un sourire qu’il ignore, je bougeai ma main droite devant son visage, il ne réagit pas, je soupirai en murmurant : - Pourquoi personne ne me voie… ? Son portable se mit à sonner, il décrocha en déclarant : - Bonjour patron ! - Salut Alex, ça va ? - Très bien patron et vous ? - Je vais bien, arrête de me vouvoyer, alors où es-tu ? - Je viens de quitter la gare de la Part-dieu, je vais à la gare de Perrache, apparemment elle a changé sa destination et va arriver là-bas, répondit l’homme blond. - Ah bon ? Je suis content, tu sais si Nick est au courant ? Parce que si jamais il a deviné que Ruby est de retour, il est capable de la tuer. - Non, répondit le dénommée Alex, monsieur Nicolas ne sait toujours pas que mademoiselle Ruby est de retour mais… je peux vous poser une question ? - Oui et arrête de me vouvoyer, j’ai l’impression d’être vieux, on a le même âge pourtant. - Je ne peux que vous vous vouvoyer monsieur Daniel, je ne peux pas me permettre de tutoyer un membre d’une famille aussi puissante que celle des RODRIGUEZ, cela serait une offense au dirigeant SANCHEZ que vous êtes. - Flatteur, se moqua son interlocuteur. - Ne pensez-vous pas que votre fils va vraiment vous en vouloir de faire revenir la personne qu’il hait le plus au monde ? Pensez-vous que c’est une bonne idée de l’inscrire à la Pension ? - Ce n’est pas parce qu’il répète à tout le monde qu’il la hait que c’est vrai, répondit Daniel, je veux que Nick aille mieux, je ne supporte plus de le voir se dégrader de jour en jour, je veux le voir heureux le peu de temps qu’il me reste ! Bon Alex, on se voit ce soir pour ton rapport, n’oublie pas de faire attention à ce que Nick ne te trouve pas. - Bien monsieur ! - Et Alex ? - Oui monsieur ? - Arrange-toi pour que lorsque Nick rencontrera Ruby, qu’il ne soit pas armé, je n’aie pas envie… qu’il… la tue… - Bien monsieur ! L’homme raccrocha, je sentis de nouveau mes yeux se fermer… »
J’ouvris les yeux, j’étais de nouveau dans la limousine, je soupirai : ce n’était qu’un rêve. Mais je me demande quand même qui est ce Nicolas ? Et cette Ruby dont ils parlaient ? C’est un peu inquiétant de savoir des choses sans les comprendre, je vais peut-être poser la question à l’ange. Le chauffeur alluma la radio, un journaliste annonçait : - « L’héritier principal a aujourd’hui même confirmé sa collaboration aux scientifiques russes et américains pour la construction de la navette spatiale qui va révolutionner le monde, ils en sont tous très ravis, le présent professeur VANDELLER James va nous parler plus en détail de cette rencontre… » - « Je n’ai pas eu l’occasion de parler très longtemps avec l'héritier principal mais tout ce que je peux vous dire, c’est que c’est un génie, je ne sais pas comment à lui tout seul, il a réussi en quelques jours-là nous avons échoué en 5 ans, je suis vraiment content qu’il ait accepté de travailler avec nous malgré son emploi du temps chargé ! - Professeur, même si vous ne vous êtes que croisés, que pensez-vous de cet être exceptionnel que tout le monde considère comme l’homme parfait ? demanda la journaliste. - Il l’est, répondit le docteur en rigolant, en 50 ans que je suis dans ce monde, je n’ai jamais vu quelqu’un qui rassemble toutes les qualités humaines sans en posséder les défauts ! - Est-il vraiment aussi froid qu’on le dit ? demanda la journaliste. - Il est très sérieux et professionnel, exposa-t-il, il m’a fait une très bonne impression ! - Que pensez-vous du fait que Nicolas RODRIGUEZ n’ait que 16 ans ? - Je pense que ça ne fait que le rendre encore plus exceptionnel… » Le chauffeur eut un petit rire amusé en éteignant la radio. Alors que la limousine avançait, je vis des drapeaux de différents flotter au-dessus du mur que l'on longeait. Un portail gris couleur argent donnait sur un parking où se trouvaient garées plusieurs voitures de sport d’une beauté renversante et je crois que le prix aussi doit l’être. Les limousines faisaient demi-tour pour sortir de la propriété après avoir déposé les jeunes gens sous les flashs des paparazzis. À l'entrée de la propriété, un ensemble de trois immeubles me faisaient face. Les deux premiers immeubles roses et bleu étaient face à face avec en retrait, un troisième immeuble où se trouvait au rez-de-chaussée la cafétéria, surplombé de ce qui semblait être des salles de classe. Quelques minutes plus tard, le véhicule s’étant arrêtée, je descendis. Devant moi, dans la pelouse se trouvait une noble serre remplie de fleurs de toutes sortes : roses, coquelicots, gardénias… Je vis mon hôte qui avait enlevé son casque, parler avec une autre personne aussi magnifique que lui, et surtout que lui souriait. Le téléphone étrange fit remarquer : - On est enfin arrivé, ils ne pourront pas dire qu’on est en retard ! - Je te signale que nous avons une heure de retard, lui rappela le nouvel inconnu en souriant qui ne semblait pas le moins du monde choqué qu’il parle et n’avait pas remarqué ma présence. - Je ne vois pas pourquoi tu es si joyeux, marmonna froidement mon hôte irrité en tournant frénétiquement son anneau. - C’est mieux que l’année dernière quand on s’est ramené avec une semaine de retard, reprit son ami en éclatant de rire. - Oui, c’est vrai, admit-t-il en le poussant vers l’un des bâtiments, tu avais encore mis en colère un mafieux jaloux, nous nous sommes retrouvés en Australie dans un état lamentable à essayer d’échapper aux sbires du mari jaloux et à ceux de la femme accro à toi, les semer a pris plus de temps que prévu et nous sommes rentrés avec une semaine de retard ! Quel progrès ! - Au fait Nick, tu ne nous présentes pas à ta nouvelle conquête ? Elle est bien venue avec toi, je l'ai vu descendre de ta limousine, qui est-elle ? continua son camarade en me souriant (ça fait du bien de voir un peu d’humanité venant de quelqu’un d’autre qu’un portable). - Même aveugle, je ne m’intéresserais jamais à une fille aussi peu attirante, rétorqua mon adorable ange. - Cela m’aurait surpris aussi mais bon, je me suis dit que peut-être tes goûts luxueux avaient changé et que tu ne voulais plus la perfection, déclara l’autre en caressant la moto de l’ange de sa main droite, au fait, comment va Eller ? - Même si cela devait arriver, je ne te tomberais jamais aussi bas ! Elle va bien, informa l’ange, Quentin l’a amené en réparation hier. - Excusez-moi, rétorquai-je, tout d’abord, je croyais que vous ne pouviez pas me voir et ensuite, je ne veux vraiment pas vous gêner mais je tiens juste à vous préciser que vous aussi, vous n’êtes pas du tout mon genre. - Tu es très mignonne jeune demoiselle mais mon jeune ami est très perfectionniste, ne fais pas attention à ce qu’il raconte, me conseilla son collègue, il m’a expliqué qu’il n’y a que certaines personnes qui peuvent te voir, et je fais partie de ces personnes-là. - Je ne la connais pas, elle me harcèle depuis son apparition dans ma chambre, marmonna mon hôte amèrement, si je pouvais la faire disparaître, je le ferais… - Tu es sûr que ce n’est pas encore une surprise d’une de tes fans ? interrompit son camarade allègrement. - Je ne suis pas une de ses fans, je ne sais même pas où je suis. - Tu es à Lyon, m’expliqua Rick, une ville française qui se trouve… - Je sais où se trouve Lyon, l’interrompit-je agacé (c’est vrai car j'y vis). - Elle n’a pas l’air d’ici, constata l’ami de mon hôte, en tout cas, je me présente, je m’appelle Natanaël mais tu peux m’appeler Nate ! Tu connais déjà Nicolas ? - Nate et Nicolas, répétai-je en les regardant de plus près (faut bien en profiter, ce n’est pas tous les jours que je vois des êtres pareils). - Et toi, tu t’appelles ? - Appelez-moi Isabel, suggérai-je en souriant amusé, enchanté de te rencontrer Nate. - Bongiorno (bonjour en italien) Isis, s’exclama ce denier en me prenant dans mes bras, toujours avec sa joyeuse humeur (je lui ai lancé un regard noir pour avoir déformé mon prénom). - Waouh ! murmurai-je néanmoins car être dans ses bras est comme un rêve. - C’est toujours l’effet qu’on fait, ne t’inquiète pas, se moqua Nate en se passant les mains dans ses cheveux bruns. Je souris amusé, ils sont trop… J’ai bien entendu que le plus beau des deux s’appelait Nick… ? - Tu t’appelles Nick ? m’exclamai-je choquée. - Quelle est cette expression nauséabonde que tu affiches encore là ? demanda froidement l’ange en me fusillant du regard alors que mon cœur s’accélérait. - Tu t’appelles vraiment Nick ? demandai-je en me mordillant la lèvre. - Oui, répondit Nate en souriant, il s’appelle Nicolas RODRIGUEZ, le connaîtrais-tu ? Je restai quelques secondes bouche bée, alors le rêve que je venais de faire est vrai… si c’est lui Nick alors ça veut dire que la Ruby… elle va vraiment arriver… - Non, répondis-je en souriant mal à l’aise, c’est juste que j’ai entendu parler de toi à la radio ! - C'est une star, se moqua Nate en souriant, félicitations pour ton projet ! - Je ne vois pas pourquoi ils en font toute une histoire, c’est juste quelque chose que j’ai corrigé dans leur bordel parce que je n’avais rien à faire dans le jet et maintenant ils m’ennuient avec ça ! Au fait, où est ton frère ? Nate leva les yeux vers le ciel gris qui virait dangereusement au noir, il donna un coup de coude à Nicolas avant de pointer le ciel du doigt en murmurant : - Mon amour, tu as vu l’allure du ciel ? - Laisse-moi tranquille ! - On dirait que ta mauvaise humeur contamine le ciel ! - Réponds à ma question au lieu de raconter des âneries, ordonna mon hôte en lui lançant regard en coin. Celui-ci soupira en détournant son regard, il sortit son téléphone de sa poche avant de répondre en souriant sèchement : - Je ne sais pas, il doit sûrement être déjà là, il s’est disputé avec père hier soir puis avec Ashley et Brandon, tu sais comment il est ! Il est parti avant minuit ! Nick inspira profondément avant de lancer un regard chargé de réprobation, son ami protesta : - Pourquoi me regardes-tu avec ce regard qui me brise mon joli et gentil petit cœur ? - Ces problèmes entre vous me gavent, soupira ce dernier en regardant le ciel, allons-y avant de nous prendre la pluie. Je soupirai, je ne pense pas que ce soit finalement une bonne idée que je leur raconte ce que j’ai rêvé, je ne veux pas avoir un crime sur la conscience. N’empêche, il y a des gens dans ce monde qui naissent avec une cuillère en diamants (parce que l’expression « naître avec une cuillère d’or » ne suffit pas pour une personne comme lui) dans la bouche parce qu’en plus d’être anormalement beau, c’est aussi un génie et c’est l’héritier d’une famille puissante.
