* |
|
| Un petit extrait | |
| | Auteur | Message |
---|
matho
Nombre de messages : 13 Age : 31
| Sujet: Un petit extrait Mar 18 Sep - 19:48 | |
| Pour ceux que ça intéresse de découvrir mon style, voilà un petit extrait. bonne lecture
Voilà, ils partent, maintenant c’est le tour de Johny. Pour pas alerter le voisinage d’un coup de feu tonitruant, même si ils se plaindraient sûrement pas, j’enfile un silencieux à mon flingue, au milieu de tout le monde. Quand ils voient ça, les autres font les gros yeux : —Qu’est-ce que tu vas faire ? —Vous le savez bien. La clé de la la chambre de Johny celui qui l’a, allez please. Ils restent de glace. Pas une réponse. —J’ai dit la clé ! Je suis légèrement agacé. Mais il vaut mieux éviter d’éclater. —Enfin Ben, dit Akiro avec lenteur. Tu vas pas le… —Non, tu peux pas faire ça ! le coupe Calvin. —Il y a des choses qu’on est parfois forcé de faire. Désolé que ça vous déplaise. —Attend ! explose Calvin, on n’est pas obligés, il connait pas notre visage… et pas notre adresse ! Qu’est-c’qu’on risque ? La seule chose qu’il aura retenu c’est à quoi ressemble sa chambre ! —Et c’est déjà trop. La clé ! C’est Smith qui l’a dans sa poche, c’est lui qui est chargé de monter la garde devant la chambre aujourd’hui. Il la tend timidement, hésitant, la paume encore fermée. Je la lui arrache. Non, tant pis, quoiqu’on pense de moi je laisserai pas aux risques l’opportunité de s’installer. Je relève le revolver avec fierté et j’avance à grand pas vers la chambre. Quand Eva se met précipitamment sur mon chemin, m’interdisant la marche avant. —Non non non Ben ! Tu feras pas ça ! Qu’est ce qu’il lui prend à la gamine ? Elle a les mains devant elle, en signe de paix. —Non, pas question ! —Et pourquoi ? je réponds placidement. —Parce que c’est salaud ! Parce qu’on tue pas les gens, Ben ! Tu devrais le comprendre avec ta sagesse. —Ma sagesse me dit qu’on doit pas laisser une seule chance aux enquêteurs de remonter jusqu’à nous. Sans lui laisser le temps de reprendre la parole je la contourne pour arriver à la chambre de John. Mais elle réagit rapidement, se met à nouveau devant et plaque son dos contre la porte. —Non Ben ! Laisse tomber. —Désolé ma belle, je soupire. Mais on dirait que t’as oublié que quand si on le laisse en vie Johny se fera interroger pendant des jours par le FBI, et avec les moyens technologiques actuels j’imagine qu’ils pourront remonter jusqu’à nous. —Mais non… Et puis putain, tant pis, on prend ce tout petit risque risque, on va pas tuer quelqu’un ! —On en a tué des dizaines hier. C’est de la vraie cruauté, enfin de l’inconscience de lui rappeler ça, les instants suivants l’horreur et la monstruosité montrent leurs figures difformes et dégoulinantes pleines de crocs sur son visage. C’est laid à voir. —La mort c’est rien. Il perdra rien, je lui logerais deux balles dans la tête, comme ça il n’y aura pas de souffrance. Allez, écarte-toi de là. Elle reste en place, défiante. —Non Ben ! Et, me laissant pas le temps d’être surprit, froissé ou en colère, elle ajoute avec une hallucinante fierté : —Si tu veux le faire, tu devras me tuer d’abord. Les autres nous regardent avec stupéfaction. La télé diffuse toujours nos exploits d’hier, on en est à un éminent spécialiste interrogé qui déblatère la théorie selon laquelle comme tout petit groupe de criminel, on finira dans le mur, destin inévitable. Au début je réagis pas aux paroles de la française, je reste en place, complètement indécis. Elle reprend : —Allez, laisse tomber. S’il te plait. Les autres répètent la même chose, ils me demandent d’avoir un peu de pitié pour cet homme, et de me détendre (bon, j’avoue qu’ils ne disent pas ces derniers mots, ils ont encore trop peur, mais c’est à peu près ça). Et je vais vous surprendre, je cède à leurs demandes. Oui, j’obéis à mes subordonnés. Je prends des risques. Et je m’humilie, m’humilie à me soumettre à eux sur ce coup. Pourquoi je fais ça ? Et bien parce que j’en ai envie, pourquoi je devrais tout vous dire ? Et je rappelle que le monde n’est pas aussi simpliste que dans le cinéma américain, je veux dire, même ce monde là : les personnages ne sont pas aussi manichéens, caricaturaux, ils sont ambigus, parfois imprévisibles, parfois contradictoires. Et même moi j’échappe pas à cette règle. A certains moments je peux être faible, moins que la plupart m’a dicté mon expérience, mais ça peut arriver. | |
| | | Mnémosyne
Nombre de messages : 1123 Age : 123 Localisation : Les Enfers
| Sujet: Re: Un petit extrait Mar 18 Sep - 20:34 | |
