L'enfance de Casey. Chapitre 1 : La rencontre.

« La peur a ses limites... »
Encore un réveil en sursaut. Encore cette voix qui me murmure des choses.

Les aiguilles de mon réveil, en forme de voiture de courses, indiquent quatre heures cinq. Encore trois courtes heure avant que mes parents viennent me réveiller pour m'amener a l'école. Encore trois courtes heures avant de souffrir. Se rendormir est la seule solution pour oublier.


Une violente douleur. Mes genoux heurtent le sol. Simon vient de me jeter contre un arbre ; il a dix ans, c'est un grand, je ne peux rien faire. Je reste à terre, le pantalon craqué , les jambes en sang, sous les rires de la moitié de la cours de récrée. Maman va encore me gronder . Des larmes chaudes coulent le long de mes joues quand une main pleine de boue vient se coller contre ma bouche «  Bouffe moi ça, gros lard ! » Le goût de la terre humide envahie ma bouche, quelque chose bouge a l'intérieur. Je vomis. La moitié d'un ver git sur le sol.
Je hais Simon. Un jour, je serai assez fort pour le battre.
Je hais Simon.
Leurs rires sadique hante mon esprit. Je sombre et perd connaissance.

Je suis comme paralysé, impossible de bouger ou d'ouvrir les yeux. Seul des bruits de pas me rattache au monde extérieur, puis une voix, une voix qui rassure. C'est maman, qui dit que ce n'est pas grave, que ce n'est qu'un petit choc. Une porte qui se ferme puis le silence... Rien que le silence. J'arrive enfin a ouvrir les yeux, tout est flou. Je crois distinguer des formes d'animaux sur les murs, je dois être dans ma chambre. Tout y est identique sauf cette forme sur mon coffre a jouets. Mon cœur s'emballe quand elle se lève. Cela doit être papa, aucune raison de s'inquiéter...Sauf que papa n'est pas si grand. Je panique. La forme avance vers moi, impossible de crier. Elle est là, au pied de mon lit, cette forme trop maigre et trop grande pour être humaine. Elle me sourit, je vois le reflet de la lumière de la lune sur ses crocs. Un liquide chaud imprègne mon pantalon au moment ou un rire aigüe raisonne dans ma chambre. Elle me dit qu'elle est là pour m'aider, que je n'ai qu'a la suivre. Elle me dit qu'elle est ma seule amie. La chose me prend la main. « viens... »
Puis plus rien...


« Une découverte macabre a était faite ce matin dans une maison familiale au nord de la ville.
Le corps de Simon, un enfant de 10 ans a été découvert gisant sans vie dans son lit.
Selon les premiers dires de la police, le jeune garçon aurait reçut plusieurs coup a la tête puis éventré a l'aide d'une pierre aiguisé.
Aucune empreinte n'a été découverte sur les lieux du crime, laissant les enquêteurs sans pistes.
Le chef de la police invite toute la population a être prudente, car l'assassin pourrait être n'importe qui, même la personne la plus aimable que vous croisez tous les jours.»

Un bien bon début pour cette histoire. L'atmosphère est très bien installée de manière assez rapide, le style est fluide et embarque aisément le lecteur... Je reprocherais simplement le manque de détails compris dans le texte. Peut être les sentiments du personnage principal auraient pu être enrichis de quelques descriptions afin que le lecteur ait le temps de se laisser contaminer, de partager son mal être. Je crois que tu aurais été capable de nous embarquer plus loin.
Petit bémol aussi sur l'article de journal qui, pour gagner en crédibilité, aurait peut être du être mis en forme. Le ton employé n'est pas non plus exact. Je pense notamment à la mise en garde finale, qui sonne plutôt comme un extrait de roman que comme un article de journal. Le ton ici aurait du changer de la précédente narration, sembler plus professionnel, moins romancé.