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| | | lastmelody
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| Sujet: Re: Last melody Ven 24 Aoû - 7:06 | |
| Je suivis le duo qui se dirigea vers le bâtiment au centre, tout en haut de l’immeuble se trouvait un énorme écriteau où il y avait écrit « PENSION AURA ». On entra dans l’immeuble et on prit un long couloir à notre droite qui longeait la cafétéria vers une salle qui ressemblait à un amphithéâtre, sur la porte était écrit « salle de conférences ». Les chaises étaient de différentes couleurs, ce n'était pas les mêmes en fonction des personnes, certaines étaient beaucoup plus confortables que d'autres, en fait, plus on se rapprochait du podium, plus elles semblaient luxueuses. J’entendis une voix féminine qui parlait au micro, Nate essaya de passer son bras sur l’épaule de son ami qui le repoussa en le foudroyant du regard, menaçant : - Ne me pousse pas à te couper un bras ! - On dirait bien qu’Angel a déjà commencé son discours, remarqua son copain en ignorant le rejet de son compagnon. Tout le monde se tut en se retournant vers l'entrée, les deux amis entrèrent, l’un sourit et l’autre afficha l’air le plus terrifiant que je n’avais jamais eu l’honneur de voir. Tous les élèves étaient déjà tous assis dans des fauteuils de différentes couleurs, je murmurai : - Où sommes-nous ? - À la Pension, répondit-Ricky Il fallut quelques minutes pendant lesquelles tout le monde se retourna et se mit à crier et à applaudir. Je vis plusieurs jeunes filles s'évanouir, d’autres pleuraient et il y avait celles qui étaient trop choquées pour bouger. Nate sourit en envoyant des baisers à leurs fans alors que l’autre était complètement indifférent à ce qui se passait autour de lui, il faisait comme si il n’y avait pas plus d’une centaine de personnes qui le dévoraient des yeux. Il resta quelques secondes à l’entrée en froissant les sourcils, plongé dans ses pensées. - C’est quoi ça ? criai-je pour me faire entendre. - La Pension est une école spécialisée dans l’apprentissage de la maîtrise d’aura, répondit Nate en se rapprochant de moi, me faisant ainsi rougir et avoir des bouffées de chaleur. - Pardon ? Aura ? - Oui, tu verras tout cela après, bougonna Nick agacé en regardant autour de lui. - C’est quoi tout ce monde et pourquoi crient-ils tous ? demandai-je, - C’est parce qu’ils m’aiment, cria Nate aux anges, ils m’aiment ! - Tu cherches quelqu’un ? demanda Ricky à son propriétaire. - Je suis si aimé… - Non, répondit mon hôte en se mordillant la lèvre, j’ai une impression désagréable depuis ce matin, des flashs back du passé, je n’arrête pas de penser à mon enfance… j’ai l’impression que je ne vais pas aimer cette journée… Je ne sais pas comment est-ce qu’il peut sentir ça mais son père avait raison, il se peut qu’il devine que Ruby est de retour et la tue… j’ai peur… - Garde Ricky avec toi pour te tenir compagnie, me conseilla Nate qui avait fini de flatter son propre ego et semblait être prêt à s’intéresser un peu plus aux autres. - Rick ne se prête pas à n’importe qui, rétorqua aussitôt Nick en me lançant un regard qui m’aurait tuée si cela avait été des balles. - Allez mon cœur, la pauvre, elle doit être perdue, prête-lui s’il te plaît ? proposa son confrère en se dirigeant vers le centre de la salle. L’ange me passa son portable avant de s’en aller non sans m’avoir fusillé du regard froidement avant. - Alors explique-moi, c’est quoi cette pension ? - Pas une pension ! La Pension avec un P en majuscules, comme je te l’ai dit, c’est la meilleure école mondiale ! - C’est une école de remplis de fils et filles à papa, c’est ça ? - En quelque sorte ! Cette école est remplie des héritiers des familles les plus riches, des membres des familles royales ou au sang noble, et autres célébrités ! Par exemple, ici, ce sont les élèves qui dirigent la Pension, il y a une hiérarchie inversée, à part le directeur, et encore il ne fait et ne sert à rien, ce sont les élèves qui décident de tout ! - Tu es sérieux là ? m’exclamai-je choquée en baissant les yeux vers lui. Alors les élèves de cette école vivent le rêve de tous les enfants dans le monde. On a tous déjà rêvé de pouvoir décider dans nos écoles et punir ces professeurs insupportables et franchement ennuyants quelques fois, non ? - Regarde ! Sur un podium, il y avait une fille blonde aux airs de Britney Spears avec des yeux bleus, un visage magnifique, corps et sourire qui va avec. Elle portait un débardeur rose avec une jupe microscopique avec des talons compensés de la même couleur que son haut. Je ne sais pas pourquoi mais cette blonde, je ne l’aime pas, même si je ne la connais pas, comme quoi Nick commence à déteindre sur moi… - Applaudissez bien fort les « S », s’exclama la blonde dans le micro qu’elle avait dans les mains. - Qui sont les « S » ? murmurai-je en suivant les deux amis. Pour être applaudit, ils le furent. Je regardai autour de moi, il y avait beaucoup de têtes blondes, peu de brunes, une rousse (et encore, je n’en suis pas sûre), des gothiques (dans leurs coins), des Asiatiques (un groupe assez normal, un autre groupe composé principalement de fille habillées comme des poupées barbies, un autre groupe très excentrique et un dernier groupe mais il n’y avait pas que des Asiatiques, composés d’élèves tenant une sorte de bible noire et portait des longues robes de druides noirs, je ne vous dis pas la peur qu’ils m’ont fichu). Il y avait des blacks (dont la plupart semblaient plus frimeurs les uns que les autres, des filles qui semblaient très embus d’elles-mêmes) et des jeunes gens tellement balèzes qu’ils ressemblaient à des catcheurs, des filles toutes en roses. Et pour finir, des intellos avec le look qui va avec et enfin un jeune homme qui regardait vers moi, enfin je crois mais bon, il est tellement loin, il doit regarder ailleurs. Les deux jeunes hommes s’assirent devant à côté de quatre autres jeunes garçons aussi attirants qu’eux. Quand enfin, il eut le silence, la blonde reprit en souriant : - Ne vous inquiétez pas, je vais bientôt leur laisser la place mais avant je vous annonce le programme de la journée : vous aurez la matinée pour visiter la Pension et vous inscrire à un club, sachant que les clubs qui seront validés seront les clubs où il y aura le plus d'élèves, puis vous prendrez votre 1er repas dans la cafétéria, l’après-midi, sera consacrée aux votes pour les chefs des Clubs et le président des… On entendit un fouet claquer dans l’air et le micro tomber au sol, une jeune fille monta sur le podium en fusillant la blonde qui recula terrorisé avant de descendre. L’adolescente claqua des doigts, un jeune homme apparut de « je ne sais où » et ramassa le micro pour le lui tendre. Elle sourit aux autres élèves avec un air machiavélique, elle réajusta sa robe bustier en cuir noir très courte et moulante avant de prendre le micro. Elle fit signe à la blonde de disparaître de sa vue avec sa main libre avant de sourire de nouveau. Très belle et avec un corps de rêve, elle était une de ces brunes à la longue chevelure qui ferait rêver n’importe quel homme. Ses magnifiques yeux vert gris aux longs cils regardaient l’assemblée face à elle de haut. Son physique était si avantageux que toutes les filles la regardaient jalousement. Un joli rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle jouait avec ses cheveux de manière séduisante. - Bon, maintenant que cette pimbêche de blonde est aux oubliettes, on va faire les choses bien et vite ! Je suis la princesse de mes chers cousins que vous admirez tant, Lill SALVADOR, ne vous approchez jamais de moi sinon vous aurez des problèmes ! Elle rangea son fouet avant de redescendre en riant très amusé. Son sourire disparut lorsqu’elle entendit parmi les applaudissements quelqu’un la siffler. À une rapidité impressionnante, elle lança son fouet qui finit autour du cou d’un jeune homme qu’elle fusilla aussitôt du regard. Parmi les beaux jeunes hommes assis à l’avant, un blond ressemblait trait pour trait à Nate (je ne l’avais pas remarqué, en même temps, j’étais tellement subjuguée par eux que mon cerveau s’est mis en stand-by) se leva, je crus pendant quelques secondes que c’était lui mais celui-là était beaucoup moins bronzé que lui. Lill sortit une arme de son blazer et la pointa sur l’inconnu en s’exclamant furieuse : - Tu veux mourir ? - Lill, commença le sosie mal à l'aise, sois sympa, oublie-le, s’il-te plaît, lâche-le ! - Je veux qu’il me fasse des excuses Zack et toute de suite ! Et c’est tremblant comme une feuille qu’on entendit le siffleur marmonner des excuses. Le sosie de Nate rangea l’arme dans son blazer alors que la belle brune rangea son fouet en fusillant ses camarades désormais muets et apeurés par elle. - C’est qui lui ? demandai-je à Ricky qui clignotait. - Qui ? Zack ? - Le blond qui ressemble à Nate, c’est son frère ? - Son jumeau, précisa Ricky, il s’appelle Zachary mais tout le monde l'appelle Zack et la magnifique demoiselle à ses côtés, c’est leur cousine Lillith mais elle déteste qu’on l’appelle ainsi ! - Salut tout le monde, je suis trop content que vous soyez enfin arrivé, surtout que j’ai déjà vu des belles gosses, moi c’est Manassé ARMAND et n’hésitez surtout pas à me demander mon numéro, je vous le passerai ! Tout le monde éclata de rire alors que le beau gosse souriait, noir aux yeux marron vert et surtout très bien bâtie (il portait un col V qui traçait clairement ses magnifiques abdos). Il avait l’air du jeune homme qui est magnifique et qui le sait très bien, le narcissique classique donc. En plus, il affichait un énorme sourire et n’arrêtait pas de rire, il a l’air charmant même si je parie que c’est un grand dragueur. - Manassé est en quelque sorte le plus gentil, le moins violent, il est aussi souriant et serviable que Lill est égoïste et sadique très intelligente ! Lui, il est le fournisseur de la Pension, il est tellement dangereux qu’il pourrait fournir une bombe atomique si on y met le prix ! Une bombe quoi ? J’eus du mal à avaler ma salive. L’un des jumeaux, le moins bronzé se leva, il monta sur le podium sous les cris de ses fans et s’exclama tout content : - Salut tout le monde ! Je suis VIVALDI Zachary, très content de voir tout ce monde, si vous avez un problème, vous pouvez venir me voir, je vous aime ! Il était blond, se rapprochant beaucoup du foncé, des cheveux courts, la nuit à la place des yeux, d’un bleu foncé dans lequel on avait l’impression de se noyer, tellement ils étaient beaux et profonds. Contrairement, à son frère, lui avait un jean avec un tee-shirt, sous sa veste de footballeur Américain où derrière, il y avait écrit son prénom. - Zachary est l’un des meilleurs joueurs de football dans le monde et le plus imprévisible et il qui agit d'abord et réfléchit ensuite. - Bonjour à tous et toutes, je suis Natanaël VIVALDI, s’exclama ce dernier en riant après être monté sur le podium du côté opposé d’où descendait son frère, je suis très honoré de faire votre connaissance, j’espère très fortement que l’on s’entendra tous très bien ! Et surtout, ne complexez pas, je n’ai aucun genre de fille ! Enfin, mon hôte se leva, il monta sur le podium et fusilla tout le monde du regard. Un silence s’installa dans toute la pièce (il est vraiment trop austère), il bougonna avec toute l’impassibilité du monde : - Bonne année. Il resta quelques secondes sur le podium, les sourcils froissés, son regard balaya la pièce froidement de nouveau comme s’il cherchait quelqu’un. Après quelques secondes, il soupira finalement puis descendit du podium. Il portait un pantalon gris avec une chemise blanche et un col V gris dont les manches étaient remontées jusqu’aux coudes, il n’avait plus sa veste. Sans un mot de plus, il repartit s’asseoir, il eut un silence de plomb. Comment un être aussi beau, peut-être aussi froid ? Aussitôt, les cris reprirent devant cet être bizarrement attirant et parfait. Je soupirai, tout ce bruit commençait à m’agacer ! Je regardai la fille derrière moi, elle était très jeune, tellement d’ailleurs que je me suis demandé si elle n’était pas trop jeune pour être ici. Elle avait des très longs cheveux noirs qu’elle avait sévèrement attachés en une queue-de-cheval. Son teint était très pâle semblable à de la porcelaine, aussi blanche que la neige, c’était à se demander si elle n’était pas malade. Ses yeux bridés, étaient anormalement mais tout de même superbement grands pour une Asiatique et sa couleur noisette très claire donnait l’impression qu’ils étaient tantôt marron vert, tantôt marron jaune. Ses lèvres aussi fines que délicates étaient couleur sang sur son petit visage ovale. Elle se leva, quelque chose en elle me statufia sur place quelques secondes, cet être si petit qui semblait être en verre, paraissait être si fragile qu’on avait l’impression que même un effleurement pouvait la briser en mille morceaux. Son éclat était égal à celle d’une déesse tout droit descendue du ciel, et lorsqu’elle restait ainsi de marbre sans faire aucun mouvement, une soudaine envie de la toucher pour vérifier si elle était bien réelle nous prenait. Mais la peur de la casser était abondamment plus puissante que la contempler était la seule chose que l’on pouvait faire. La fille à ses côtés, applaudissant était un vrai garçon manqué avec son survêtement et un