| Bon, j'te lance mes impressions un peu en vrac : J'ai eu du mal à rentrer dans le texte...Déjà ça commence, on a tout une floppé de personnages qui sortent d'on ne sait où, et on comprend rien x_x...bon, si c'est l'effet désiré, ok, mais parfois, j'avais juste l'impression que l'histoire n'avait aucun sens o_O (enfin, le début hein). Akiro, Ben, la clé d'une chambre de Johny (ou John...D'ailleurs je sais pas si tu as oublié une lettre ou non, mais sur le coup, et avec mon cerveau lent, j'ai presque cru que c'était deux personnes ^^'...Quand le narrateur ne dit plus "Johny" mais "John"...Mais ça, c'est parce que j'ai pas de suite caller que "Johny" pourrait-être un surnom...Nieh. D'ailleurs "Johny" avec un seul "n", ça m'perturbe :-o). Y a des fois, je pense que tu ne t'es pas relu. Genre "si ils", c'est plutôt "s'ils", et un moment, tu as écrit "t'as oublié que quand si on le laisse en vie Johny se fera interroger pendant des jours par le FBI" ...Hum, "quand si", je crois que t'as pas réussit à te décider sur quelle tournure de phrase adopter :p...Et je te propose de mettre un virgule après "en vie", parce que sans ponctuation, cette phrase paraît un peu étrange. Lit la a voix haute, tu verras ce que je veux dire. Pour la suite, quand il dit "j'imagine qu'ils pourront remonter jusqu'à nous", je trouve ça bof-bof. Bah ouais, il va quand même pas tuer un mec (surtout qu'apparemment ils ont pas l'habitude de tué, si on suit ce que cette "Eva" dit) en SUPPOSANT qu'ils vont peut-être avoir une chance de remonter jusqu'à eux...T'vois ce que je veux dire ? Soit il sait que le F.B.I a des moyens de faire parler ce "Johny", soit il le sait pas. D'ailleurs, je trouve ça un peu étrange ça. D'après ce que j'ai comprit, "Johny" ne sait rien, il a "juste vue sa chambre" ...A part si ton roman/ta nouvelle est une histoire de science-fiction, va falloir m'expliquer comment ils vont remonter jusqu'à eux avec un type qu'a vue une chambre point...^^'. Je sais pas si c'est fais exprès mais..."on prend ce tout petit risque risque", y écrit deux fois "risque". "C’est de la vraie cruauté, enfin de l’inconscience de lui rappeler ça, les instants suivants l’horreur et la monstruosité montrent leurs figures difformes et dégoulinantes pleines de crocs sur son visage. C’est laid à voir." Hum...Bon, alors peut-être que c'est du fantastique ou je sias pas trop quoi, mais avec ce passage, je suis encore plus perdue x_x......Et je trouve ça un peu bizarre aussi, le début de cette phrase "c'est de la vraie cruauté, enfin de l'inconscience..." peut-être pourrais-tu tourner ça autrement, pour que se soit plus jolie ? Juste une proposition. "La mort c'est rien. Il perdra rien" il perdra juste la vie quoi...En vrai, qui est attaché à sa vie de nos jours hein ? u_u'...Je suppose que tu vois pourquoi je trouve ce passage bof ? :p. "me laissant pas le temps d'être surprit, froissé, ou en colère" j'adore ce mot "froissé". Oulala, je suis froissée ! ...Non non je ne me moque pas de toi ou de ton texte, je trouve juste drôle ce mot . D'ailleurs, je trouve ça un peu bizarre qu'un type comme "Ben" utilise ce mot, depuis le début, il me semble un peu rustre, une sorte de gros roublard wolverinien (je me base sur sa façon de parler), et là, il te sort "froissé"...C'est comme si Batman disait "Saperlipopette" ! "Et je m’humilie, m’humilie à me soumettre à eux sur ce coup. " je suis pas sûr que le mot "humilie" soit bien choisit...Je sais pas...ça me paraît...faux. Comme si on pouvait pas utiliser ce mot dans ce genre de situation...uuuuh...C'est super bizarre et moche à l'oreille aussi, mais ça, c'est juste une opinion personnelle. "m'umilie à me soumettre à eux sur ce coup", je crois que c'est pas français, vraiment. Mais j'suis pas experte...uhuh. Et le dernier truc sur les films hollywoodiens...Je trouve ça un peu bizarre aussi, mais là, je saurais pas dire pourquoi. D'ailleurs, ça fait belle lurette que les personnages de films holywoodiens (et autres) ne sont plus "manichéens, caricaturaux", au contraire, y a des personnages sacrément torturé, y a la mode des anti-héros, des méchants qui en fait, on une raison d'être comme ça etc...Tu vois c'que j'veux dire ? Du coup, moi, qui est, apparemment comme toi, passionnée de cinéma, ça m'fait tiquer ce genre de remarque. En gros, et en espérant ne pas te blesser : j'ai rien comprit à ton texte ! Enfin, je comprend l'action mais...pourquoi ? Qui c'est ces mecs ? Où ? WHAAAAAAAAAT IS FREAKIN' HAPPENINNNG ? Je sais pas si tu nous as donné un milieu d'histoire, un début, un extrait au hasard...Mais j'avoue que j'ai été complètement perdu, et du coup, j'suis pas rentré dans le texte. Parfois, la façon de parler de Ben m'a freinée aussi, genre j'ai dû relire certaines phrases pour comprendre de quoi il parlait et tout et tout. Je vais rien dire sur le fait que ton texte est court, je préfère, ça me permet de ne pas lire pendant dix ans x_x parfois, c'est un peu lourd, mais en général, même un court extrait donne quelques informations qui nous ferons comprendre un peu l'intrigue...là...J'ai finis ton texte, et je suis pas plus avancé à la fin qu'au début. Tu comprends mon problème ? ^^'. Voilà voilà, long commentaire ^^'. J'espère que tu ne prendras rien de ce que je dis mal, c'est juste pour aider. J'suis pas méchante en vrai hein. Bref, voilà. | |
| | | | Un petit extrait | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|