débardeur, elle n’était absolument pas féminine. Si son style vestimentaire laissait à désirer, elle était cependant très bien faite. Avec un très joli visage métis aux yeux vert émeraude avec des reflets dorés. Elle était plus grande que sa voisine et certainement plus âgée aussi. Elle jouait avec ses belles boucles brunes qui lui tombaient en cascade au milieu du dos. Elle sourit joyeuse, mes yeux la fixèrent sans pouvoir détacher mon regard de cette merveille. Son rire joyeux me fit sursauter, elle montra le podium du doigt à sa voisine qui leva ses yeux au ciel avec agacement en voyant Angélique remonter sur le podium : - C’était nos « S » et nos « SUP », déclara cette dernière en remontant sur l’estrade, vos uniformes se trouvent dans le bureau des surveillants… - Waouh, s’exclama la métisse avec enthousiasme, elle est vraiment belle ! - Ne dis pas n’importe quoi, répliqua ma voisine maussade, l’asiatique, cette fille est débile et affreuse, elle inspire le mensonge et la manipulation avec ses sourires hypocrites. - Ah… ah bon ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ? demanda la métisse ahurie par l’indifférence de l’asiatique. - Laisse tomber, répliqua-t-elle en soupirant. - Au fait, ajouta l’autre, je m’appelle Ruby TAYLOR, je suis nouvelle. - Kim Young Im mais on m’appelle Jade, nouvelle aussi. Ne me dites pas que… Ruby… LA Ruby… est déjà là… oh mon Dieu, j’ai peur… alors elle existe vraiment, c’est elle, elle est juste là… je me demande si c’est pour ça que Nick a senti sa présence. Elle sourit, la blonde nous souhaita bonne chance puis tout le monde se dirigea vers les clubs, je cherchai les « S » du regard mais lui et son ami avaient disparu. Je regardai l’énorme immeuble qu’ils devaient visiter, je sentais vraiment que je devais me barrer au plus vite. Je décidai de visiter tout d’abord le Parc de la Pension. Je vis Nick assis à côté du frère de Nate, ce dernier se pencha vers l’ami de son frère avant de demander : - À quoi penses-tu ? - Nate va me tuer… répondit tranquillement Nick toujours avec son éternelle impassibilité. - Même si je m’en contrefiche de ce con mais qu’as-tu encore préparé comme vengeance ? - Laisse tomber, répondit ce dernier préoccupé. - Tu es injuste Nick, bougonna Zack en arrêtant de manger, moi aussi, je mérite ta confiance, j’ai grandi avec toi, ça fait 16 ans qu’on se connaît alors que tu ne connais ce con que depuis 8 ans… - Je te fais confiance, assura-t-il en se levant, mais c’est juste que les choses sortent toutes seules avec Nate, et je te l’ai déjà dit, ne me mêle pas à vos stupidités, si vous avez du temps à perdre à vous disputer, ce n’est pas mon cas… au fait, es-tu au courant pour la nouvelle cousine ? - La chinoise ? - Coréenne, précisa mon hôte avec lassitude, elle a été inscrite ici ! - Elle s’appelle comment déjà ? - Jade LIN mais elle va bientôt prendre le nom de famille de sa mère et des SANCHEZ, expliqua le S en jouant avec son anneau. - J’ai hâte de la rencontrer, s’exclama Zack avec ardeur. - J’ai hâte de voir la tête que fera ton frère lorsqu’il la reverra, murmura Nick alors que celui-ci criait à chaque nouvel élève qu’il croisait et effrayait, qu’il était heureux de le rencontrer… Il m’a fait un peu peur, je les laissai et continuai ma visite. Il y avait une partie du jardin plus belle que les autres, il y avait différents types de fleurs près du lac qui soit dit en passant est magnifique. Je souris en regardant les roses de différentes couleurs : - Quelle est ta couleur préférée ? Je me retournai et me retrouvai face à l’un des jumeaux, le bronzé : - Tu es Nate ? - Oui, répondit-il jovial, que fais-tu ici ? Je le regardai, il est assez différent de son frère en fait, de loin, à part sa peau bronzée, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau mais lorsqu’on se rapproche, on voit quelques différences comme par exemple la couleur de leurs yeux et il a un grain de beauté au-dessus de l’arcade de la lèvre supérieur alors que son jumeau non : - Je visite comme tout le monde mais tu ne devrais pas me parler, les gens vont te prendre pour un fou ! Après tout, n’oublie pas que je suis invisible aux yeux de beaucoup de monde ! Enfin… je crois, car je l’ai remarqué… personne n’a l’air de me voir… je me suis même affichée en tentant de parler à une fille… - Je suis un artiste, déclara Nate passionnément d’une voix poétique, j’aime l’art et la nature, donc cela paraîtra normal si je parle aux fleurs ! - Euh… si tu le dis, acquiesçai-je en souriant comme s’il n’avait pas l’air bizarre en disant cela, au fait comment se fait-il que je sois invisible ? - Je ne sais pas trop, tu devrais te renseigner plutôt vers Nick, lui saura te répondre ! Je le regardai amusé, il sourit (m’offrant un spectacle magnifique) avant de me demander : - Tu as une question ? - Ton frère et toi, vous êtes des véritables jumeaux ? - On ne se ressemble pas tant que ça, ne t’inquiète pas, déjà je suis plus bronzé que lui, ce qui l’agace beaucoup, il ne tient pas le bronzage, j’ai les yeux verts et bleu clair alors qu’il les a bleu foncé… il y a encore pleins de détails qui nous différencient dont nos caractères. Au même moment, pas très loin de nous, près d’une salle qui servait au club de stylisme, l’asiatique, Jade demanda froidement : - C’est quoi ton problème ? - Il n’y a plus de place, affirma une blonde, je suis désolé mais je n’ai plus de places ! - Arêtes avec tes désolés, protesta-t-elle avec une hostilité surprenante, surtout venant d’un être aussi menu. - Je n’ai plus de fiches pour l’examen, donc… - Si jamais, cela avait été une de ces petites pimbêches blondes, tu leur aurais certainement trouvé une place mais comme c’est moi… - Écoute… commença la blonde embarrassée. - Teresa, s’exclama Nate en s’approchant d’eux, ça me fait plaisir de te voir ! Il lui sourit puis se tourna vers Jade qui était avec Ruby. La coréenne et lui se regardèrent pendant quelques secondes, il arrêta de sourire. Il semblait troublé tout à coup, sa joie disparue, son visage pâlit, son regard resta comme hypnotisé par celui de la jeune fille aux yeux bridés, il resta ainsi pendant un long moment, l’asiatique rougit légèrement, étonné par cette insistance, Il semblait plongé dans un autre monde, ailleurs, il semblait loin d’ici, dans ses rêves. - Questo traditore ha osato ! murmura-t-il offusquée, plongé dans ses pensées. - Qu’est-ce qu’il raconte ? demandai-je à Ricky en reculant de quelques pas discrètement. - « Ce traître a osé ! », c’est ce qu’il vient de dire en italien, contrairement à Zack qui met de l’anglais dans presque toutes ses phrases, lui, il met de l’italien, expliqua-t-il. - Qu’est-ce qu’il raconte ? demanda Jade en le regardant bizarrement. - C’est de l’italien, je crois qu’il vient d’insulter quelqu’un, chuchota la belle métisse à l’oreille de sa camarade. - Il parle de qui ? continua la coréenne intriguée. - Comment ose-t-il me faire ça ? murmura-t-il en levant de nouveau les yeux vers elle, il la regarda longuement en réfléchissant. - Je crois qu’il parle de Nick, il a dû encore lui faire un faux plan, m’expliqua Ricky avec un air amusé. - Qu’est-ce qu’il a à me regarder comme ça ? questionna la jeune fille agacé. - Tu le connais ? demanda Ruby étonnée. - Non ! Tu parles italien ? - Un peu, répondit la métisse à son amie, si conosce la mia amica ? - Qu’est-ce que tu viens de dire ? demanda Jade perdue tout comme moi et vous sûrement à part si vous parlez italien. - Je viens de lui demander s’il te connaissait ! Il sursauta, réveillé brutalement de son imagination pour la réalité, il cligna des yeux pendant quelques secondes puis sourit de nouveau, ce fut comme s’il ne s’était rien passé, il était redevenu normal, avec son éternel air du mec toujours de bonne humeur. - Oh bella, tu parli italiano ? E’bello, mi piace fare incontra con persone che parla italiano, scusa, ho pensiero a una cosa importante per mi, ecco perché ero così concentrato, questo non ha nulla a che fare con la tua amica, non so chi ella è ! - Qu’est-ce qu’il a dit ? - J’ai lui dit pour résumer que je ne te connaissais et que j'étais juste perdu dans mes pensées, désolé pour l’italien, j’oublie quelquefois que tout le monde ne parle pas ma magnifique langue natale, expliqua le beau gosse en souriant. - Elle ne s’appelle pas Teresa, rectifia Jade agacé en l'examinant de la tête aux pieds. Elle passa sa main dans ses cheveux et les repoussa en arrière en soupirant face à autant de stupidité. Elle fit une moue étrange avec ses lèvres lorsqu'il lui prit la main avec une extrême douceur et y déposa un baiser en susurrant : - Ciao Principessa ! - Principessa ? répéta-t-elle en dégageant sa main et lui lançant de nouveau son regard terrifiant de haut en bas. - Il vient de te saluer en te traitant de princesse, marmotta Ruby à nouveau à l’oreille de son amie. - Teresa, il y a un problème ? demanda Nate allègrement. - Maintenant que tu es là, il n’y a plus de problèmes, répondit la blonde qu’il appelait Teresa complètement sous le charme. - Mais alors pourquoi ma princesse crie-t-elle ? - Je ne suis pas ta princesse, répliqua Jade d’une voix glaciale avec un air si hautain qu’elle me rappela aussitôt Nick. - Calme-toi Jade, murmura sa copine en caressant tendrement l’épaule de sa copine, ne sois pas si froide. - Au fait bella ragazza (belle fille en Italien), criailla-t-il, comment t’appelles-tu ? - Ruby TAYLOR. - Ruby, ça me dit quelque chose, murmura-t-il en réfléchissant. - Tu parles tout seul ? se renseigna la métisse au jeune italien. - Tu viens d’où ? voulut-il savoir en penchant sa tête d’un côté, pensif. - Du Brésil, répondit-elle avec insouciance. Il eut un mouvement de recul, il pâlit aussitôt alors qu’il reculait sans même s’en rendre compte, je crois. Il s’éloigna un peu des jeunes filles en faisant craquer ses doigts et faisant les cent pas. Je crois qu’il vient de reconnaître Ruby et vu la tête qu’il fait, ça en dit long sur la gravité de la situation, il se tourna vers Ricky puis moi, j’en profitai pour tenter une question : - Il y a un problème ? Son attitude changea de nouveau, sa bonne humeur reprit place, il laissa échapper un rire (ce qui le rendit encore plus magnifique) avant de demander amusé : - Tu es une amie à ma princesse ? poursuivit-il à Ruby en ignorant ma question, d'humeur pétillante. - Je ne suis pas ta princesse pauvre type, menaça la plus jeune sèchement, arrêtes tout de suite de m’appeler comme ça. - Oui, appelle-moi Ruby. - Petite novice, répliqua la blonde en fusillant Jade du regard, arrête d’insulter notre A, tu vas te faire virer si les rangs sup apprennent cela ! - Ce moins que rien ? Juste parce qu’il est rang A ? Il n’est même pas foutu de se rappeler que tu t’appelles Rebecca et pas Teresa ! - Rebecca ? répéta le bel italien hébété, alors Teresa doit être une de tes parentés. - Elle est fille unique et n’a aucune famille en France, l’informa Jade agacé en le regardant comme s’il était stupide. - Comment tu sais ça ? s’étonna la concernée étonnée. - Je le sais, c’est tout, rétorqua la juvénile du groupe en haussant les épaules. - Ah bon ! Bon, j’ai dû me tromper, ce n'est pas grave, je trouve Teresa plus jolie ! Alors princesse, qu’est-ce qui ne va pas ? « Sa princesse » le fusilla du regard, elle était si glaciale dans son attitude qu’on aurait dit qu’elle allait le tuer sur place si ça continuait : - Je-ne-sui-pas-ta-princesse ! - Ma princesse a vraiment l’air en colère, remarqua Nate en réfléchissante, Rachel, qu’est-ce que tu lui as fait ? - Ce n’est pas de ma faute, répondit-elle, en fait, il n’y a plus de fiche d’inscriptions pour le club de Mode. - Tu sais ce qu’on va faire ? Je vais m’occuper de ça, toi inscris-la sur ta liste, ne t’inquiète pas. - D’accord Natanaël ! As-tu besoin d’autre chose ? proposa la jolie blonde en affichant une dévotion si grande que cela m’apeura un petit peu tout de même. Il se tourna de nouveau vers sa princesse et lui accorda toute son attention en faisant un signe à Rebecca de s’en aller, celle-ci faillit se prendre un réverbère en plein face à force de dévorer le séduisant jeune homme du regard alors que celui-ci n’avait des yeux que pour Jade. Ce dernier sourit à la charmante asiatique en se penchant vers elle avec un bouquet de roses rouges qu’il a fait apparaître de je ne sais où. Elle baissa les yeux vers la fleur quelques secondes puis leva les yeux vers son interlocuteur, elle repoussa sa main violemment alors qu’il murmurait suavement : - Princesse… - Ruby, allons-nous en car sinon je sens que je vais commettre un crime ! Je déteste les personnes prétentieuses qui se croient tout permis et pensent être le nombril du monde entier ! Elle prit la main de son amie, repoussa de nouveau le beau gosse sur le côté et s’en alla sans lui accorder la moindre attention. Le sourire de Nate disparut, il fronça les sourcils en se mordillant la lèvre avant d’inspirer profondément alors que son sourire réapparaissait aussi vite qu’il avait disparu. - Au revoir Princesse, cria-t-il aussi joyeusement que son frère en rigolant, peu importe ce qu’il me dit, ils se ressemblent plus qu’ils ne le croient. - Tu la connais ? - Non, me répondit-il avec un air soudain pensif, je ne pense pas mais on ne sait jamais, la vie nous réserve toujours des surprises. - Et l’autre fille ? Celle qui s’appelle Ruby ? demandai-je avec un air innocent. Nate se tourna vers moi avant de sourire amusé : - La vengeance est un plat qui se mange brûlant chez les SANCHEZ, je ne la connais pas mais je connais un petit prétentieux qui vient de me faire une sale surprise et qui ne sera pas content de revoir cette belle demoiselle. Je souris en acquiesçant, maintenant même moi j’ai envie de voir ce qui va se passer lorsque Nick et Ruby se verront. Toute cette histoire titille ma curiosité, en plus, j’ai envie de voir Nicolas en colère, et ceux même si la voix du peu de raison qu’il y a en moi me le déconseille. - C’est quoi ça ? demandai-je en pointant du doigt des gros camions se garaient dans le Parking de la Pension. Ils ressemblaient à ceux utilisés pour les déménagements, blancs avec un logo en bleu ciel, une dizaine se dirigeait vers l’arrière de la Pension. - C’est les préparatifs pour la soirée de bienvenue, on va faire la fête autour d’un barbecue si le temps nous le permet. - Une fête ? - Oui, même si je regrette que ce soit un barbecue, nous allons polluer un peu plus cette belle planète. - Oui, mais c’est bon les barbecues. - Il faut que je réfléchisse à un moyen de récupérer toute la pollution que nous allons causer, je te laisse, je vais parler à Nick, il aura peut-être une idée ! Oh Isis, regarde ce ciel gris, il va pleuvoir ! J’adore la pluie… Je souris en le regardant partir, ce mec est exceptionnel, cela se voit. Même s'il m'appelle encore Isis alors que ce n'est absolument pas mon prénom. Chaque fois que je le vois, il sourit, en fait, alors que Nick est tout le temps d’humeur ombrageuse, lui, c’est l’été à l’état pur. Il fit un signe à ce dernier qui marchait vers l’entrée avec Zack. Dès que celui-ci vit son frère, son visage se ferma, il dit quelque chose à mon hôte avant de s’en aller rapidement sans même accorder le moindre regard à son frère. Je le suivis alors qu’il s’exclamait : - Mon cœur ! - Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler comme ça, protesta Nick agacé, tu as des sérieux problèmes. - Où vas-tu ? - Nao sei, répondit Nick en soupirant, nai sei porqué mas hoje me sento cansado (je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi mais aujourd’hui je me sens fatigué). - Qu’est-ce qui se passe ? J’aime quand tu parles en portugais meu amor (mon amour), tu es si sexy avec ton accent, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es mélancolique ? demanda Nate inquiet. - Je ressens des émotions aujourd’hui, je ne ressens jamais rien d’habitude, marmonna Nick d’une voix lasse. - C’est surprenant ça, qu’est-ce que tu ressens ? s’étonna son ami en passant son bras sur l’épaule de son pote. - Presque rien, juste de l’agacement… j’avais oublié tout ça… - Tu n’es pas un peu nostalgique ? l’interrompit son camarade en lui faisant face. Il s’assit dans les escaliers en soupirant, il posa sa tête sur les genoux de son camarade en murmurant d'une voix à peine audible : - Je t’attends depuis si longtemps, reviendras-tu un jour ? Et comme un fou, je vais t’attendre… - Qui ? Attendre qui mon amour ? demanda son ami en se baissant à la hauteur de son ami. - Mon bourreau, mon assassin et mon essentielle, répliqua celui qui est surnommé l’homme parfait en soupirant. - Elle ? demanda le bel italien en souriant alors que son pote l’ignorait avec un air agacé. - Ne sois pas stupide, répliqua son compère en le fusillant du regard, je ne vois pas de quoi tu parles ! - Nick, attends, protesta-t-il en le retenant par le bras d’un air inquiet, où vas-tu ? Tu es sûr que tout va bien ? Tu as l’air… - Je ne sais pas, murmura mon hôte en regardant le ciel, juste fermer les yeux et oublier de nouveau que je suis humain…Nate… la vérité c’est que j’ai fui l’humanité et atteins la perfection mais… j’ai l’impression que mes démons du passé reviennent me hanter… - Elle ? - Pourquoi parles-tu de ça ? protesta Nick plein de ressentiment. - Je ne te parle pas de « ça » mais d’Elle, tu sais très bien de qui je parle, pourquoi ignores-tu mes questions ? - J’ai rêvé d’Elle… ça faisait très longtemps que ce n’était pas arrivé… je ne sais pas ce qui se passe… mais je suis fatigué… la vie est une torture pour moi… nous avons été façonnées pour ne vivre que pour le bien-être de la famille… pourtant, je crois que le poids de notre solitude nous enchaînes ! Les SANCHEZ nous ont tués ! Mon existence s’est estompée avec son absence ! Mais ce cœur que j’ai enterré vivant refait soudain surface aujourd’hui et me laisse désormais désorienté… - De quel cœur parles-tu ? se moqua son ami en passant sa main droite dans les cheveux de son camarade. - Je voudrais tellement fermer les yeux et tout oublier… pourquoi oublier est toujours la chose la plus difficile à faire ? Nate stoppa quelques secondes son geste, il soupira en écartant une mèche devant ses yeux avant de prendre son ami dans ses bras en murmurant : - Le temps guérit les blessures, c’est ce que tu m’as toujours dit alors attend… Une rafale de vent glacial me fit tressaillir (oui, je peux le ressentir), mon hôte ouvrit les yeux et repoussa son copain d’un geste ferme avant de se diriger vers le bâtiment derrière eux. Je me demande ce qui se passe. Le jumeau bronzé sourit amusé en regardant son pote partir d’un regard très captivé.
Bon, revenons à la Pension, il y a eu 43 clubs proposés, certains vraiment étranges, mais bon, de toute façon, d’après Ricky, tant qu’ils ne sont pas validés, ils ne comptent pas, c’est comme s’ils avaient jamais existé. Pour être validés, un club devait avoir au moins 10 élèves. Alors que tous les élèves se dépêchaient de visiter tous les clubs avant que le temps qui faisait des siennes ne les empêche de mettre le nez dehors, je suivis Jade et son amie qui allèrent inspecter le club d’arts martiaux, précisément celui de boxe. C'était une grande salle avec un énorme ring au milieu, entouré d'équipements que je ne saurais nommer mais qui devait sûrement servir aux boxeurs du club. Sur les murs vert foncé se trouvaient des graffitis de toutes sortes. Ruby s’exclama en voyant une fille mettre des gants de boxe noirs : - Je vais m’inscrire au club de boxe, j’en faisais lorsque j’étais petite. - Je suis la seule fille dans ce club, exposa la fille aux gants de boxe en souriant, si tu t’inscris, tu te retrouveras face à des garçons mais ça serait cool que tu t’inscrives, on serait deux, je ne serais plus seule. - Je suis quand même intéressée, je m’appelle Ruby, que dois-je faire pour m’inscrire ? - Je suis Basma, si tu veux t’inscrire, tu dois d’abord montrer un peu ton niveau, tu as des gants de boxe ? Elle, c’était une fille maghrébine, elle devait venir d’un pays du Maghreb, sa peau et son visage le disent clairement, sauf ses yeux. Elle les a en amande, magnifiquement grand et bleu gris-vert, le genre d’yeux qu’on ne croise jamais. Elle avait un adorable visage rond si mignon que lorsqu’on la voyait pour la première fois, on se disait tout de suite qu’elle devait être très gentille, très douce, pas très bavarde et on avait une grande envie de devenir son amie. Ses cheveux bruns mi-longs tombaient légèrement sur ses épaules. Sa frange était relevée et maintenu par une barrette blanche. - Je m’appelle Ruby, salua la belle métisse en souriant joyeusement, enchanté de faire ta connaissance Basma. - Vous êtes nouvelles aussi ? demanda cette dernière. - Oui, je m’appelle Jade, répondit-elle en faisant un bref signe de la main à la nouvelle. - Bon alors suivez-moi, ordonna la nouvelle en se dirigeant vers les vestiaires.
Dans la cafétéria : 12h : La cafétéria est une des plus belles pièces qu’il y a ici, tout est vitrifié, et malgré le temps qui dépérissait de plus en plus, les lustres de la pièce l’illuminaient. C'est une salle très spacieuse blanc cassé avec des pylônes de la même couleur qui donnait à la cafétéria un air d'aristocratie. Les tables et les chaises ne sont pas toutes les mêmes, ça doit être à cause des rangs, c’est la seule explication à ce qu’il y ait des gens assis sur des chaises assez normales et d’autres dans des sofas multifonctions (je pense parce qu’un des élèves assis dessus l’avait fait balancer en arrière, je crois que c’est Manassé le beau gosse noir, l’un des SUP). - Ruby ? Tu cherches quelqu’un ? demanda Basma en regardant celle-ci surveiller la porte d’entrée. - Euh… je ne sais pas encore, et toi, tu ne me disais pas que tu voulais voir quelqu’un ? demanda cette dernière à Jade qui regardait autour d’elle. - Si, mes cousins, on va peut-être les voir, répondit cette dernière en surveillant l’entrée de la cafétéria du regard. - Ils sont beaux ? questionna leur nouvelle camarade avec une excitation qui me fit sourire… - Tu verras bien, répondit Jade en reposant ses yeux sur son plat qu’elle entreprit de découper en petits morceaux. - Tu n’as pas changé sœurette, marmonna une voix masculine derrière elles. Elles se retournèrent et se trouvèrent nez à nez avec un jeune homme à la peau bronzé, brun avec des yeux aussi magnifiques que Basma qui portait deux plateaux. Il avait les cheveux très courts et ses traits faciaux étaient aussi sévères que ceux de sa sœur étaient angéliques. Il n'y a que son sourire, semblable à celui de sa jumelle qui atténuait sa sévérité. Sa carrure assez musclée n’arrangeait pas les choses. Une autre élève se cachait derrière lui, une indienne aux cheveux brun clair anormalement longs, coiffés dans une longue tresse qui se balançait sur son dos. Elle me fit penser à la princesse Raiponce. Ses yeux gris se baissèrent, elle sera plus fortement la chemise du frère de Basma. Elle faisait la même taille que lui tellement elle était grande. Avec sa taille très fine et élancée, elle me fit aussi penser à une de ces mannequins qui défilent pour les grandes maisons de couture. Elle rougit timidement en essayant de sourire. - Tu as déjà commencé à draguer ? demanda Basma en rigolant amusé. - Tu ne me présentes pas ? demanda le nouvel arrivant. - Je te présente les seules personnes franches, sympas et pas blondes de cette Pension, l’asiatique s’appelle Jade et la métisse, c’est Ruby ! Les filles, je vous présente, mon frère jumeau Will. - Enchanté de vous connaître, déclara Will en souriant, je vous présente Kaylaine, elle est nouvelle aussi et elle est sympa, on s’est croisé alors que des filles bizarres habillées en poupée s’en prenaient à elle, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as voulu venir ici petit sœur, on peut s’asseoir avec vous ? - Bien sûr, répondit Ruby en l’aidant à s’installer, enchantée de vous connaître. - Ça y est, il pleut, annonça Jade en regardant à l’extérieur les premières gouttelettes des pluies tomber. - Cette école est la meilleure, je veux être parmi les meilleures, tu le sais très bien, Ruby est en boxe avec moi, informa Basma à son frère, il est super-cool le club. - Vraiment ? J’irais faire un tour après le repas alors, décida Will, et toi Laine, tu as choisi ton club ? - Je ne sais pas, murmura celle-ci timidement, je…continuerais la visite… après le repas. - Regardez, s’exclama Basma qui faillit renverser son plateau sur l’élève qui passait à côté d'elle, il y a le célèbre acteur qui joue dans toutes les nouvelles séries en ce moment qui mange là-bas, il est si beau et séduisant ! - J’ai croisé sa partenaire dans le film, sa sœur jumelle aussi, exposa Will en se servant à boire. - Jemellia ARMAND ? demanda Ruby. - Oui, il semblerait que la deuxième sœur de Manassé ARMAND ne soit pas inscrite à la Pension, expliqua Jade, mais bon, voire deux des célèbres triplés est déjà un miracle en soi ! - Au fait tu viens d’où ? demanda Basma en effleurant les cheveux de Jade. - Corée du Sud, mon vrai nom de là-bas c’est Young Im mais quand je quitte la Corée, on m’appelle Jade, je suis à moitié coréenne, américaine et japonaise, et toi ? - Je suis une algérienne avec quelques origines marocaines, répondit Basma en souriant. - Tu as des très beaux yeux, ton frère aussi, complimenta Ruby en leur souriant, et toi Kaylaine ? - Indienne, chuchota-t-elle en mangeant. - On va chercher nos desserts ? On ne va pas attendre que les rangs sup aient fini de manger pour aller les chercher ! Ce début d’averse me déprime, gronda l’algérienne en fusillant les rangs sup du regard. - Tu as raison, approuva Jade en se levant et en prenant son plateau. - Je veux mon fondant au chocolat, je veux mon gâteau…, chantonnait la sœur de Will en sautillant sur place. Alors qu’elles se levaient laissant William et Laine entamer leurs entrées, la porte principale fut ouverte par deux hommes de noir vêtu alors qu’un vent austère pénétrait dans la pièce et nous faisait grelotter. Les adoslescents qui s’étaient présentés entrèrent, ils se dirigeaient vers un des balcons quand soudain Ruby trébucha avec son plateau, Nick la rattrapa alors que Zack rattrapait le plateau et Nate les couvercles, il la remit sur pied puis s’en alla avec les jumeaux qui avaient déposé le plateau et les couvercles sur les mains de Ruby qui s’exclama étonnée : - Prince ! (le tonnerre gronda furieusement alors que Nicolas s’arrêtait soudainement) Tu ne m’as même pas reconnu ? - Ils sont trop beaux, ces mecs, s’exclama Basma en secouant vivement Ruby, pourquoi tu ne m’as pas dit que tu connaissais des êtres aussi divins ? - Cette pluie qui vire à l’orage me fait horriblement peur William, chuchota Kaylaine en se tournant vers lui. - N’ait pas peur ma belle, le rassura le jeune homme en souriant. Toute la Pension avait cessé de bouger et les regardait comme si elles venaient de commettre le crime du siècle. Nate sourire aux lèvres se tourna vers son ami qui avait pâli, ses poings se serrèrent, je crois qu’il tremblait même, il se tourna avec une lenteur effroyable vers la métisse et lorsqu’il croisa son regard, il la fixa avec une telle intensité qu’elle rougit. Son geste était si mécanique et ses traites si figées que je me suis dit qu’il était semblable au temps à l’extérieur, en ébullition et prêt à exploser à tout moment. Ses yeux se levèrent avec un calme qui n’avait l’air de l’être qu’en apparence, une illusion avant la tempête. Ruby poursuivit quand même d’une petite voix : - Je sais que ça fait longtemps mais… - Que faites-vous ? Espèces d’inconscientes, brailla une blonde en rose en essayant d’attraper Basma par les cheveux mais Will se mit juste devant sa sœur et lui lança un regard menaçant, ça ne va pas ? - Si vous voulez un autographe, il faut appeler leur fan-club, commanda une autre blonde. - C’est peut-être ton genre d’être une groupie mais moi, ce n’est pas mon genre, rétorqua Jade en levant les yeux (elle est beaucoup plus petite) vers elles sans aucune once de frayeur dans le regard. - Certaines personnes ont de la fierté contrairement à vous, répliqua Basma en les assassinant du regard, c’est ce qui fait la différence entre vous et nous ! Tous les rangs supérieurs les fusillaient du regard, le reste de la table où se trouvaient les filles en rose se leva, l’une d’elles fit un signe aux garçons qui ressemblaient à des catcheurs dont la table se trouvait à proximité, ils se levèrent aussi. Un grand sourire se dessina sur les lèvres du bel italien qui prit la main de son camarade et se dirigea vers le coin des nouveaux. L'algérienne gueula en se tenant la tête entre ses deux mains : - Pourquoi ces beaux gosses divinement parfaits se dirigent vers nous ? - On va avoir des problèmes, murmura Will en calmant sa sœur et la recoiffant. - On va parler à ces beaux gosses, relata celle-ci en sortant un miroir de poche et son gloss. - On va avoir des problèmes et toi tu ne penses qu’à ça ? protesta avec colère son frère. - Comment me trouves-tu ? demanda sa sœur en se tournant vers Jade qui soupira. - Tout le monde nous regarde, se plaignit Will, on va avoir des problèmes. - Alors comme ça, vous ne reconnaissez plus votre propre famille, maugréa Jade en avançant vers Nick et lui faisant face. - Tu es de sa famille ? Tu blagues j’espère ? cria sa sœur choquée en attrapant la pauvre coréenne par ses deux avant-bras. - Bonjour Jade, salua Nicolas en se dégageant de l’emprise de Nate. - Bonjour cousin ! - CE SONT EUX TES FAMEUX COUSINS ? s’exclama Basma en secouant Jade qui hochait la tête. Il eut un silence pendant quelques secondes, dès que l’algérienne se calma, la coréenne déclara : - Je sais bien que vous ne devez pas beaucoup vous souvenir de moi, la dernière fois que l’on s’est vue, vous n’aviez que 9 ans ! - Will, ça me fait mal, je ne rêve pas, remarqua sa jumelle en se pinçant et regardant son bras rougir. - Tu vas surtout avoir un beau bleu, se moqua son jumeau en l’empêchant de se faire mal. - Salut Nicolas, déclara Ruby en souriant, salut Zack ! - Tu es vraiment revenue, murmura Zachary. - Tu les as déjà rencontrées ? demanda Jade en se tournant vers son amie. - Tu les connais aussi ? gueula l’algérienne en secouant cette fois-ci la métisse. - Oui, répondit Ruby, Basma, tu me donnes le vertige ! - Calme-toi sœurette ! L’un des catcheurs s’approcha d’eux, il voulut attraper celle qui était le plus proche de lui, c’est-à-dire Ruby mais il ne put même pas ne serait-ce que l’effleurer car son poignet fut attrapé par mon hôte et on entendit un horrible craquement d’os. Tout le monde retint son souffle, le visage du pauvre balèze aux cheveux blonds avec des mèches rouges vira à la même couleur que celles-ci avant qu’il lâche un horrible hurlement de douleur. Nick virevolta et sa jambe finie en plein sur son abdomen, l’envoyant ainsi de l’autre côté de la pièce : - Le premier qui la touche, je lui brise les os un par un ! Nicolas craqua ses poings avant de remettre ses mains dans ses poches et les ressortir avec… une arme qu’il posa sur le front de Ruby. - Nick, arrête, ordonna Nate en essayant de s’approcher doucement de son ami. - Je suis le seul qui ait le droit de la tuer. - Prince… qu’est-ce que tu… fais ? murmura-t-elle d’une voix tremblante. Tout le monde s’écarta de Ruby, Will recula avec Jade et sa sœur, on entendit un fouet claquer dans l’air mais Nick l’attrapa avec sa main libre. Lill lui lança un regard noir en tirant sur son fouet mais mon hôte l’enroula autour de son poignet sans lâcher sa cible du regard et tira rudement. La pauvre fit un vol plané qui aurait mal fini si Nate ne s’était pas servi du mûr comme appui pour sauter en l’air et la rattraper (je fus surprise par ses talents de voltigeur) : - C’est quoi ces manières ? C’est comme ça que tu accueilles ton amie d’enfance ? pesta Zack en essayant de désarmer son ami mais celui-ci l’esquiva et l’envoya sur la table où était assise la pauvre Laine qui poussa un cri alors que Will la soulevait pour l’éloigner. - Nick, je t’en supplie, au nom de notre amitié, pose cette arme, supplia son camarade d’un air inquiet. - J’avais juré de la tuer si elle réapparaissait devant moi, je suis un homme de parole, répliqua froidement l’ange ou plutôt démon vu ce qu’il fait. Le portable de Nate se mit à sonner, Zack qui s’était relevé essaya de faire reculer Ruby mais mon hôte le prévint : - Fait un pas de plus et je la tue ! - Allô ? - Passe-moi Nick tout de suite, ordonna l’interlocuteur. - D’accord Romain, répondit le jeune homme en passant le mobile à Nick avec un air effrayé. - Quoi ? - Tu crois parler à qui là ? s’exclama la voix furieusement. - C’est à toi que je parles, s’écria mon hôte esquivant le coup de pied de Lill, tu t’attends à ce que je te parle correctement alors que vous la faites revenir sans me prévenir ? - Nick… calme-toi, écoutes moi, tu ne devrais pas le prendre comme ça, range ton arme s’il te plaît… je te le demande en tant que parrain, tu me dois un service… - Lill, arrête, ordonna Manassé, ne te mêle pas de ça ! - Pourquoi je ferais ça ? Je ne veux pas qu’elle reste ici, tu entends ? Si jamais elle reste ici, je la tuerai, peut-être pas aujourd’hui mais je la tuerais, assura mon hôte avec hargne, je ne blague pas ! - Si je ne fais rien, il tuera Ruby, protesta Lill en envoyant un coup de pied entre les jambes du Manassé qui la relâcha. - Je sais Nick mais n’oublie pas ta promesse, si tu es vraiment un homme de parole, tu sais que ta promesse de protéger Ruby a été scellé avant ta promesse de la tuer alors pose ton arme… le plus important, c’est qu’elle soit de retour, non ? Nicolas serra nerveusement les dents, il lança le portable contre le mur avant de baisser lentement son arme. Zack s’empressa de soulever Ruby et l’éloigner aussitôt de son camarade. Nate lui prit l’arme et la passa à sa cousine. Lillith donna l’arme à Manassé qui essayait de reprendre son souffle et semblait souffrir le martyr. Mais en se retournant elle bouscula William qui essayait de calmer sa sœur. Les deux concernés se retournèrent en même temps consternés, il la regarda de haut en bas alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres à elle. Elle croisa les bras avant de se tourner vers Natanaël et déclara d’une voix sensuelle toute excitée, les yeux pétillants de bonheur : - Don chéri, je le veux ! Je m’en fous de ce qu’il faut faire mais celui-là, je le veux ! Je le veux ! Je le veux ! Qui est-il ? - Calme-toi, conseilla ce dernier en passant ses bras autour de la taille de sa cousine, chérie, il s’appelle William JOHNSONN, il est en première année mais quel est ce soudain intérêt pour un novice ? - Il est trop beau avec ses magnifiques yeux et sa peau… et ses lèvres, susurra-t-elle en posant sa tête sur le torse de son cousin, c’est décidé, il sera mon prochain esclave ! Suis-je la seule à avoir entendu le mot « esclave » sortir de ses lèvres ? - Je pense que celui-là, tu ne l’auras pas, assura Nate avant de la lâcher en retenant le bras de Nick qui allait s’en aller, sois plus calme, tu fais peur à tout le monde ! Elle l’ignora et se dirigea droit sur le frère de Basma qui la regardait avec une très grande méfiance. Elle le prit dans ses bras alors que ce dernier surpris resta comme paralysé, puis elle déclara en affichant son plus beau sourire : - Je m’appelle Lill SALVADOR, enchanté de te rencontrer William ! - Je ne parle pas aux personnes irrespectueuses et de tous ceux que j’ai eu le malheur de croiser, tu es la pire ! Ne m’adresse plus jamais la parole, ordonna-t-il avec une telle autorité que Lill éclata de rire en sautillant de joie sur ses talons aiguilles : - Tu as vu Don, il est le premier à essayer de me tenir tête, il est trop mignon… - Tu devrais t’estimer soulagé de la revoir Nick, bougonna Zack agacé en faisant un grand câlin à la métisse, salut bouclette ! - Lâche-moi, je m’en vais, protesta le concerné en tirant sur son bras mais Nate le retenait avec force. Il regarda la jeune métisse comme si elle était son pire ennemi, il était vraiment enragé, puis grommela énervé : - Qu’est-ce que tu fais là ? - Ne commences pas, répliqua son cousin en se mettant entre la nouvelle arrivée et l’ange. - Pourquoi es-tu si en colère Nick ? demanda Lill en s’approchant de lui. - Calme-toi, conseilla Nate en souriant. - Ben je… je suis étudiante ici, répondit Ruby en souriant. - Je posais la question à Jade, répliqua mon hôte sans la lâcher de son regard froid. - Calme-toi petit frère, somma sa cousine, tu as entendu Romain, tu ne dois pas la tuer ! - Mais tu me regardais, non ? demanda celle-ci. - Toi tu ne me parles pas, ordonna-t-il sèchement à la métisse qui arrêta de sourire et se mordilla la lèvre, ce n’est à toi que je parles, ferme-la et retournes d’où tu viens avant que je ne tue ! - Nick, laisse-la, contesta Zack en attirant tendrement la première année dans ses bras. - Tu as l’air furieux, tu l’as connaît ? interrogea son jumeau en souriant innocemment. - Il a failli la tuer, tu as vu ça ? demanda Basma à son frère qui grimaça. - Il ne l’a pas lâché du regard, constata anxieusement Laine. Ruby sourit amusé en repoussant délicatement le jumeau de l’italien puis elle s’enquit : - Tu as l’intention de m’ignorer ? - Je suis ici parce qu’Oncle Daniel a parlé avec Père qui m’a autorisé à venir ici, répondit Jade en regardant Nick puis Ruby. - Maintenant que j’y pense, ton papa m’a dit de t’informer qu’il voulait absolument te parler, annonça la métisse en ignorant le fait qu’il avait décidé de l’ignorer. - Jade… ou plutôt ma princesse est de la famille ? demanda Nate en souriant. - Tu es sa princesse ? répliqua la brune la plus exubérante de la salle avec hystérie. - Si tu oses m’appeler encore une fois ta princesse, je te mets une gifle, la prévint Jade en le fusillant du regard, je ne suis pas sa princesse Basma, il s’est inventé une vie dans sa tête ! - Tu la connais ? Tu l’as déjà dragué, c’est ça ? rétorqua Lill étonnée. - On a fait connaissance ce matin, exposa-t-il, ma princesse avait besoin de moi… Alors arriva quelque chose d’incroyable, comme promis il fut interrompu par une gifle qu’il se prit devant tout le monde. Aussitôt une des blondes attrapa la concernée en s’exclamant : - Tu as osé toucher le visage de notre A, tu vas être viré sale petite gamine ! - Lâche-moi, ordonna l’Asiatique à celle qui l’agressait. - On est dans le pétrin, affirma Laine en se cachant derrière William. - C’est qui que tu traites de gamine ? demanda Jade en repoussant la blonde avec fureur. - Quand on est une vieille blonde, on ne devrait pas parler, ricana Basma en rigolant. - Petite sœur, arrête de chercher des problèmes, ordonna son frère en repoussant délicatement la fille qui retenait Jade loin de celui-ci. - C’est à qui que tu parles là ? demanda la blonde qui commençait à s’énerver en se tournant vers les jumeaux. - Tu es encore plus moche en colère et de près, tu ne veux pas t’éloigner, répliqua l’algérienne qui n’avait aucune envie de calmer les choses et semblait prête à s’embrouiller. - Je vais la tuer, gronda celle qui défendait le bel italien en se jetant sur celle-ci mais le frère la retint de toucher à sa jumelle. - Qu’est-ce que tu vas faire la vieille blonde ? demanda Basma en la narguant cachée derrière son jumeau. - C’est bon, proposa Nate en souriant, laisse-la s’il te plaît Rachel, ce n’est pas grave. - Mais Natanaël, elle…, commença celle-ci en rougissant. - Ce n’est pas grave, assura-t-il en souriant, mais princesse, ça fait mal, ne refais plus ça s’il te plaît. - Tu veux une autre gifle ? menaça la jeune coréenne. - Pourquoi autant de violence princesse ? s’exclama l’ami de mon hôte en envoyant un baiser à Jade accompagné d’un clin d’œil complice auquel la jeune asiatique y répondit en l’observant quelques secondes en clignant des yeux comme s’il était complètement idiot puis elle baissa la tête, et soupira longuement. - Bon, je m’en vais, marmonna Nick en tournant les talons avec une classe admirable. - C’est parce que Ruby est là que tu veux tellement t’en aller ? demanda Zack avec un air malicieux. Son copain s’arrêta aussitôt, il tourna lentement la tête en affichant une moue de colère qui me fit assez peur, son corps pivota face à son interlocuteur qui reçut un regard de meurtrier en pleine face de la part de ce dernier. - Tu me cherches ? - Déjà tu l’accueilles avec une arme et maintenant tu l’ignores, ce n’est pas sympa, répliqua le SUP en reculant prudemment loin de ce dernier. - C’est vrai qu’il est très en colère depuis qu’il a vu bouclette, chuchota Basma à son frère qui hocha la tête. Nate se mit entre son jumeau et son ami en disant sourire aux lèvres : - Calme-toi Nick, c’est bon ! Lill, tu ne veux pas emmener ton cousin loin de mon best avant qu’il ne le défigure parce qu’il la ramène trop ? - On dirait que tu l’énerves, remarqua l’asiatique en se tournant vers la métisse qui haussa les épaules innocemment. - Tu cherches la bagarre ? protesta le SUP en fonçant sur son frère pour l’attraper mais Nick tira celui-ci en arrière et fit reculer Zack vers Lill qui fusilla sonamie du regard. - Calme tes ardeurs Zachary, ne commence pas à créer une embrouille générale sans aucune raison valable ! - Pourquoi tu as ce grand sourire depuis qu’on est ici ? demanda mon hôte en attrapant celui qu’il venait de défendre par le col de sa chemise. - Pour rien, répondit ce dernier en rigolant, mon cœur, pourquoi es-tu si violent avec ton chéri d’amour ? - Et toi pourquoi es-tu en colère ? demandai-je en me tournant vers mon hôte. - Arrête tes suppositions écœurantes, tu aurais pu me prévenir, pesta ce dernier en me fusillant du regard avant de relâcher son ami à contrecœur. - Chi cerca, trova, se moqua Nate en rigolant, Chi rompe paga ! - Un proverbe, remarqua un blond souriant en s’approchant d’eux, qui cherche, trouve, qui casse, paye (c’est la traduction de la phrase de Nate) ? Pourquoi lui dis-tu ça Nate ? Qu’est-ce que tu lui as fait Nick ? Tous le fusillèrent du regard. Il leur fit son plus beau sourire en demandant : - Pourquoi faites-vous cette tête ? - Qu’est-ce que tu fais ici Paul ? - Zack, j’ai seulement failli redoubler mon année, je n’ai jamais été viré ! Même si j’ai l’impression que c’est ce que vous attendez tous mes chers frères et sœurs ! En plus, tu ne devrais pas être aussi hostile avec ton cousin ! - Casse-toi Paul, ordonna Lill en lui faisant un signe de la main de débarrasser le plancher. - Je t’ai seulement rendu un service, marmonna Nick en regardant Nate hausser ses sourcils, Romain pensait que ça te ferait plaisir ! - Service ? ricana Nate amusé, mauvaise surprise est le terme exact ! - De quoi parlent-ils ? demanda Basma en essayant d’écouter discrètement. - Vous êtes trop méchants avec moi, marmonna Paul en soupirant, je vous laisse alors. - Sale italien, déclara le premier S. - Sale sadique de brésilien, riposta le deuxième. - C’est pourtant ce que tu voulais, non ? - Oui, c’est ça Paul, va voir ailleurs si on y est, soupira Lill d’une voix lasse. Le nouveau s’en alla aussi vite qu’il était arrivé, on l’oublia aussitôt et notre attention fut attirée par la conversation de Nate et Nick. - Nico, no come quella. - Ils parlent italien, remarqua William en souriant. - Depuis quand parles-tu l’italien ? bougonna sa sœur avec curiosité. - Je ne le parle pas, je les reconnais seulement, informa celui-ci en soupirant, un ami m’a appris les bases. - Nicolas, pas comme ça, me traduisit Ricky. - Aspettare… è la ragazza che volevi ? - Attends… c’est la fille que tu voulais ? continua le téléphone. - Si avresti dovuto chiedere il mio parere, répliqua Nate en levant les yeux au ciel avec un air agacé. - Adesso, è che cosa il problema ? demanda mon hôte en le regardant comme s’il était idiot. - Lei lui sembra grande, ho quasi provare… mi ha perturbato e poi… non era una buona idea, bougonna-t-il en soupirant d’une voix basse et à une allure plus rapide. - De quoi parlent-ils ? demanda l’algérienne qui s’impatientait en sautillant autour de son jumeau. - Natanaël se plaint parce que Nicolas lui a fait une mauvaise surprise, il dit qu’il aurait dû lui demander son avis avant de faire quoi que ce soit, donc Nicolas lui demande quel est le problème et il vient de répondre : elle lui ressemble beaucoup… elle m’a perturbé ou quelque chose comme ça… et ce n’était pas une bonne idée, expliqua la métisse en souriant. - Tu as tout compris ? chuchota Basma en surveillant autour d’elle. - Oui, acquiesça Ruby, j’ai des origines italiennes. - Wahou, tu parles vraiment bien cette langue, remarqua Will en souriant. - De quoi parlent-ils ? demanda Zack en se tournant vers sa cousine qui fusillait Manassé du regard qui draguait ses fans. - Rien, conclut Nick en soupirant, allons manger ! - En tout cas, je suis très heureux de rencontrer enfin la fameuse Ruby, déclara Nate en rigolant, enchanté ma belle ! On m’a beaucoup parlé de toi ! Mon hôte soupira de nouveau, elle rendit son sourire à son interlocuteur avant de rétorquer : - C’est Nicolas qui t’a parlé de moi ? Il repoussa son compagnon en arrière, s’avança et se pencha vers elle, sous des regards ébahis de toute la pension qui était devenue silencieuse et assistait sagement et discrètement à tout ce qui se passait. - Au fait, Jade ? marmonna Nicolas sans lâcher la belle métisse du regard. - Oui, répondit cette dernière en sursautant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’adresse à elle. - J’informerais Luciano… tu ne le connais sûrement pas, c’est le dirigeant des SANCHEZ, en occurrence ton grand-père, de ta présence ici, ajouta-t-il simplement avant de tourner les talons. - Merci, Père m’a dit que cela l’aiderait beaucoup que votre… notre grand-père arrête de le menacer, marmonna Jade un peu perplexe et surprise par ce que lui disait son cousin. - Et moi ? demanda Ruby en faisant une moue triste. - La question ne se pose pas, te revoir est comme un horrible cauchemar, soupira-t-il, je me demande pourquoi tu es encore en vie. - C’est méchant ce que tu dis Nicolas, ce n’est pas gentil, estima-t-elle en souriant. - Je m’en vais, allons-y, ordonna-t-il en s’en allant suivit de son ami. - Comment les connais-tu ? demanda Basma en posant sa tête sur l’épaule de son amie aux yeux verts. - À bientôt ma princesse, salua Nate en souriant, Nick attend ! - J’ai grandi avec Nicolas et Zack, informa celle-ci en se tournant vers sa copine, j’ai passé mon enfance chez eux ! - Pauvre type, protesta Jade en le regardant froidement. Zack se dirigea vers Ruby et la prit encore dans ses bras joyeusement en la soulevant avant de se lancer dans une longue conversation avec elle.
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| | | lastmelody
Nombre de messages : 8
| Sujet: Re: Last melody Ven 24 Aoû - 7:06 | |
| Plus tard, on passa l’après-midi à nous inscrire dans des clubs alors qu’à l’extérieur, l’averse empirait. Selon le règlement, chaque élève doit s’inscrire dans 3 clubs obligatoires, après certains rangs sup pouvaient être dans plusieurs clubs. Mais il y avait 2 catégories de clubs : • Les clubs des arts. • Les clubs sportifs. Je suis allé visiter tous les clubs, il y avait des clubs de tout genre, comme un mec qui voulait créer un club de stylisme pour figurine de manga, non mais je vous jure, du stylisme pour des poupées, non mais « où va le monde ? », on aura tout vu. Puis il eut le club de danse où je vis Nate prendre les inscriptions d'un nombre illimité de filles et garçons. En club de musique, il y avait aussi des inscriptions alors que Manassé faisait une démo de DJ. Dans le parc, Ruby et Jade réfléchissaient aux clubs auxquels elles allaient s’inscrire pendant que leurs trois nouvelles amies défaisaient leurs bagages : - Le stylisme m’intéresse beaucoup, déclara Jade en souriant. - Ah bon ? Moi je ne sais toujours pas où m’inscrire, admit la métisse en soupirant. - Les nouvelles là ! cria une voix derrière elles. Elles se retournèrent, trois blondes leur firent un sourire, l’une d’elles se présenta : - Je m’appelle Natacha. - Moi je suis Ashley, déclara la deuxième élève qui avait de mèches bleues. - Soraya, ajouta la dernière avec des cheveux courts, alors comme ça, c’est vous les nouvelles ? - Il est évident que vos prénoms ne nous intéressent pas le moins du monde alors si nous coupions court à cette conversation ! Que nous vaut votre visite ? demanda l’asiatique en les reluquant de la tête aux pieds. - Ne sois pas insolente, la prévins Natacha, tu n’es qu’une pauvre Sans rang sans aucune importance, fais attention à comment tu me parles ! - Ne pensez pas que vous pourrez faire ce que vous voulez parce que si c’est ce que vous croyez, vous allez vous faire virer, confirma Soraya en souriant. - N’oubliez pas qu’ici, vous n’êtes pas chez papa et maman, et que chaque petite chose que vous allez faire aura des conséquences graves. - Qui êtes-vous ? Le trio infernal ? demanda Jade avec un regard très snob. - Tu ne peux pas savoir à quel point tu as raison, approuva Ashley, vous ferez moins les malignes demain, venez les filles, on s’en va. Elles éclatèrent d’un rire de… peste, c’est le seul mot pour décrire ce que j’entends, et s’en allèrent. - J’hésite entre blondes hystériques, folles alliées ou blondes écervelées, soupira Jade, viens Ruby ! - Pourquoi elles ont dit qu’on fera moins les malignes demain ? demanda celle-ci. - Elles sont très stupides, franchement je n’aimerais pas être à leur place, la nature ne les a vraiment pas gâtés, marmonna la petite asiatique avec lassitude. Les deux nouvelles continuèrent leurs chemins sans se rendre compte des caméras qui étaient braqués sur elles, je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pressentiment. Pendant ce temps, je suis allé voir Nick parce que bien sûr, il ne participait pas, d’ailleurs il était assis seul dans son coin très énervé, poings serrés. La voix de la raison me conseilla de faire profil bas si je ne voulais pas qu’il passe ses nerfs sur moi : - Pourquoi tu ne participes pas avec les autres ? Ils ont l’air de s’amuser… - Je n’ai pas que ça à faire. - C’est quoi ça ? demandai-je en ouvrant un paquet qui lui avait été envoyé. - C’est un bracelet que l’on reçoit à la rentrée. - Il sert à quoi ? - Il sert à beaucoup de choses comme à nous faire augmenter nos chances de monter en rang, nous avons 3 catégories de points : Les points études, les points popularités et les points bonus, exposa Ricky, chaque trimestre, nos notes nous augmentent nos points d’études alors que nos clubs et notre popularité les points de popularités et les points bonus ne peuvent être donnés que par les rangs les plus élevés ! Par exemple, rester avec Manassé peut rapporter jusqu’à 50 points par heure ! - Et vous pouvez perdre les points ? - Oui, répondit Rick, une personne de 2 rangs au-dessus peut nous faire perdre un certain nombre de points par jour. - Et si tu perds tous tes points ? - Ben, si tu perds tes points, t’es viré, m’informa le gentil téléphone. - Et au début, vous avez combien de points ? - Les sans-rangs ont 200 points, chaque début d’année les rangs E reçoivent 150 points, les rangs D 200 points et ainsi de suite. - Et il sert qu’à ça ? - Non, disons qu’il sert aussi à nous informer de ce qui passe, comme les examens, les anniv, les fêtes et les punitions quand il y en a ! Son portable se mit à sonner, il soupira en décrochant froidement : - Quoi ? - Bonjour Wangju (ça veut dire Prince en coréen, c’est Rick qui me l’a dit), salua une voix masculine. - Bonjour, comment allez-vous ? - Très bien et vous ? - De même. - Avez-vous vu ma fille ? - Je suis étonnée que vous l’ayez laissé venir chez les personnes que sa mère avait fuies. - Il se trouve qu’elle aura une vie plus luxueuse en restant avec vous, je vous la confie. - Très bien, répondit-il en soupirant. - Wangju ? - Arrêtez de m’appeler comme ça, ordonna froidement Nick. - Vous préférez Purinsu (traduction de Prince en japonais, Rick m’a dit que c’était sûrement le père de Jade l’interlocuteur) ? - C’est exactement la même chose, répliqua Nick en soupirant, Wangju ou Purinsu, n’est-ce pas simplement la traduction de Prince en coréen et japonais ? - C’est pourtant le titre que vous méritez Nicolas-sama (Sama est un suffixe japonais très solennel. C’est une marque de profond respect qu’il est convenu d’utiliser lorsque l’on s’adresse à un supérieur quelconque. On placera donc sama derrière le nom d’un supérieur hiérarchique, d’un noble de haut rang, d’un dieu ou d’une déesse ou pour s’adresser à quelqu’un à qui l’on voue une certaine admiration (chanteur, acteur ou artiste par exemple)). - Encore pire, un jour vous me vexerez, qu’est-ce que vous vouliez me dire ? - Prenez bien soin de ma petite Jade, il ne me reste qu’elle… - Je sais, je m’en occuperai. - Et dites à Natanaël-sama que je compte aussi sur lui… - Vous ne lui en voulez pas pour Cathy ? - Pas vraiment, il se trouve que c’est moi qui dois me faire pardonner de lui pour cette blessure que je lui ai infligé. - Je le lui dirais. - Bien, je vous laisse Wángz ? (traduction de Prince en chinois) ! - C’est bien ce que je disais, vous faites exprès de m’appeler ainsi. - Sayonara ! - Sayonara, répondit Nick en raccrochant. Il resta silencieux quelques secondes, j’hésitai en soupirant, le laissant digérer l’appel qu’il venait de recevoir, finalement je demandai : - Et tu as trouvé comment faire pour me renvoyer chez moi ? Je ne vais quand même pas passer ma vie, ici… - Écoute, je ne suis pas Dieu, si tu as été envoyé ici, il y a bien une raison et je pense que tu devrais trouver cette raison. - Mais ça veut dire qu’en attendant je vais rester ici… - Moi non plus, ça ne me fait pas plaisir, je vais devoir te supporter, répliqua-t-il. - Hé ho, protestai-je, ce n’est pas très gentil ce que tu racontes là. - Je n’ai jamais été gentil, répondit-il en me regardant froidement. - Ça se voit, dis-je, au fait, tu vas t’inscrire dans quel club ? - Je ne sais pas encore, je verrai. - Comment vais-je faire pour… - Ne t’inquiètes pas, de toute façon personne ne te voit. - Je… SUIS VRAIMENT INVISIBLE, criai-je choqué alors qu’il me fusillait du regard. - Arrête de crier, c’est insupportable, oui tu l’es, tu ne l’avais pas remarqué ? - Euh… non… enfin peut-être… que… - Maintenant tu peux en être sûre, personne à part les jumeaux et moi ne te voyons malheureusement pour moi, d’où viens-tu ? - De… Lyon… je viens d’ici… - Dis-moi en plus sur toi… - Ben… je m’appelle Isabel SAMUEL, je vais bientôt sur mes 18 ans, je suis née le 20 janvier 1992 en… - Tu viens de 2009 ? - Euh… comment ça je viens de 2010 ? - Si tu es née en 1992 et que tu dis bientôt avoir 18 ans, tu viens donc 2010, n’est-ce pas ? devina-t-il alors que je le regardai comme s’il venait d’un autre monde. - Comment sais-tu ça ? - Je suis trop intelligent pour toi, tu ne comprendrais pas. - Oui, je viens bien de 2009 (j’ai préféré ne pas souligner que le principe c’est d’être modeste), la dernière fois que je regardais dans un calendrier, on était le 2 novembre 2009, pourquoi me demandes-tu cela ? On est le combien aujourd’hui ? - Le 2 novembre 2011, bienvenue dans le futur, bougonna-t-il d’un air sadique en se levant et s’en allant, je restai seule à le regarder partir et en me demandant dans quelle galère, je venais de me mettre.
Liste des 10 clubs choisis avec leurs responsables votés cet après-midi :
1. PDG de tous les clubs : Nicolas RODRIQUEZ SANCHEZ (il a apparemment refusé ce titre, toute la Pension attend encore sa réponse, pauvres fans). 2. DG des clubs d’arts : Natanaël VIVALDI SANCHEZ. Club de danse (classique, salsa, moderne, hip-hop) : 30 membres. Chef : Natanaël VIVALDI SANCHEZ. Adjoint : Johanna RIDARCH (absente, apparemment c’est une grande amie de Nate même si elle ne peut plus faire de la danse car elle est très malade, elle a déjà été sa partenaire pour d’anciens concours). Club des arts libres (dessin, peinture, sculpture, modelage, etc.) : 16 membres. Chef : Lorita ALVAREZ (absente aussi, je ne sais pas trop qui c’est). Adjoint : Jessica DI NAVALLI (une Beautys mais absente aussi, finalement j’ai compris pourquoi elles sont toutes en rose, c’est parce que c’est leur uniforme). Club de théâtre : 14 membres. Chef : Paul KIMBERLY SANCHEZ (c’est le blond que Lill a chassé). Adjoint : Angélique BROWNDY (c’est la fille qui a fait le discours d’ouverture, celle que je n’aime pas). Club d’arts de génie (activités pour personnes dont le QI est supérieur à 160) : 10 membres. Chef : Nicolas RODRIGUEZ SANCHEZ. Club de musique (poésie, écriture, chant, instruments) : 45 membres. Chef : Manassé ARMAND SANCHEZ (c’est le noir des SUP qui est toujours de bonne humeur). Club de mode (organisateur d’événements, stylisme, mannequinats, journalisme) : 17 membres. Chef : Aznath ROLAND (absente aussi jusqu’à ce jour). Adjoint : Rebecca CALLOMA (une Beautys absente). Club des A. R. T (apprentissage des travaux ménagers, cuisine, nettoyage) : 10. Chef : Beautiful LADY BRITGEN (une Beautys). 3. DG des clubs sportifs : Lillith SALVADOR SANCHEZ. Club des arts martiaux (karaté, judo, thaï, boxe anglaise, boxe française, boxe américaine, catch, lutte…) :100. Chef: Lillith SALVADOR SANCHEZ. Club de sport collectif (football, football Americain, handball, basket-ball, volley-ball): 40 membres. Chef : Zachary VIVALDI SANCHEZ. Adjoint : Ross MONTRELO (je ne sais pas qui c’est, un rang C). Club d’athlétisme : 18 membres. Chef : Michael VON BRITZ. Club d’art d’habilité (tir à l’arc, tir, escrime…) 32. Chef : Lillith SALVADOR SANCHEZ.
Le soir tombait, chaque élève reçut le numéro de sa chambre, ils étaient repartis dans les chambres en duo à part bien sûr pour les S et les SUP. J’apparus (j’ai remarqué que c’était la manière dont mon corps se déplaçait, il allait d’une pièce à l’autre sans me prévenir) dans une grande chambre grise où Nick mettait une veste et Nate se coiffait. Elle ressemblait un peu à la pièce où je suis apparue la première fois que je suis venue ici. Elle était très spacieuse mais très peu décorée et meublée. Le lit était gigantisme, l’écran plat aussi, et à part ça, il y avait juste le bureau, un tableau magnétique et le miroir sur lequel le jumeau de Zack s’admirait : - Je vais éviter de te dire ce que je pense sous peine de devenir très vulgaire, murmura mon hôte en fusillant son cousin du regard. Ricky m'a expliqué qu’ils faisaient tous partie de la même famille. - Tu l’as cherché, répliqua ce dernier en souriant, t’aurais dû m’en parler. L’autre soupira, Ricky attendit quelques secondes avant de demander aux deux amis qui s’ignoraient royalement : - Vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ? - Nate est en colère parce que je ne l’ai pas prévenu de l’arrivée de Jade, expliqua Nick avec amertume. - J’aurais voulu qu’il m’en parle quand même, on est de la même famille, s’il m’avait prévenu pour Jade, je l’aurais prévenu pour Ruby, exposa son ami en soupirant. - On n’a pas vécu la même chose, marmonna mon hôte froidement en le fusillant du regard. - Tu connaissais déjà Jade ? demandai-je avec curiosité. Nate éclata de rire, il a évidemment ignoré ma question avec une telle classe que je n’ai même pas trouvé la force de lui en vouloir. Il continua à se coiffer tout en observant son cousin prendre son portable à lui et composer un numéro. Une voix qui m’est très familière répondit : - Allô ? Nick soupira avant de raccrocher agacé, il balança le portable de son pote sur le lit, celui-ci déclara : - Quale cattivo umore (quelle mauvaise humeur) ! Même si j’en ai beaucoup, évite de casser mon phone préféré alors que tu m’en as déjà cassé un à midi ! - La ferme, je peux t’en racheter un autre ! - Ce n’est pas ça qui me dérange, je peux m’en racheter quand je veux, ce qui m’inquiète, c’est que tu passes tes nerfs sur ça, tu veux en parler ? - Non, bougonna mon hôte en tournant l’anneau en or qui se trouvait à l’index de sa main gauche, une bague très belle avec des lettres gravées dessus "P. N. A. R. S ». Pour celles et ceux qui sont perdus, au-dessus de ces initiales étaient gravés « Prince Nicolas Armand Rodriguez SANCHEZ » alors que dans son autre main mais cette fois à l’annuaire, il portait une autre bague où il y avait gravé « Babe ». - Tu sais, elle est seulement dans le bâtiment en face du nôtre, expliqua Nate, juste au dernier étage, chambre 119 avec ma princesse, je me suis arrangé pour qu’elles soient ensemble comme ça, je deviendrais ami avec elle et je découvrirai tous tes petits secrets mon amour, si tu veux lui parler… - Je ne veux rien avoir avec cette fille stupide. - Alors pourquoi l’appelles-tu sur le téléphone de leur chambre ? - Laisse tomber, marmonna Nick agacé en prenant une feuille blanche d’une pile qui était posé sur une étagère, il prit un stylo dans sa poche et se mit à écrire. - Tu pourrais descendre, aller la voir pour lui dire ce que tu as sur le cœur au lieu de l’appeler sur ton portable juste pour entendre sa voix. - Oui, bien sûr, suggéra mon hôte en soupirant, tu te crois dans les comédies musicales ? - Non, plutôt dans les contes de fée, s’esclaffa-t-il amusé. - Vaut mieux pas qu’elle sache ce que j’ai sur le cœur, ça pourrait la pousser au suicide et Zack m’en voudrait, exposa Nick en s’asseyant près de la fenêtre avec une feuille et un stylo dans les mains. - Tu la haïs tant que ça ? - C’est la personne que je déteste le plus en ce bas monde inutile, c’est la personne que j’aimerais voir sous terre le plus vite possible, si ça ne tenait qu’à moi, elle serait déjà morte et enterré, si je pouvais la tuer, je planterais une balle en plein milieu de sa tête que je ne supporte plus de voir. L’un essaya de s’approcher de l’autre qui penché par la fenêtre le repoussa, il demanda : - Tu écris ? - Oui. - Quoi ? - Rien d’important, ça me détend d’écrire. - Je sais. - Au fait Nate, je ne pensais pas que tu la reconnaîtrais ? - Comment pourrais-je l’oublier, rétorqua celui-ci bienheureux, son visage est gravé en moi depuis que je l’ai rencontré, elle a grandi mais n’a pas changé… - J’ai dû batailler pour qu’elle puisse venir ici, étant donné les souvenirs tristes qu’un certain Enzo lui ait laissés, Jade à une aversion pour les occidentaux. - Tu sais bien que je ne pouvais pas y aller, répliqua le bel italien, tu connais mes raisons et puis même, elle se serait attachée à moi… - Vas-tu lui dire qui tu es ? - Non, répondit-il en souriant, je vais voir si même en ne sachant pas qui je suis, si on peut être amis… - Si elle découvre que c’est toi, tu sais qu’elle pourrait t’assassiner ? - Je sais, répondit-il en souriant, elle n’a pas changé… toujours aussi troublante… - Parle pour toi, répliqua son cousin en soupirant, il n’y a que les gens amoureux qui se sentent troublés… - Je ne suis pas amoureux, riposta le jumeau italien en soupirant, tu sais à quel point je déteste ce sentiment stupide… je ne crois pas en l’amour… Mon hôte soupira, son ami se pencha vers lui, il hésita quelques secondes avant de dire: - Elle est beaucoup plus belle que je n’aurais jamais pu l’imaginer, on dirait une délicieuse et irrésistible sucrerie que… - Laisse-moi tranquille, répliqua-t-il froidement. - Son prénom m’a dit quelque chose, sur la photo… c’est bien… - Ne prononces pas ça devant moi, s’exclama son cousin furieux en mettant un coup de pied sur un bureau près de lui qui se brisa en deux morceaux. - Ok, calme-toi, c’est bon… mon pauvre bureau… - Tu es bien calme, tu ne devrais pas être dans le même état que moi. - Non, nia Nate en tripotant son oreille gauche, contrairement à toi, moi j’accepte de ressentir des émotions, tant que ça n’a empiété pas sur tu sais quoi, je l’accepte, tu devrais faire de même. - Tu es trop zen pour quelqu’un qui vient de retrouver celle… - Mon cœur, interrompit tranquillement le bel italien, reste calme. - Arrête de m’appeler mon cœur, on dirait un homosexuelle. L’adolescent au sourire ravageur s’assit sur son lit en soupirant, son compère s’ébouriffa les cheveux en murmurant froidement : - Pourquoi est-elle revenue ? - Je n’en sais rien ! - Pourquoi m’a-t-elle suivi ? Pourquoi… L’ange soupira, il ferma les yeux en essayant de se contrôler, il se calma, son cousin tenta doucement : - Tu ne penses pas qu’en parler serait… - Je n’ai aucune envie d’être proche… ou même de parler ou ne serait-ce que me retrouver face à cette… j’ai besoin de me changer les idées ! - Tu ne penses pas que ça te ferait du bien de parler avec elle, après tout d’après ce que j’ai entendu, elle est la seule… - La ferme ! Je ne veux rien à voir avec elle, on bouge ! Je vais lui faire regretter d’être revenu dans ma vie ou alors je ne m’appelle pas Nicolas RODRIGUEZ ! À la fin de cette histoire, elle sera morte ! Le bel italien se mordilla la lèvre inquiet, celui qui m’a accueilli ici avait un regard que j’ai peur de décrire, il est effrayant. Mon regard fut attiré par la feuille sur laquelle il avait écrit, je la ramassai et lus :
Ses mots m’ont quelque peu attristé, c’est comme si au milieu de toute cette perfection, cette arrogance, cette richesse et cette antipathie, il cherche un secours auquel il ne croit pas vraiment. Je crois que je commence à comprendre le sens de ses paroles, lorsqu’il m’a dit qu’avoir la fortune ne menait pas forcément au bonheur. J’apparus assise sur le balcon à côté de Ruby qui regardait en bas. Je suivis son regard jusqu’à Nick qui montait sur sa moto alors que Nate montait dans sa voiture. Elle soupira en se mordillant la lèvre, elle composa un numéro, un homme répondit : - Bonjour ma chouquette ! - Salut oncle Dan, tu es allée voir maman ? - Oui, elle dort, tu voulais lui parler ? - Non, ça ira, répondit-elle avec une voix triste, je vais te laisser alors. - Attends, Ruby, comment ça va là-bas ? Elle plaqua aussitôt sa main libre sur sa bouche alors que des larmes se mirent à couler sur ses joues, elle ferma les yeux pour se calmer puis répondit d’une petite voix : - Ça va. - Tu ne dois pas avoir peur de Nick ! Je sais que ça sera difficile mais je suis sûre que tout s’arrangera, sois forte, je viendrais vous voir bientôt ! - D’accord oncle Dan, à bientôt. Elle raccrocha en cachant son visage dans ses mains, elle murmura d’une voix tremblante : - Pardon Prince… pardon maman, je suis la seule fautive, je ne peux pas fuir mais… c’est dur de voir cette haine qu’il me voue dans son regard… c’est dur de voir comment que je n’existe plus pour lui… je suis désolé Prince… Je n’ai pas compris. On dirait bien que Ruby a fait quelque chose à Nick qui lui en veut et elle, elle veut se faire pardonner de cela. Je restai seule dans cette énorme chambre à me poser des milliers de questions, mes yeux commencèrent à se fermer et le décor autour de moi changea.
« Détester quelqu’un, c’est être passionnée par celle-ci » « J’étais dans une rue, la nuit était déjà tombée, il y avait des cris, une bagarre. Des hommes se disputaient, je m’approchai d’eux, au milieu se trouvaient trois enfants ou plutôt des pré-ados, tellement ils paraissaient encore jeunes : - Rentrez chez vous, ordonna l’un des hommes en riant avec prétention, ce n’est pas l’heure pour des gosses comme… - La ferme, protesta un des gamins blonds avec des yeux bleu marine, tu ne sais pas qui nous sommes… - Reste calme, frangin, ajouta l’autre blond qui ressemblait au premier, ça ne sert à rien la violence. - La ferme, somma l’un des hommes braquant une arme sur lui. - Fais attention comment tu parles à Nate, s’exclama le premier blond. - Bon, décida un autre des hommes, vous êtes un peu trop prétentieux, on va vous donner une bonne leçon et vous ramener chez vos parents. Les trois garçons se regardèrent et la bagarre commença. C’était la première fois que je voyais cela, des êtres aussi jeunes mettre K. O. une dizaine d’hommes qui ne semblaient pas être des enfants de cœur alors que le reste s’enfuyait. En fait, seul le plus blond et le châtain ont participé au combat, le troisième est resté en retrait et s’est contenté d’assister avec un petit sourire malicieux qui me rappela aussitôt quelqu’un : Nate. Le blond aux cheveux courts sourit en se tournant vers le châtain aux cheveux bouclé, le troisième garçon : - Salut Nicolas et merci de ton aide. - Je suis Natanaël mais appelle-moi Nate, déclara son frère, tu te souviens de nous ? Nous sommes les jumeaux VIVALDI. Le petit Nicolas le toisa de la tête aux pieds froidement puis tourna les talons et s’en alla, les deux frères le suivirent, au bout de dix minutes, il marmonna : - Salut Nate, je n’ai pas besoin de tes remerciements Zack, je n’ai pas fait ça pour vous aider, ces types me commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs. - Si tu veux, acquiesça le plus blond en rigolant, tu n’as pas changé ! - Tu allais quelque part ? demanda son sosie en se mettant face à lui. - Tout est vide, rien en ce monde pourri ne pourrait m’amuser, répondit Nick las en tournant les talons. - Tes parents ne te chercheront pas ? demanda toujours le jumeau blond platine. - Je peux te retourner la question, rétorqua mon jeune hôte. - C’est vrai, répliqua le jeune italien, et si on allait s’amuser ? Nous sommes à New-York après tout ! - Pourquoi pas, jugea leur cousin en soupirant, c’est toujours mieux que rester avec ces moins que rien qui ont le même sang que moi. - Allons-y avant qu’ils commencent à nous chercher, conclut Zack en sautant de joie. L’un d’eux sortit un téléphone et après une brève conversation, un hélicoptère se posa devant eux quelques minutes après. J’eus à peine le temps de les voir monter à l’intérieur que tout redevint noir autour de moi.»
Mes yeux s’ouvrirent avec douceur, j’étais de nouveau allongée dans le lit de Nick, celui-ci était assis sur son bureau face à son ordinateur portable avec un casque dans les oreilles où sur les deux appareils se trouvaient ses initiales. En gros, la marque était PNARS. Oui, oui, il avait sa propre marque. C’était déjà l’aube. Il était 2h du matin, je le regardai qui travaillait à fond sur son pc, il était incroyablement calme et concentré, il n’avait plus ses manières froides. Je ne sais pas combien de temps je restai là à le regarder mais je restai longtemps.
Mardi 3 novembre : 3h 33: J’apparus dans la chambre de Nate qui dormait à poings fermés. Je vis une ombre s’approcher de lui puis monter dans le lit alors qu’il disait : - Essayes-tu d’abuser de moi Lill ? - Non, répondit-elle en s’allongeant à côté de lui, je m’ennuyais de toi ! Je veux mon nouvel esclave ! - Il ne se trouve pas dans ma chambre que je sache alors que me vaut l'honneur de ta présence ? - Je l’aurais, affirma la belle brune, il me faut juste quelques jours et il sera tout à moi… - Je te parie que non, contesta-t-il en allumant sa lampe de chevet. Lill se pencha vers lui, elle approcha ses lèvres de celles de son cousin mais ce dernier recula en répliquant : - Je ne suis pas Néhémie que tu embrasses à tout bout de champ. - Pourquoi te refuses-tu à moi ? Je ne veux qu’un baiser de toi… - Et toi, pourquoi te refuses-tu à moi ? Je ne veux qu’une nuit de toi… Ils se regardèrent avec la même prétention dans le regard puis sourirent très amusé, elle soupira en marmonnant : - J’ai un autre pari à gagner. - J’ai d’autres lèvres à embrasser, riposta son cousin avant d'éclater de rire. - Tu es injuste Nate. - Faisons un nouveau pari, je m’ennuie. - D’accord, je te parie que tu ne seras pas capable de conquérir une pauvre idiote, elle n’a d’yeux que pour Michael, la pauvre, alors que lui n’arrives même pas à m’oublier quoi qu’il en dise. - Tu as peur que Beauty te vole Mike ? - Pas du tout, répliqua-t-elle, elle ne m’inquiète absolument pas, celle que je ne supporte plus c’est ta Rachel, je pourrais m’arranger pour la faire virer mais je préfère te laisser faire ! Joues avec elle si tu le peux et je veux une preuve… - Tu veux une sextape ? Même si j'ai le physique, la beauté, la carrure d'un acteur, il n'est pas question que je devienne ton acteur porno ! s’exclama Nate en jouant celui qui était offusqué. - Nullement, juste quelques images qui le prouveront et brise son cœur, pousse-la à se suicider de la pire manière, un truc grandiose si possible ! - Et toi, William devra devenir ton esclave, si tu gagnes je te laisserai m’embrasser. - L’enjeu n’est pas assez alléchant, marmonna Lill en soupirant, je ne joue que si ça en vaut la peine, tu le sais bien, et t’embrasser est tentant mais pas assez amusant. - Je me donnerais à toi… - Tu essayes encore de m’avoir, manipulateur ! Voyons chéri, je sais bien que te donner à moi équivaut en fait à ce que je me donne à toi et donc que je perde mon pari contre toi et tes machiavéliques cousins et ça, il n'en est pas question ! - Je convaincs Nick de jouer innocemment avec toi, promit-il. - Ça, j’aime ! Je suis d’accord mais si c’est moi qui gagne, tu devras parler à ton frère de votre triangle amoureux ! - Alors si je gagne, c’est moi qui jouerai avec toi innocemment… - Je refuse, protesta-t-elle en se levant mais son cousin la retint par la taille. - Je n’ai pas rechigné sur tes conditions, pourquoi le fais-tu pour moi ? Aurais-tu peur ? - Quand il s’agit de me retrouver dans un lit seule avec toi, je ne te fais pas confiance Don et je sais très bien que Nick et Néhémie comptent sur toi pour me faire perdre mon pari… Nate éclata de rire, il se leva et se servit à boire pour sa cousine et lui en marmonnant : - Serais-tu en train d’avouer que tu as peur de succomber… - Ne te moques pas de moi, bougonna Lillith en s’asseyant sur la table. - Je te taquine ma reine, il est vrai que le plus dangereux pour toi c’est moi, Néhémie ne te toucherait jamais comme ça, cela briserait irréversiblement votre amitié, Noal ne te voit même comme tel et Nicolas ne te fera jamais le plaisir de se donner à toi, ce qui en quelque sorte t’arrange, moi je n’ai rien à perdre et puis je n’aime pas qu’on me résiste et c’est ce que tu t’amuses à faire depuis toujours mais néanmoins, étant donné que je suis un gentleman, je vais changer mes conditions mais pimentons un peu ce pari ! - J’adore quand tu pimentes les choses… - Je remplirai tes conditions si tu arrives à faire de William ton esclave et qu’il accepte de te suivre dans la vie que tu mènes… - Tu me donnes plus de travail là ! - Je sais, déclara-t-il en riant, et si je gagne tu devras aussi laisser ce novice tranquille ! - Alors en échange, tu devras non-seulement briser le cœur de Rachel mais aussi celui de deux autres filles de la pension et conquérir le cœur de Johanna… - Tu sais bien que nous sommes amis, contesta ce dernier en souriant, ça ne marchera jamais elle et moi, elle ne supporte pas mes manières de séducteurs ! Si je dois la draguer, je te veux en échange ! - Pas question ! - Je l’aime bien, elle est la seule fille à part Jade que je respecte vraiment alors ne la mêles pas à ça ! Gardons le pari ainsi si tu persistes à te refuser à moi mais prépare-toi à perdre mon amour. - Je ne perdrais pas mon petit Don Casanova, je veux mon esclave et Nicolas…
« Je t’ai haïs dès le premier jour de notre rencontre, tu étais tout ce que je ne serais jamais, tu m’atteignais plus que je ne le ferais jamais pour toi mais te quitter m’est devenue avec le temps impossible, j’aurais dû le faire ce jour-là, j’en avais encore la force et l’envie. Et pourtant, je me suis accroché à cette idylle loin de mon monde, au bord de mon gouffre, tu étais ma seule bouée de sauvage… » Extrait du journal d’Isabel SAMUEL
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| | | Azraël
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| Sujet: Re: Last melody Ven 24 Aoû - 13:42 | |
| Bonjour lastmelody, Comme je te l'ai dit dans ta présentation, je te laisse jeter un oeil à la charte avant toute chose. Tu y verras notamment qu'avant de poster l'un de tes textes, il est demandé d'en commenter trois histoire de nous assurer que le membre évolue sur le forum dans une logique d'échange et ne soit pas là uniquement pour se faire lire sans apporter sa propre aide aux autres auteurs amateurs. Les commentaires sur ton textes seront autorisés lorsque la charte sera lue et les commentaires postés | |
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| Sujet: Re: Last melody | |
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